L'armée américaine faisait miroiter un paradis terrestre à ses soldats pendant la Seconde Guerre mondiale, leur promettant que leur courage serait récompensé en nature par de lascives jeunes femmes une fois débarqués en France, au pire contre de l'argent:
«Les prix pour la “marchandise moyenne”, c'est de cette façon que le journal des GI Panther Tracks menait l'enquête à l'époque, démarraient à 150 francs; pour les services de femmes particulièrement capricieuses et de toute beauté, il fallait s'acquitter de 600 francs. Les Françaises étaient négociées entre soldats américains en tant que “cold cuts”: «tranche» –des morceaux de viande vivants, plus ou moins chers.»
Le journal de l'Armée américaine, Stars and Stripes, expliquait aux GI comment prononcer des phrases telles que «Tu es belle!» ou «Est-ce que tes parents sont à la maison?», tandis que le magazine Life présentait à l'époque la France comme «un gigantesque bordel dans lequel [vivaient] 40 millions d'hédonistes».
Comme l'explique Die Welt, les soldats américains sont vite passés aux yeux des Français du statut de libérateurs à celui d'occupants:
«Les Américains sont devenus encombrants lorsque leur argent, leurs bas en nylon et leurs cigarettes ne suffisaient plus à faire oublier l'humiliation d'être à nouveau livrés au bon vouloir d'un vainqueur.»
De nombreux viols ont été commis. Comme le rapporte le quotidien américain The New York Times, qui consacre lui aussi un article à ce sujet toujours tabou aux Etats-Unis, le maire du Havre, à l'époque, s'était plaint auprès de l'armée américaine du comportement des soldats, dénonçant «un régime de terreur», «imposé par des bandits en uniforme».
Des révélations qui ternissent une fois de plus la réputation des soldats de l'armée américaine, aujourd'hui au cœur d'un scandale depuis qu'un rapport du Pentagone a révélé que 26.000 militaires avaient été victimes d'un «contact sexuel non sollicité» en 2012. Car, comme le rappelle Atina Grossmann, auteure de Jews, Germans and Allies: Close Encounters in Occupied Germany, l'Histoire n'a retenu qu'une image très valeureuse des alliés américains:
«L'histoire standard, c'est que les Soviétiques étaient les violeurs, les Américains étaient les fraterniseurs et les Britanniques étaient les gentlemen.»
Slate.fr - 20/06/13
Commentaires
Nous nous doutons que les stéréotypes comportent une part de vérité .
J'ai toujours entendu mes parents , après avoir reconnu le courage des troupes US venues nous prêter main-forte en 1917 ( traduction : prolonger la guerre au profit des marchands de mort ), ajouter :
"Ils avaient vidé les prisons . Ce n'était que de la racaille "
Le phénomène s'est reproduit avec les faux libérateurs de 1944 .
La " common decency " m'interdit de rapporter l'impression que leur firent les glorieux héros du " colonel " Rol-Tanguy et les hordes africaines de la 2° D.B.
Après LHLPSDNH, ont donc succédé les heures les plus noires !
« 26.000 militaires avaient été victimes d'un «contact sexuel non sollicité»
Qu’est- ce à dire ? Ce sont les militaires américains qui se font violer, maintenant ? j’en connais certains qui vont s’engager, dans cette armée !
Les soldats allemands avaient incontestablement plus de tenue ! Les violeurs étaient fusillés ! 1945 n'était que le début du "bordel" amené par les US ! On sait où la ""libération"" nous a menés !
n oublions pas que nos "amis" ont bombardé Marseille le 27 mai 1944 , j avais 4 JOURS ! , mon "coin" préféré , saint-charles na tional , a eu plus de 6000 mORTS!! à ce propos , l attitude des yankees , j ai gardé en souvenir ,je vous "jure" que ce que j écris en VRAI....ces paroles entendues il y a quelques dizaines d années....venant de la Directrice d une école maternelle Belle de Mai , l école étant réquisitionnée par les américains et les Nazis ,tour à tour , "les américains me parlaient à moi directrice ,avec les pieds sur la table ,selon la mode américaine ,alors que les officiers de l armée allemande , qui elle aussi avait occupé l école , , m avait parlé avec une extréme politesse , avec une attitude moins vulgaire que les américains :pas de pieds sur la table......GAUTHIER MICHEL , parents instituteurs en cette periode
Les GI's Américains sur le sol Européen, ont notablement violé en Angleterre, en France, et en Allemagne.
Des estimations très vagues, donnent 3000 femmes violées en France, à peine moins en Angleterre, et 4 fois plus en Allemagne (côté US du moins)
Il n'y a qu'en Allemagne, ou ce n'était pas considéré comme un crime, parce que c'était "l'ennemi".
85% des viols de l'armée Américaine, ont été commis par des noirs, en réunion.
J'ignorais que les femmes Françaises étaient quasiment présentées comme des putes et servaient de carotte tendue par les médias Américains à des "NG2" de base. Pays de cons.
Il y a des militaires femmes!
Dirk: soyons justes: les Américains en ont pendu quelques-uns en Normandie...
raul: mais c'est vrai qu'ils prennent toujours les femmes françaises pour des putes! Ca n'a guère changé; les Françaises dans leurs fantasmes de puritains sont des femmes "faciles"!
@ raul: en Italie, les soudards américains ont violé les femmes sans se gêner, notamment de pauvres religieuses! La plupart étaient des Blacks.
A Marseille, invasion de GI' Blacks: c'était la PEUR! Même dans les bordels!
Les femmes du sud sont "chaudes" n'est-ce pas? Autre idée reçue... US GO HOME sur tous les murs!