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Sommet du G8 : Poutine fait cavalier seul

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Le président russe Vladimir Poutine a obtenu gain de cause dans le dossier syrien. Le communiqué final du sommet du G8, qui s'achève mardi en Irlande du Nord, ne fait pas mention du sort du président syrien Bachar Al-Assad. Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G8 appellent à la tenue de négociations "aussitôt que possible", sans avoir pu faire fléchir le soutien de Vladimir Poutine au régime syrien.

Le conflit syrien a dominé les discussions au sommet du G8 lundi et mardi, tout comme Vladimir Poutine. Les huit grandes puissances appellent à la tenue de négociations le plus rapidement possible pour régler le conflit syrien, mais le président russe Vladimir Poutine s'est montré déterminé dans son soutien au régime de Bachar Al-Assad.

Le président russe refuse de pousser Bachar Al-Assad vers la sortie, et critique sévèrement le projet des Occidentaux de livrer des armes aux rebelles. Vladimir Poutine a même évoqué la possibilité de livrer de nouvelles armes au régime syrien. "Nous fournissons des armes au gouvernement légitime, conformément à des accords légaux, a expliqué M. Poutine. Si nous concluons des contrats de cette nature, alors nous les remplirons."

Conférence de paix

Pendant deux jours, les discussions autour de la Syrie ont donc été particulièrement âpres. Vladimir Poutine est un fidèle allié du régime de Bachar Al-Assad depuis le début de la guerre, en mars 2011. Pour le président russe, le règlement du conflit syrien ne peut être que politique. Et donc passer par une conférence de paix. Cette conférence, déjà décidée début mai par Moscou et Washington, est censée rassembler autour d'une même table des représentants du régime et des insurgés syriens, pour mettre en place "un gouvernement transitoire formé par un consentement mutuel et ayant les pleins pouvoirs exécutifs", indique la déclaration du G8.

Mais ce dossier est inextricable, puisque les rebelles exigent le départ de Bachar Al-Assad pour entamer toute discussion. Et pour Bachar Al-Assad, qui s'exprimait mardi dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, quitter le pouvoir dans le contexte actuel serait une "trahison nationale". Moscou défend la même position.

Armes chimiques

Vladimir Poutine a lâché du lest sur la question des armes chimiques. Il y a quelques jours, lorsque les Etats-Unis ont affirmé avoir des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien, la Russie n'a pas jugé ces preuves convaincantes. Mardi, les dirigeants du G8 ont tout de même condamné "tout usage d'armes chimiques en Syrie" et demandé l'accès de la mission d'enquête de l'ONU au territoire syrien. Jusqu'à présent Damas a toujours refusé cette inspection.

Dans leur communiqué commun, les membres du G8 se bornent donc à préciser qu'ils restent "déterminés" à trouver "une solution politique à la crise, basée sur une vision d'une Syrie démocratique" qui comprend toutes les parties au conflit.

En Syrie, la guerre se poursuit, notamment autour de Damas, où les troupes du régime tentent d'écraser les bastions rebelles, selon une ONG syrienne. Depuis le début du conflit, 93.000 personnes ont été tuées selon l'ONU et 1,6 millions sont réfugiées.

Par Typhaine Morin

France Info - 18/06/13

Commentaires

  • "basée sur une vision d'une Syrie démocratique", en clair islamiste avec l'extermination des chrétiens. Manuel GAZ en salive d'avance et il ne peut rien refuser à sa femme !

  • Cet homme doit "détonner" dans ce concert de chiffes molles et de loques humaines (bas roseau / van fripouille) : il frappe du poing sur la table et ces fiottes démocratiques lui mangent dans la main .
    Veuillez ne plus me compter à dater de ce jour parmi les Occidentaux , j' ai bien trop honte d' avoir pour dirigeants des bas roseau et sa grosse commission mondialiste , Hollande et surtout le répugnant (dé)Cameron!

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