Pour parvenir à pourvoir les postes ouverts, le ministère est contraint d’abaisser dans certaines académies jusqu’à 4/20 la barre d’admissibilité aux concours.
Suite à la promesse présidentielle d’embaucher 60 000 personnels de plus en 5 ans. les académies ont été contraintes de baisser le niveau d’admissibilité aux concours, notamment pour le premier degré, car "si la barre était à 10/20, nous ne pourrions recruter que quelques centaines de candidats!", se désole un haut fonctionnaire.
Pour les concours de professeurs des écoles (PE), pour la session extraordinaire de 2014, la barre d’admissibilité est fixée à 4/20 à Créteil, 5/20 à Paris, 4,5/20 à Versailles, et 7/20 à Strasbourg.
19 413 postes ont ainsi été ouverts aux concours pour la session 2013. Pour la session extraordinaire de 2014, 8 500 postes étaient ouverts dans le premier degré et 10 750 dans le second degré.
Cependant, même en baissant la barre d’admissibilité, près de 2000 postes n’ont toutefois pu être pourvus cette année aux concours 2013.
Sources : L’Express / Le Journal du Siècle
Commentaires
Un aspect de notre déconfiture !
Je n'ose pas comparer les instituteurs qui me formèrent à ces professeurs des écoles .
Toute cette catastrophe a été soigneusement préparée .
- à l'attention de Nelly : mon fils vient de réussir le CAPES d'Anglais . Il ne restera pas en rade comme presque tous ses camarades de l'école primaire .
Veuillez agréer mes pensées amicales et soyez assurée que je lis toujours vos communications avec intérêt .
j,espére que cet abaissement ne se retrouvera pas dans certains domaines comme le médical , la recherche etc. .etc . .!!
on file à grande vitesse vers le néant . .!!
salutations.
4 sur 20 c'est déjà beaucoup pour certaines chonces pour la Fronce !
@ téléphobe: on dit qu'ils ont inventé le zéro!
Albert,
Mes felicitations a votre fils! Vous avez raison d'etre fier de lui.. Il a de qui tenir.
Je suis toujours vos commentaires avec beaucoup d'interet et cela depuis longtemps...avec ma sincere amitie!
@Gaelle : a propos du zéro, je vous propose le texte suivant de Lanza del Vasto, un de mes préférés :
" ... l arithmétique et l algebre sont des sciences indiennes transmises jusqu a nous par les Arabes avec 10 siecles de retard.
Les Indiens ont inventé le zéro... l Orient n a jamais produit de perle plus précieuse. C est grace a ce trou du moyeu que tourne la roue admirable des chiffres ...
Le systeme ne s imposa en Europe qu a l aube des temps modernes et ne fut pas la moindre raison du développement des sciences occidentales. Archimede ou Apollonius de Perge devaient prencher leur tete toute une nuit sur telle opération ... dont un écolier d a présent vient a bout en un quart d heure. Encore au XVeme siecle, on n enseignait dans les hautes écoles de France d autre opération que l addition et la soustraction , il fallait, pour apprendre la multiplication, recourir aux célebres universités d Italie .... les marins genois qui furent les premiers a utiliser les chiffres (arabes, de la transciption latine du mot arabe zephira, cifra), se virent accusés d utiliser un langage secret ... les gens regarderent longtemps avec aversion ces chiffres qualifiés d arabes et suspects comme tels". (LdV : Le pélerinage aux sources)
Merci, Décée, pour ces précisions et pour le beau texte de Lanza del Vasto.
(Je savais que le zéro venait des Indiens et non des Arabes, mais je voulais répondre de façon amusante et ironique au commentaire de téléphobe! - D'ailleurs, au lycée, j'avais appris que le zéro était une invention arabe. C'est plus tard, par moi-même, que j'ai découvert que le zéro venait en fait des Indo-aryens.)
@ Gaelle : nous sommes bien aise tout de meme de faire nos opérations avec les chiffres arabes plutot que nos multiplications et surtout divisions a grand diviseur avec les chiffres romains !
Effectivement 4/20 c’est beaucoup de mander à tous ces illettrés !
A Gaëlle : ce sont bien des zéros !
@ Décée: bien sûr! Ce n'est pas moi qui dirais le contraire! Mais comme je compte très mal, j'emploie la calculette depuis qu'elle existe! Le calcul mental n'est pas mon fort, alors que mon père et ma mère calculaient très vite. Cette aptitude ne doit pas être héréditaire. A l'école primaire, je n'avais cependant aucune difficulté avec les (anciens) problèmes de train ou de robinet.