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Le soutien du député Jacques Bompard au prisonnier Nicolas

 

M. Bompard, député du Vaucluse, a voulu visiter hier la cellule de Nicolas, prisonnier politique, mais l’accès ne lui a pas été rendu possible.

Voici le communiqué que l’on peut lire sur le site du député :

Jacques Bompard s’est rendu cet après-midi à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Il avait demandé à visiter la cellule de Nicolas Bernard Buss, détenu pour raisons politiques en raison de son opposition à la loi Taubira. La direction de la prison a refusé au motif que le dossier de Nicolas était « en cours d’instruction » et qu’il était « au secret ». Jacques Bompard s’étonne de cette réponse, alors même que Nicolas a été condamné mercredi dernier à quatre mois de prison dont deux mois fermes avec mandat de dépôt.

Par ailleurs, Nicolas était détenu jusqu’alors dans le bâtiment D4 de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, bâtiment qui est très vétuste et insalubre. Il ne disposait ni de savon, ni de papier toilette, n’avait pas pu se doucher depuis le début de sa garde à vue il y a neuf jours et n’avait droit à aucune promenade alors que le Code de procédure pénale prévoit une promenade quotidienne d’une heure. Avant la visite du député, Nicolas a été transféré dans le bâtiment D3 qui est neuf et dans lequel chaque cellule dispose d’une douche. Les conditions de détention de Nicolas devraient donc s’améliorer et tel était le but de la visite.

Encore une fois, Jacques Bompard est scandalisé de la différence de traitement, selon qu’il s’agisse d’un militant de La Manif Pour Tous ou d’un casseur du Trocadéro.

L’action du député a donc permis une évolution significative des conditions de vie de Nicolas : il est passé d’un bâtiment insalubre à un bâtiment neuf.

Toutefois, il ne s’agit pas de relâcher la pression : Nicolas serait toujours à l’isolement ce jour, selon nos informations.

 

Le Rouge et le Noir - 26/06/13

 

Commentaires

  • Dans l’histoire du Xxème siècle, on ne connaît que deux pays où se pratiquait la mise au secret de prisonnier poitique comme Nicolas : l’URSS et La Chine !

  • Cher abad, ils vont trop loin. Ici, à Marseille, les personnes les moins "concernées" en parlent et s'indignent.

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