Tension aux Bâtes et dans les quartiers sud à Dreux : les faits font suite à la garde à vue d’un jeune, présumé impliqué dans une affaire de vente de stupéfiants. Les policiers, cibles de réactions hostiles, ont préféré fermer puis évacuer le commissariat.
Premier acte, jeudi : une patrouille de police croise, aux Bâtes, un jeune remis en liberté la veille dans une affaire de stupéfiants, avec une convocation devant le tribunal. Face à une attitude jugée provocante, les fonctionnaires tentent de l’interpeller. Mais l’un des deux policiers est bloqué par des passants, qui prennent ensuite la fuite, comme le suspect.
Le fuyard est retrouvé, dans l’après-midi, par une autre patrouille. Sa rébellion conduit les policiers à user d’une certaine fermeté pour l’interpeller. Plusieurs personnes jettent des cailloux, l’une d’elles est interpellée. L’usage de la force par la police sera jugé excessif par des témoins et par la mère de famille. Elle se rend, avec d’autres personnes, au commissariat de police vers 17 heures. Pour éviter tout débordement, le commissariat est fermé et évacué.
Deuxième acte: vers 19h30, d’après le récit des policiers, le conducteur d’une Citroën C3 emprunte un sens interdit après avoir vu une patrouille. Les policiers usent d’une herse pour le stopper.
La voiture de police caillassée
Le véhicule est abandonné avec deux pneus crevés et le conducteur se réfugie rue Emmanuel-Sebille où il est intercepté. Il s’agit d’une personne de 19 ans, domiciliée aux Oriels. Au sortir de l’immeuble, les forces de l’ordre se retrouvent face à l’attroupement d’une cinquantaine de personnes dont certaines jettent des cailloux. Un véhicule de police est touché par deux projectiles. Les policiers font usage de flash ball et de grenades lacrymogènes. Le jeune interpellé la veille aux Bâtes sort de garde à vue.
Troisième acte : hier matin, la mère de famille est interpellée à son domicile des Bâtes, ainsi que l’un des jeunes, âgé de 25 ans, ayant caillassé les policiers dans le quartier des Oriels.
Le jeune des Bâtes qui sortait de garde à vue et celui qui avait jeté des cailloux sur le même théâtre d’opération, ont été présentés au juge.
La mère de famille sera convoquée devant le tribunal, fin novembre, pour outrage, récidive, et incitation à l’émeute. Le jeune interpellé pour jet de cailloux, rue Emmanuel-Sebille, était encore, hier, en garde à vue, procédure pouvant être prolongée.
L'écho républicain - 04/08/13
Commentaires
pour éviter des provocations conduisant à des émeutes dans les banlieues fleuries , et afin que les joyeux compagnons puissent s,ébattre en toute tranquillité, la solution est de fermer les commissariats . .!!
ha bon . . le sieur Valls n,est point d,accord. .!!
la féte va donc continuer . .!!
salutations.
La police fait semblant de faire quelque chose pour endormir les bobos-gogos, mais, en réalité, ces gangsters ne sont nullement inquiétés.
Lisant un tel récit on se dit que ce n’est pas l’interpellation qui dégénère, mais le peuple de France qui accepte ces violences sans broncher, pire : ceux qui oseraient critiquer cette lâcheté sont immédiatement et très lourdement condamnés pour « xénophobie, racisme, anti-sémitisme, négationisme, etc » : Fermez le ban !
Pauvre France... Comment notre pays a t-il pu évoluer de cette façon jusqu'à tolérer l'intolérable? Notre Police fait rigoler toutes ces parasites (et ça ne va pas s'arranger avec la mesure phare du matricule et du site internet pour dénoncer des "mauvais" flics), pendant ce temps notre justice les laisse dehors.
Militons vite pour le retour de la baffe dans la gueule! (et plus si affinité...)