Posté le 26 avril 2013 à 07h32 | Lien permanent
Philippe Vardon, 32 ans, marié et père de famille, commerçant et conseiller en communication, est l’un des fondateurs des Jeunesses Identitaires, avant de fonder Nissa Rebela sur Nice pour participer aux élections locales. Il déclare au Rouge et Le Noir :
"J’appelle simplement les catholiques à faire de leurs îlots des bases de départ, pas de repli, pour participer à la reconquête.
Je considère qu’aujourd’hui être catholique a pris une dimension nouvelle, militante presque : on est catholique parce qu’on le veut, plus seulement parce qu’on a (éventuellement) reçu la Foi en héritage. Tout dans la société nous invite à nous débarrasser du lourd fardeau… alors quand on décide de porter sa croix (au sens propre comme au sens figuré) c’est aujourd’hui un choix fort, fondamentalement politique. D’autant que le catholique, si on en vient à le considérer comme un croyant mais aussi donc comme un militant (au sens de la Mission), est un militant politique mais aussi culturel et bien sûr social. Les catholiques d’aujourd’hui, et cette belle « Génération Benoît XVI » que l’on voit s’illustrer avec détermination et courage (je pèse mes mots, j’ai baigné dans l’activisme depuis mes 14 ans mais j’ai vu ces dernières semaines des garçons et des filles dont le courage force le respect, et dont bon nombre de révolutionnaires de salon fort éloquents n’ont pas le dixième !), ressemblent, et ressembleront encore davantage dans l’avenir certainement, aux dissidents catholiques de l’Ukraine soviétique ou à une sorte de nouvelle chouannerie. Après les prêtres réfractaires peut-être aurons-nous d’ailleurs nos maires réfractaires ?
Alors, pour conclure, mon message ne s’adressera pas qu’aux catholiques, mais j’espère qu’il leur parlera. Je réponds à cet entretien en ce mardi noir, qui a vu une majorité gouvernementale folle défier la nature. Pour autant, je ne sais exactement comment tout cela va se terminer… Le combat n’est en tout cas pas derrière nous, mais bien devant nous. Car le combat vient de débuter ! Il ne s’agit pas là du dernier tour de piste de la France réactionnaire, mais de l’entrée en lutte de la nouvelle France. J’exhorte tous ceux qui me lisent à faire leur cette idée : nous ne sommes pas l’arrière-garde mais l’avant-garde, nous ne sommes pas le dernier carré mais la première ligne. Quelle que soit l’issue de cette bataille contre la loi Taubira, un beau Printemps français s’est levé et les fleurs auxquels il donne naissance actuellement vont porter du sens dans le débat public, peser et s’imposer, dans les mois et les années à venir. S’ils gagnent cette bataille législative, c’est sans doute en amorçant notre victoire prochaine… Foi et Espérance."
Le Salon Beige
Commentaires
"La crapulocratie universelle gagnera toutes les batailles, sauf la dernière !" Robert DUN
« Tout dans la société nous invite à nous débarrasser du lourd fardeau » : hélas notre plus lourd fardeau, c’est celui de l’épiscopat français !
Seul on n'est rien.
Impression :
On est en train de se faire bouffer, et on décerne la médaille du courage à ceux qui bougent un ongle dans un tremblement de terre.
La palabre de ce pays face à une réalité d'invasion relève de parents éduquant leurs enfants un peu demeurés, à plus de (un sens faible) réactivité.
Le combat qui me concerne, est celui qui se fait avec des armes, du sang, et des morts. Face à une invasion, seul cela est justifé.
Le jour ou le groupe politique auquel on s'identifie (FN) nous enjoindra officiellement de faire sécession, de prendre les armes, et de résister, parce que la démarche politique aura échoué, je le ferai.
Avant celui là, on est impuissant.
Après celui là, qu'importe.
La seule question qui se pose est :
doit on devancer l'appel?
Nous ne sommes pas extrémistes, c'est le Monde qui l'est.
Et ce devrait être une évidence pour chacun.