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Face au grand remplacement, le retour au pays, par Damien Rieu

Ecrit le 3 juil 2013 à 17:30 par Damien Rieu

 

Damien Rieu

Lorsque l’on parle d’immigration entre gens « conscients », il n’est pas rare de constater un scepticisme surprenant quant aux solutions à apporter au « Grand remplacement ».

Untel, intraitable pessimiste, pense que « nous n’avons plus le choix », qu’il est « trop tard » et que de toutes manières le combat contre l’immigration massive est perdu d’avance. Il préconise donc de s’enfuir au Québec – qui n’est plus épargné –, en Thaïlande ou bien dans le fond d’une vallée perdue, en espérant des jours meilleurs. Dont on ne comprend pas bien comment ils pourraient arriver.

Un autre vous expliquera « qu’il est toujours temps de les franciser » par la conversion religieuse ou républicaine, et qu’il a des exemples parmi ses proches « d’amis maghrébins qui chantent La Marseillaise et/ou fréquentent des paroisses tradis ».

Ce discours, que je pensais vaincu depuis des années par la réalité, je l’ai pourtant entendu il y a peu, de la bouche d’un professeur de banlieue dans un cercle de conférence lyonnais proche de la droite forte.

Continuer à défendre cette assimilation, c’est pourtant avoir deux épisodes et 40 ans de retard. L’échec de l’assimilation (abandon de l’identité d’origine) des années 70 précède l’échec de l’intégration des années 90 (assemblage des deux identités) auquel succède la diversité (exaltation de l’identité d’origine) des années 2000. On sait malheureusement comment se terminent le plus souvent ces juxtapositions hasardeuses de populations hétérogènes…

Et puis, c’est aussi oublier que cette assimilation était envisageable à une époque où l’immigration n’était pas encore un phénomène démographique ou familial de masse mais bien une démarche individuelle de travailleurs volontaires.

Ainsi, les derniers soldats républicains de l’assimilation se basent sur une  réalité élitiste ô combien anecdotique, ou du moins en décalage complet avec la démarche psychologique inverse largement adoptée par la plupart de nos hôtes : le communautarisme francophobe et revanchard. De ce fait, c’est le croissant plutôt que la croix qui orne depuis longtemps la poitrine de ceux qui ont toujours préféré la coiffe d’un hijab ou d’un kufi au bonnet phrygien.

Croire que l’on peut inverser cette réalité, c’est au mieux perdre son temps, au pire marquer contre son camp. Plus grave pour les « intellectuels » ou « responsables » : c’est mentir à son camp !

Entre ceux qui ont déjà baissé les bras – ils sont nombreux, et les derniers irréductibles de l’assimilation – beaucoup moins, n’y aurait-il personne pour conjuguer le passé au présent et comprendre qu’il reste encore une solution au « Grand Remplacement »?

Des précédents historiques de retour au pays

Parmi les défaitistes, beaucoup ont pourtant la clef dans leur propre histoire familiale. Pas celle de leurs lointains ancêtres non, celle de leurs parents ou de leur grands-parents. Celle des pieds-noirs, qui ont dû, du jour au lendemain, quitter une terre qui n’était plus la leur, puisque ni les lois, ni les armes, ni les dieux ne pouvaient les protéger du cercueil.

On peut également citer le triste épisode de la « Partition des Indes » de 1947, qui vu 12,5 millions de réfugiés choisir entre le dominion du Pakistan et l’Union indienne au motif de la religion.

Ces cruels événements montrent bien que, dans l’histoire récente, des mouvements de retour au pays ont bien eu lieu, sans aucun autre souci que la survie, bien loin des tracas législatifs, du « qui a construit quoi » et des questionnements philosophiques sur le nombre de générations qui vivaient pourtant sur cette terre.

La manière (atroce) dont s’est fait ce retour au pays n’est évidemment pas un exemple pour nous. D’une part car il est issu d’une conflit sanglant, que nous comptons bien épargner à nos descendants en le désamorçant à temps, et d’autre part car il s’est fait dans la précipitation, et donc le tragique.

