Le 14 janvier 2013, le gouvernement islandais annonçait publiquement suspendre son adhésion à l’Union Européenne. De récents sondages d’opinion montraient qu’une large majorité d’islandais ne souhaitait pas intégrer l’organisation. Pourtant, la crise financière systémique survenue en 2008 avait revigoré l’intérêt de la population pour l’Union Européenne, Un redressement socio-économique rapide de l’île arctique et l’implosion prévisible de la zone euro ont dissuadé la population de s’aventurer vers un inconnu très incertain.... [1]
Les chiffres officiels qui viennent de paraître début mars indiquent qu’au mois de janvier les exportations se sont accrues de 18%. De ce fait, rien d'étonnant que la balance commerciale du pays a engrangé un excédent élevé, mais sans une banque centrale nationale islandaise réellement indépendante de la technostructure européenne, les autorités n’auraient pas pu dévaluer la Couronne pour stimuler les exportations. [2]
Pour couronner le tout, c’est le cas de le dire.., le tribunal de l'Association européenne de libre-échange, dispose, dans un arrêt définitif, que l’Islande était en droit de refuser de rembourser les actionnaires étrangers clients de ses banques en octobre 2008.[3] Deux banquiers escrocs ont d’ailleurs étaient condamnés a des peines privatives de liberté après la débâcle. [4]
La France est pieds et mains liés, car elle ne peut user de l'arme compétitive de la dévaluation. Les règles de la concurrence libre et sans entrave, prétendument voulue par la caste mondialiste, sont donc faussées. La Chine, les Etats-Unis notamment, utilisent cet outil à leur avange. Pendant ce temps les pays de l'UE se meurent à petit feu. Même la balance commerciale de l'Allemagne dépend pour une bonne part du marché intérieur européen. Un ralentissement significatif est déjà perçu outre Rhin.
Le chef d’Etat islandais, reconduit pour la cinquième reprise dans ses fonctions par les citoyens du pays ne s’y est pas trompé. Lors de plusieurs de ses déplacements officiels, il a encouragé les grands de ce monde à « penser davantage aux peuples qu'aux banques", prenant son pays pour exemple. Une île où "nous avons laissé les banques faire faillite et nous sommes occupés des citoyens, et ça a marché ». [5]
Il faut bien admettre que la redressement en cours de ce pays est vertigineux. Au fond du gouffre, le pays s’est relevé en marche ordonnée, ne laissant personne de côté, ni les entreprises, ni le peuple et encore moins les plus démunis. Pour sauver les ménages endettés, l'Etat incite les banques à écrêter les créances. Au-delà de 110% de la valeur du logement, la dette est effacée. Pour sauver les PME, ces entreprises créatrices d’emplois locaux, rappelons-le, l’Etat agit de même. [6]
En marge du forum de Davos, il avait d’ailleurs déclaré : « La théorie que vous devez payer pour sauver les banques est une théorie selon laquelle les banquiers peuvent jouir de leurs propres bénéfices et de leur succès, puis que les gens ordinaires payent pour leurs échecs au moyen des impôts et de l’austérité, et dans les démocraties éclairées, les gens ne l’accepteront pas sur le long terme ».[7]
A votre avis, la construction européenne est faite pour une meilleure concentration des richesses entre les mains des puissances d’argent, ou bien il s’agit de la construction d’un modèle de société pour le bien être des populations ? Au fond, la "solidarité" monétaire supra-nationale qui protège le peuple de multiples menaces, n'est-ce pas une simple vue de l’esprit pour appâter le brave peuple des bisounours ?
J-J-R
[1] http://tempsreel.nouvelobs.com/mond/
[4] http://www.lemonde.fr/economie/arti
[5] http://www.franceinfo.fr/economie/d
[6] http://www.liberation.fr/economie/2
[7] http://www.youtube.com/watch?v=3-Rj
INFO REPRISE SUR
LE BLOG DE DIABLO
Blog canempeche pas nicolas
11/03/13
Commentaires
Aujourd'hui l'Islande, demain tous les autres !
Cet intermède maçonnique abject va cesser.
Et pendant ce temps les forces anti-européennes de Bruxelles font lr forcing pour faire entrer la Turquie dans l’UE : l’islamisation de l’Europe en serait alors définitive et il ne faudra plus parler de l’Europe, mais de l’Eurabia !