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Hongrie : les institutions européennes de plus en plus allergiques au verdict des urnes

 

Viviane Reding, en Autriche, en 2005.

Viviane Reding, en Autriche, en 2005.

Parallèlement, lors d’une rencontre du Groupe Bilderberg les 6-9 juin à Hertfordshire en Grande-Bretagne, la vice-présidente de la Commission européenne à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté, Viviane Reding, aurait déclaré, selon le quotidien hongrois « Magyar Nemzet », qu’elle n’hésiterait pas à remettre en cause le résultat des prochaines élections législatives en Hongrie et qu’elle allait s’appuyer sur les mouvements d’opposition de gauche pour cela. Si cette affirmation a été démentie par la  Commission européenne et par l’intéressée elle-même, le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung indiquait qu’une part croissante des commissaires européens étaient en faveur d’une procédure de sanction contre la Hongrie au titre de l’Article 7 du Traité UE, ce qui pourrait vouloir dire la suspension des droits de vote de la Hongrie au sein du Conseil. Une procédure prévue également par le rapport « Tavares » qui vient d’être approuvé par la commission parlementaire. Outre le vote nécessaire du Parlement européen en assemblée plénière, il faudra toutefois à la gauche européenne anti-Orbán convaincre tous les États membres de voter en faveur des sanctions contre la Hongrie pour que celles-ci puissent être adoptées. Un vote unanime du Conseil en la matière est hautement improbable car certains pays n’approuvent pas ces attaques répétées contre la majorité et le gouvernement que le peuple hongrois souverain s’est choisis.

Il n’empêche que Viviane Reding, outrepassant ses prérogatives de Commissaire européen, se distingue au sein de la Commission par sa campagne agressive contre le gouvernement de Viktor Orbán. Cette Luxembourgeoise de 62 ans s’était aussi fait remarquer en France par ses propos outranciers contre le gouvernement français lors des expulsions de Roms (qu’elle comparaît à la politique nazie) et par son tweet après la défaite de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles : «Une France de la justice, enfin !».

Partout en Europe, la gauche et la fausse droite semblent de plus en plus irrités par ce gouvernement conservateur hongrois qui non seulement parvient à réduire les déficits (la Commission européenne s’apprête à abandonner la procédure pour déficit excessif à l’encontre de la Hongrie) et à renouer avec la croissance, mais en plus continue de dominer dans les sondages : un sondage Ipsos réalisé entre le 8 et le 15 juin donne 49 % d’intentions de vote au Fidesz contre 27 % pour les socialistes, 12 % pour les nationalistes du Jobbik et 8 % pour la coalition gauchiste « Ensemble 2014 ».

Nouvelles de France - 24/06/13

Commentaires

  • Les mondialistes, et en particulier l’UE, ont une vision un peu particulière de la démocratie : si les résultats des élections ne leur conviennent pas, ils annulent les élections !

  • L'UE arrive de moins en moins à masquer son orientation totalitaire. L'URSS est morte, mais l'Union Soviétique Européenne a pris le relais, de manière bien plus efficace. L'immonde Barroso, ex responsable des étudiants maoïstes au Portugal a fait ses études aux USA, financées par la CIA. Si on sait pas cela, on ne peut comprendre l'orientation de l'UE et de ses (bien nommés) "Commissaires", comme cette Viviane Reding !
    Traquer des "fascistes" fantasmatiques, est finalement le meilleur moyen de faire accepter le totalitarismes mou.
    "L'avenir, c'est une botte très molle qui écrasera un visage qui ne se rend compte de rien." G.Orwell

  • @ Dirk: le génie d'Orwell!

  • cette femme ne relaie que les directives de ses maitres occultes , d,ailleurs elle doit étre grassement payé pour çà !!!
    salutations.

  • Je trouve inadmissible la position de Madame Reding.
    La Hongrie est un État démocratique, avec un gouvernement élu de 2/3.
    En lisant des critiques a formulé par Madame Reding, je le regrette qu'elle sans aucun diplôme universitaire de droit est commissaire européenne.
    Elle doit s'en tirer les conséquences et partir rapidement si elle n'est pas d'accord avec son parti. / En fait, le même dans lequel se trouve Monsieur Orban. /

  • @ salamander: les commentaires doivent être rédigés en français pour être publiés. C'est la moindre des politesses...

    J'en profite pour signaler que les commentaires truffés de fautes d'orthographe (alors qu'il y a un correcteur d'orthographe) ne seront plus publiés.

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