Le divorce à l’amiable aujourd’hui, plutôt que le drame familial demain

Faisant le constat que :

- toutes les tentatives de société multiculturelles ont débouché sur des conflits (et donc, à terme, à la disparition de l’un des protagonistes),

- toutes les solutions de vivre-ensemble (assimilation, intégration, diversité) n’ont fait que retarder le conflit et ont fini par lamentablement échouer,

nous pensons qu’il est préférable pour chacune de ses composantes de se séparer à l’amiable avant d’en arriver à des drames humains (tensions, haines et guerres interreligieuses ou ethniques, agrémentées de conflits socio-économiques et d’éventuelles ingérences/manipulations étrangères) comme l’histoire en compte tant.

Prendre conscience de l’importance de choisir le moindre mal, c’est agir avec pragmatisme et réalisme, pour la paix. L’inverse, c’est entraîner, par mauvaise foi ou idéologie mais le plus souvent par inconscience, les différents peuples dans la haine et le conflit. C’est-à-dire la guerre. S’ils en veulent, pas nous.

Cette séparation nécessaire peut s’envisager par la mise en place du dispositif de retour au pays. Une mesure accompagnée par un dispositif complet comprenant :

-  La lutte totale contre l’immigration clandestine (les clandestins, les réseaux mafieux, les entrepreneurs, les bailleurs – c’est à dire la totalité de la chaîne).

- La fin des pompes aspirantes de l’immigration comme les aides sociales.

- Le droit rétroactif de la nationalité, avec un moratoire sur les naturalisations des 20 dernières années (étude au cas par cas).

- La fin de la binationalité.

- fin du harcèlement judiciaire envers les entreprises, agences immobilières sous prétexte de « lutte contre les discriminations » et retour à la liberté de choix total.

- la reconnaissance officielle de l’existence des communautés extra-européennes sur notre sol et pourquoi pas la mise en place d’un dialogue avec leurs représentants respectifs (mettant fin au mythe de la république une et indivisible en conflit avec le réel depuis longtemps).

- La construction de partenariats avec les pays d’origine pour s’assurer que le retour des immigrés extra-européens se fasse dans des conditions optimales, à l’instar des accords italo-africains signé début 2010 par le ministre de l’Intérieur de la Ligue du Nord, Roberto Maroni.

- Dans cette lignée, le soutien des campagnes anti-émigration actuellement mené par de nombreux États, soucieux d’en finir avec une jeunesse (dans lequel l’état a parfois investie des années en éducation ou en santé) qui n’a pour seul espoir que le départ vers l’Europe.

- Enfin, l’interdiction du financement public et étranger des lieux de culte musulmans qui inviterait ces derniers à rejoindre une vraie Terre d’Islam, plus adaptée à les accueillir.

Mais il y a un point que nous ne pouvons négliger : si les immigrés extra-européens sont venus en Europe, ce n’est ni pour la beauté des paysages ni par amour de notre civilisation mais uniquement par survie, ou au moins par l’espérance de trouver chez nous de meilleures conditions de vie, que cela soit vrai ou totalement fantasmé.

Toute politique de retour massif  au pays négligeant cet aspect, c’est-à-dire n’assurant pas des conditions de vie dignes pour ceux qui repartiraient, ne pourrait se faire que par la force, entraînant des souffrances inutiles à chacune des parties concernés. Ce serait donc contraire à notre objectif : la coopération au bénéfice de chacun.

Ainsi, pour être aussi efficace qu’humain, le retour au pays doit être accompagné moralement et matériellement.

Je comprends les nombreuses réticences de ceux qui s’indisposent à l’idée d’une nouvelle dépense, de taille, dans un contexte de crise. Mais en réalité cette dépense n’est qu’un investissement sur les économies réalisées grâce au départ des populations extra-européennes. La baisse du chômage, de l’insécurité et du coût des prestations sociales ou de santé compensera largement, à terme, cette dépense. Quant au montant de l’enveloppe accordée, il pourrait, par exemple, être équivalent au coût moyen des populations extras-européennes dans notre pays sur une période de X années.

