L'affaire des "disparues de Perpignan" font ressurgir de mauvais souvenirs : ceux des "disparues de la gare de Perpignan".
Tatiana Andujar a disparu le 24 septembre 1995. Ce soir là, elle rentre d’un week-end à Toulouse. Elle téléphone à son père, pour qu’il vienne la chercher à la gare de Perpignan.
Mais ce dernier ne peut pas. Elle tentera de se rendre chez lui par ses propres moyens. À ce jour, elle est encore portée disparue.
Mokhtaria Chaïb a disparu le 21 décembre 1997. Cette nuit là, après avoir passé la soirée avec des amis, elle regagne son domicile à pied en passant par la gare de Perpignan. Son cadavre mutilé sera découvert le lendemain au milieu d’un terre-plein.
A l'époque Andres Palomino Barrios, un chirurgien péruvien qui exerce illégalement la médecine fait figure de suspect. Un de ses cheveux a été retrouvé près d’une scène de crime. Sauf qu'au cours de sa détention provisoire, une autre femme disparaît : Marie-Héléne Gonzales .
Le 16 juin 1998, Marie-Héléne Gonzales arrive à la gare dans la soirée et cherche à rentrer en stop. Elle est retrouvée, également mutilée, décapitée et sans mains, dans un vignoble avoisinant. Sa tête est découverte en fin d’année dans un sac-poubelle.
Fatima Idrahou a disparu le 9 février 2001 à la gare de Perpignan. Son amant, le patron d’un bar de Perpignan, avoue les faits. Il est condamné à trente ans de prison. Il n'y a aucun lien avec les trois premières dispartions.