Céline et Bruno estiment que leur fille de 6 ans est harcelée par une autre élève de maternelle de sa classe à Bussac-Forêt (17). Pour arrêter le cauchemar, ils ont saisi la justice
Des parents contraints de déposer plainte pour secourir leur enfant. (photo M-L. G.)
Bruno et Céline Chaintrier ne veulent pas jeter la pierre à qui que ce soit, estimant que « cette enfant aussi, sans doute, est en souffrance ». Mais à ce jour et depuis la mi-février, leur petite Amandine n’a toujours pas pu rejoindre à Bussac-Forêt, sa classe de grande section maternelle. « Et les faits remontent déjà au mois d’octobre 2012.
Il est question de crachats, de serrage de cou dans la cour de récréation, chose que les instituteurs ont vue une fois. Il est aussi question de cheveux tirés, de menaces, d’insultes, de coups qui font des bleus », précisent Céline et Bruno Chaintrier qui , au tout départ, ne comprenaient pas pourquoi leur petite ne voulait plus aller à l’école.
« Le dimanche soir, à l’idée d’y aller le lundi, elle vomissait. Elle mangeait peu. Elle ne dormait plus. Les cauchemars étaient récurrents ».
« Cette enfant souffre »
Le médecin de famille qui a reçu l’enfant avec ses parents dès octobre, atteste, dans un certificat médical d’une « enfant en souffrance ». Jusqu’à ce jour de février, un peu avant les vacances, où l’enfant a carrément refusé d’aller à l’école.
Nouvelle consultation, en urgence cette fois. Le certificat relève « un état de stress avec plaintes somatiques importantes ». Et trois jours plus tard, alors que le praticien revoit l’enfant seule et où elle finit par tout expliquer et mettre des mots sur tout, le médecin conseille aux parents de prendre rendez-vous avec les services de la Protection Maternelle et Infantile, « car cette enfant souffre de harcèlement à l’école ».
Le certificat médical évoque « un état de santé nécessitant une éviction de l’école », jusqu’au 1er avril dans un premier temps. L’éviction qui a été renouvelée depuis, jusqu’au 13 avril, puis jusqu’au 31 mai.
Les parents ont également saisi l’Unité de psychopathologie infanto-juvénile de Jonzac (UPIJ) qui a reçu la petite dès le 6 mars pour une évaluation de son état. Et toutes les semaines, l’enfant s’y est rendue. De fait, les parents n’étaient pas restés bras ballants durant tous ces mois. Ils avaient bien tenté d’essayer de résoudre la situation en prenant des rendez-vous avec la mairie. « Quelques parents d’élèves qui s’étaient émus de la situation ont vite été découragés de nous apporter leur soutien ».
« Boule de neige »
À ce jour, un seul parent issu du conseil d’école est toujours à leur côté, Jean-Henri Ery, pour lequel « ce problème n’aurait jamais dû prendre des proportions pareilles ».
Céline le précise, « en janvier avait aussi eu lieu à l’Inspection primaire de Jonzac, une entrevue avec l’inspectrice de l’Éducation nationale, la maire et les parents des deux fillettes, dans un souci de faire cesser l’animosité. Mais rien n’y a fait. Au contraire, au lieu de calmer le jeu, cette rencontre a fait boule de neige et la situation a empiré pour Amandine ».
Autre rencontre, le 30 avril, au sein de l’équipe éducative de la maternelle avec les parties prenantes: « personne ne niait le harcèlement mais certains disaient qu’Amandine devait faire front, que des situations comme çà, elle en connaîtrait d’autres », se souvient Bruno.
Une plainte depuis samedi
Aujourd’hui, c’est Céline, en invalidité, qui « fait la classe » à sa petite. « Je vais chercher à l’école les fiches, les dessins à colorier, les découpages, tout ce qui fait l’activité d’une maternelle. Et la maîtresse vient voir Amandine au moins une fois par semaine ».
Elle a bien songé à scolariser sa fille ailleurs, « mais Bruno travaille et moi je ne conduis pas. C’est difficile. Et pourquoi Amandine aurait-elle à quitter l’école? ».
La solution à cette bien triste histoire viendra peut-être de la plainte déposée samedi, auprès de la gendarmerie de Montlieu-la-Garde, par Céline et Bruno pour « harcèlement moral, agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail pouvant porter atteinte aux droits, à la dignité, à la santé ou à l’avenir professionnel d’autrui ».
Le dossier a d’ores et déjà été transféré au Parquet de Saintes. « Et nous savons que le procureur et la préfecture se sont déjà mis en rapport avec l’Inspection primaire de l’arrondissement de Jonzac ».
Sud Ouest- 07/05/13
NdB: On donne le prénom de la petite file harcelée, Amandine, mais pas celui de la méchante "harceleuse"...
Commentaires
Voilà où nous ont menés 40 ans d’immigration organisée par l’UMPS : même les écoles maternelles sont devenues le champ clos de toutes les violences. Et l’autre zigoto qui nous sert de ministre veut envoyer des bébés de 2 ans dans ces écoles où l’on n’enseigne plus que la violence !
On dirait que tous les problemes viennent d'Amandine!
Pourquoi devrait-elle quitter son ecole et pas l'autre? Et les parents de l'anonyme, que font-ils pour l'empecher de harceler Amandine?
Ca commence a l'ecole maternelle, les victimes font figures de coupables!
Le racisme et la haine des parents étrangers sont transmis communautairement à leurs enfants.
6 ans, c'est l'âge normal pour haïr les petits français.
Amandine comme tous les enfants de France ne seront bien chez eux que quand ces petites ordures et leurs racailles d'enfants seront sorties de France par la peau du c*l.
Celà ressemble à du racisme caché ou couvert par les bobos socialopes de la rééducation dite nationale - ce racisme qui n'existe pas, celui dont la victime est blanche.
Et ça commence tout petit.
Ils vont mettre combien de temps à comprendre - des siècles ?
les parents vite découragés pour apporter leur soutien , mais par qui ou par quoi??! pas claire cette situation.
téléphobe , pour les bobos , seuls les blancs sont d,affreux racistes !!!
c,est politiquement correct!!
salutations.
FR3 a parlé des "coups de couteau" à Draguignan MAIS s est empressé de taire l identité du type qui a fait celà......GAUTHIER M
Nos enfants sont en danger dans certaines écoles! Il faut que les parents soient très attentifs et n'hésitent pas à porter plainte. Cette pauvre Amandine est certaienment victime d'une enfant "caractérielle"... particulièrement méchante et pire: encouragée par ses parents. Il paraît que la mère de la harceleuse serait enseignante dans cette école! Un comble!
Gaelle , que la mére de la gamine agressive soit une enseignante ne change rien aux faits , pour la bonne raison que des parents sont aussi (malades ou complétement cons) que leur proginéture, seul des mesures radicales doivent étre préconisées dans ces cas , mais toute la bien-pensance va encore commencer la danse du ventre . . . en poussant des cris d,orfraies !!
difficile de se sortir d,un tel merdier qui touche l,ensemble du pays!!
salutations.