Avec cette somme, les volontaires pourraient à la fois s’assurer des conditions de vies équivalentes (voir meilleures) que chez nous, et en plus, participer au développement économique de leur pays respectifs, entraînant un appel d’air inversé. Un bonus familial pourrait également être de mise.

« C’est impossible ! »

Vous allez donc être surpris d’apprendre… qu’il existe déjà un début de retour subventionné au pays dans le micro-dispositif actuel de lutte contre l’immigration. Il est discrètement dissimulé dans le droit français. Son nom ? L’aide au retour.

Proposé par l’Office Français de l’immigration et de l’intégration, il s’adresse « aux étrangers en situation irrégulière ainsi qu’aux étrangers sans ressources qui souhaitent regagner leur pays. » Évidemment, notre proposition d’aide au retour au pays n’aura pas la clémence de s’adresser aux étrangers en situation irrégulière. En effet, contrairement aux autorités actuelles, nous n’avons pas encore oublié qu’ils étaient délinquants. Néanmoins, nous pouvons imaginer, dans le contexte où, bien sûr, nos idées auraient triomphé dans les urnes (et donc dans les esprits), qu’il s’adresse aussi aux extra-européens binationaux et aux extra-européens en général.

Ce programme actuellement co-financé par le Fond européen pour le retour est donc la preuve que nous n’inventons rien, et que le principe du retour au pays n’est ni dénué de sens, ni absent de toute réalité. Évidemment, il reste à l’améliorer, le promouvoir pour l’intégrer au débat, et en faire l’un des principaux enjeux politiques de demain.

Retrouvez Damien Rieu sur Twitter : @damienrieu

Nouvelles de France

 

Commentaires

  • Tout ce programme est fort raisonnable . Il n'a pas la moindre chance d'être jamais appliqué .
    Pourquoi cela ?
    Tout simplement parce que nos " politiques " s'ingénient à faire naître des conflits pour se présenter au moment opportun avec une solution qui n'en est pas une .
    Ce sont des pompiers pyromanes !
    Est-il besoin d'ajouter qu'ils ne résolvent rien et que tel n'est pas leur rôle .
    Ils asservissent leur pays à la finance apatride . Normal , c'est elle qui les paie . Ils ne seraient rien sans elle .
    Last but not least , le programme ci-dessus présenté ignore totalement le péril redoutable que la déferlante démographique venue des pays sous-développés nous fait courir .
    Le temps n'est plus où le général de Gaulle répondait brutalement à un journaliste qui désignait le danger :
    " Nous avons des armes pour y faire face ".
    Le général ne versait pas dans la sentimentalité débile . Il répondait d'ailleurs comme bien des responsables de tous les horizons capables de cerner le problème .
    Une preuve parmi d'autres : le débat Khrouchtchev-Mao .
    - les résultats de l'éthologie sont sans appel :
    seul un animal malade tolère la présence d'un rival sur son territoire .
    Est-il besoin d'être devin pour prévoir son sort ?
    Regardez Dmitry Demushkin pour vous instruire !

  • bien le retour au pays , comme avec les roms qui revenaient après avoir empoché l,enveloppe qu,ils trouvaient d,ailleurs trop légére !!
    donc le fait pour un (candidat ) au départ ayant touché une certaine somme pour qu,il investisse dans son pays (ce qui n,est guére évident), et tout cela financé par le citoyen lambda me parait aléatoire !!
    vu la misére et la corruption qui régne en maître sur nombre de pays dont l,Afrique , et que l,europe présente des avantages divers , le flot ou le torrent n,est pas prés de se tarir !
    d,ailleurs ceux ou celles qui reviennent au bled définitivement ou pour les vacances , ce sont ou celles qui ont réussi!!
    la situation est inxetricable , et l,avenir incertain !!
    mais nul n,est prophéte en son pays . . .!!
    salutations.

