Par Leparisien - Il y a 1 heure 42 min
Après une semaine de scandale, le pédophile espagnol, dont la grâce a été annulée par le roi du Maroc, a été arrêté en Espagne. Le roi Mohammed VI a également révoqué ce lundi le directeur de l'administration pénitentiaire, après les protestations qui ont suivi cette grâce. «L'enquête a conclu que ladite administration, lorsqu'elle a été sollicitée par le cabinet royal, a transmis par inadvertance des informations erronées de la situation pénale de l'intéressé», précise le Palais royal.
Daniel Galvan, un pédophile espagnol âgé d'une soixantaine d'années, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs, avait été gracié mardi dernier. Sa libération avait provoqué une vague de colère au Maroc, où l'opinion publique s'interrogeait sur la façon dont cet homme avait pû être inclus dans la liste des bénéficiaires de la grâce royale. Face à la colère des Marocains, le roi a fait marche arrière, évoquant une décision «à caractère exceptionnel».
Madrid avait demandé au Maroc le transfert du pédophile grâcié
Le gouvernement espagnol a proposé au Maroc 48 noms de prisonniers, parmi lesquels «une liste de 18 prisonniers en demandant à ce qu'ils soient graciés et une autre de 30 noms demandant qu'ils soient transférés en Espagne afin d'y purger leur peine. Galvan figurait dans cette seconde liste», selon une source proche du dossier. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a cependant souligné que «la décision de grâcier les prisonniers espagnols a été prise par les autorités marocaines».
Selon les médias officiels marocains, cette grâce royale a été accordée à 48 prisonniers espagnols au nom de l'excellence des relations entre l'Espagne et le Maroc, quelques jours après une visite du roi Juan Carlos au Maroc au mois de juillet. La Maison royale d'Espagne a assuré lundi n'avoir «rien à voir avec l'élaboration d'aucune liste», ajoutant que le roi, lors de son voyage, s'était seulement intéressé à «la situation» des détenus espagnols et avait demandé que l'un d'eux, malade, puisse être transféré en Espagne pour y purger sa peine.
Daniel Galvan, un pédophile espagnol âgé d'une soixantaine d'années, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs, avait été gracié mardi dernier. Sa libération avait provoqué une vague de colère au Maroc, où l'opinion publique s'interrogeait sur la façon dont cet homme avait pû être inclus dans la liste des bénéficiaires de la grâce royale. Face à la colère des Marocains, le roi a fait marche arrière, évoquant une décision «à caractère exceptionnel».
Madrid avait demandé au Maroc le transfert du pédophile grâcié
Le gouvernement espagnol a proposé au Maroc 48 noms de prisonniers, parmi lesquels «une liste de 18 prisonniers en demandant à ce qu'ils soient graciés et une autre de 30 noms demandant qu'ils soient transférés en Espagne afin d'y purger leur peine. Galvan figurait dans cette seconde liste», selon une source proche du dossier. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a cependant souligné que «la décision de grâcier les prisonniers espagnols a été prise par les autorités marocaines».
Selon les médias officiels marocains, cette grâce royale a été accordée à 48 prisonniers espagnols au nom de l'excellence des relations entre l'Espagne et le Maroc, quelques jours après une visite du roi Juan Carlos au Maroc au mois de juillet. La Maison royale d'Espagne a assuré lundi n'avoir «rien à voir avec l'élaboration d'aucune liste», ajoutant que le roi, lors de son voyage, s'était seulement intéressé à «la situation» des détenus espagnols et avait demandé que l'un d'eux, malade, puisse être transféré en Espagne pour y purger sa peine.
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Commentaires
L’Espagne ne pouvait pas faire autrement ! Mais, déjà, on nous explique que l’Espagne ne pourra pas l’extrader !
A mon humble avis ce criminel est un juif irakien ayant collaboré avec les forces américaines pour rayer Sadam Hussein des vivants. Il est clair que les autorités espagnoles serviles serviteurs des Américains lui ont créé de toutes pièces une fausse identité et des fausses activités à Murcia afin de le sortir d’Irak. En outre, on peut également supposer qu’il aurait pu participer à l’interrogatoire de prisonniers parlant arabe détenu par les Américains.
Nous sommes ici en présence d’une très grossière tentative de manipulation politique.
@Le passant ordinaire : bien vu ! La vérité commence a être connue en Espagne et sur la toile ;o)