  • Très bonne analyse de Damien Rieu.C’est à peu près ce que préconisent le FN et JMLP depuis plus de trente ans.
    Le fond du problème est que l’immigration n’est pas voulue par les immigrés eux-mêmes, c’est au contraire la volonté de deux grands lobbies qui ont organisé cette immigration dans le but plus ou moins avoué de détruire les peuples européens. Leur propagande est si forte que dans leur grande majorité, les gens n’osent pas voir la vérité et encore moins approuver les mesures, si minimes soient-elles contre cette immigration. Donc, en premier lieu il faut s’attaquer à ces lobbies et les mettre hors d’état de nuire !

  • La présentation est claire.
    C'est un projet plutôt bien pensé dans la formulation.
    Sans vouloir être un briseur de rêves dans cette période abominable, mais je n'y crois pas du tout.
    Et justement parce que Damien écarte d'amblée un élément primordial.

    Aujourd'hui, habitués à la douceur de nos contrées, beaucoup de ces immigrés justement n'échangeraient pas ce qu'il faudra bien finir par comprendre être sinon le plus beau, du moins sans aucun chauvinisme, l'un des plus beaux pays du monde, contre une terre pourrie, trop aride ou trop humide, dans une culture d'arriérés, à la modernité néanderthalienne.

    Le climat justement y est excellent, la terre riche et stable, les habitants y sont pacifiques, le niveau de vie y est bon, son armement lui assure une certaine sécurité vis à vis de ses voisins.
    A l'heure d'une terre surpeuplée, ceci est quasiment sans prix.
    Et cela a un poids considérable.

    Admettons que la proposition de Damien soit un énorme succès et que 5 à 7 millions d'étrangers (c'est déjà énorme) de nationalité ou de naturalisation Française acceptent de quitter la France avec ce système d'aide intelligent (la suppression des aides sociales, ça aidera beaucoup ..).
    Il en restera 8 à 10 millions toujours très prolifiques.

    Il faudrait coupler au système proposé par Damien, d'autres motivations au départ, qui sont probablement moins étudiées et moins réalistes spontanément (sans approfondissement des moyens à mettre en œuvre pour les déployer), mais qui seules auraient assez de force pour imposer un reflux -contraint-.
    Des solutions peut être moins "démocrates" au sens actuel du terme (qui ne veut plus rien dire), moins "droits de l'homme".
    - Dans un premier temps, une annulation rétro active de la nationalité Française donnée aux personnes qui se sont invitées en France au cours des 40 dernières années, et à leurs descendants. Un signal fort pour dénoncer la trahison des élites, est capital.

    Dans un second temps, la mise en place d'une politique, totalement hostile à toute forme de communauratisme, et l'autorisation de culte exclusive réservée à la religion chrétienne, au détriment de toutes les autres.

  • @ parvus: eh oui, il y a le risque énorme du "retour au pays", c'est-à-dire LE NÔTRE !

  • @abad

    Il faut malgré tout dire que les Pays devenus indépendants et parmi eux celui que les Pieds-noirs, nos frères, ont dû quitter pour ne pas se faire gauller, sont dans la misère comme l'a bien démontré Dalila Kerchouche, fille de Harki dans une vidéo pertinente et instructive sur l'accueil chaleureux que le système charlot leur a réservé, et la pauvreté dont hérité les populations indépendantes bernées par des mirages de prospérité annoncée.
    Les lobbies ont ainsi fait coup double, la faim fait sortir les affamés par ces artifices bien calculés.

  • "terre pourrie par dame nature ou pourrie par de vrais pourris ?

    Outre le renvoi massif des cpf, la vraie solution réside dans un contrôle démographique draconien ainsi dans la suppression totale du regroupement familial .
    La limitation des AF et autres avantages sociaux / fiscaux à 3 enfants portera aussi un rude coup .

  • @ turigol: il y a aussi des riches en Algérie qui se sont enrichis chez nous! Mais il y a aussi là-bas la répression, une police armée de longues matraques, impitoyable aux voyous, et les prisons ne sont pas celles de Taubira! Ils se font tous enterrer en Algérie (les consulats d'Algérie s'occupent de tout), mais ils n'y retourneront pas vivants... Pas si bêtes!
    La seule solution, c'est couper les vivres aux non-nationaux.

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