Les vacances, pour le couple présidentiel ont commencé ce week-end dans la résidence de la Lanterne, près de Versailles (Yvelines). Une semaine seulement, un « temps court et précieux pour être ensemble », nous dit Valérie Trierweiler dans une interview exclusive. L’un des très rares entretiens qu’elle a accordés depuis l’élection de François Hollande (qui fête ses 59 ans demain), le 6 mai 2012.
LES VACANCES
En 2012, vous étiez à Brégançon avec François Hollande. Cet été, vous passez vos vacances à la Lanterne. Pour quelles raisons ?
Valérie Trierweiler. L’an dernier, François venait d’être élu et nous sommes allés, deux semaines, tout naturellement là où tous les présidents de la Ve République séjournaient l’été. Sans nous poser de question et sans que cela fasse polémique. C’est un endroit très beau, mais où il est difficile de conserver un peu d’intimité. Nous n’aimons ni ne recherchons l’exhibition. La moindre sortie se transforme en bain de caméras et peut donner l’impression que nous cherchons à nous exposer. Ce n’est pas notre conception de la vie de couple, que nous protégeons du mieux possible. La Lanterne a l’avantage d’être près de Paris. C’est aussi un lieu qui apporte toute la quiétude nécessaire à laquelle chacun a droit. De plus, l’endroit est doté de la logistique indispensable à un chef d’Etat qui veut rester réactif.
On dit que le Président s’ennuie pendant ses vacances ?
Je ne vois pas comment il pourrait s’ennuyer avec sa charge de travail! On lui a fait un faux procès l’été dernier en lui reprochant de s’accorder trop de temps libre, alors qu’il passait la plus grande partie de la journée dans son bureau de Brégançon. Pas un jour sans qu’il ne soit au téléphone avec des chefs d’Etat, le Premier ministre ou des ministres dont certains sont venus au Fort. Cette année, il a prévu, en plus de ces rendez-vous téléphoniques, de répondre lui-même à quelques lettres de Français. Il en reçoit cinq mille par mois, c’est beaucoup, mais il tenait à en lire le plus grand nombre. Nous profiterons de ce temps court et précieux pour être ensemble, tout simplement. Et pendant qu’il travaillera, j’en profiterai pour lire ou faire du vélo!
Certains se demandent, s’il ne serait pas plus simple, finalement, de vendre le Fort qui reste inoccupé la plupart du temps…
Brégançon fait partie du patrimoine français. C’est un lieu tellement chargé d’histoire! A l’Elysée, une réflexion est en cours pour l’ouvrir plus systématiquement aux Français ou d’y accueillir des chefs d’Etat étrangers.
UN AN À L’ÉLYSÉE
On dit que l’Elysée isole. Ressentez-vous la même chose ?
Je crois que le Président vient de démontrer une fois de plus qu’il ne voulait pas se couper des Français. Il adore aller à leur rencontre. Quant à moi, j’essaie de garder les pieds sur terre. Etre mère d’ados, je vous assure, empêche de se couper des réalités! Quand je pars une semaine en vacances avec mes enfants, comme ce fut le cas en Grèce en juillet, je réserve et je paie moi-même sur Internet, comme beaucoup de Français qui ont la chance de partir. Si j’ai tenu à garder mon emploi et mon indépendance financière, c’est bien pour assumer ma vie familiale et n’être à la charge de personne. J’ai bien conscience que tout cela est inhabituel pour une première dame.
Vous avez traversé une première année difficile à l’Elysée. Avez-vous le sentiment d’avoir trouvé votre place dorénavant ?
J’ai dit que la première année avait été un temps d’apprentissage. Cette période m’a été nécessaire pour mieux appréhender mon rôle. J’ai rencontré plus d’une trentaine de premières dames du monde entier. Nous échangeons nos expériences, et c’est étonnant de constater que les problématiques sont toujours les mêmes. D’un pays à l’autre, les attentes comme les attaques sont strictement identiques. J’ai beaucoup appris au cours de ces échanges. Je m’investis, avec sincérité, tout en restant moi-même.
SON RÔLE DE PREMIÈRE DAME
Vous vous êtes rendue au Mali puis en République démocratique du Congo (RDC). Allez-vous continuer vos déplacements à la rentrée ?
Oui, je resterai engagée en faveur de ces deux pays. Concernant le Mali, nous avons récolté des centaines de kilos de livres et cahiers pour des écoles totalement démunies. Quant à la RDC, je continuerai, avec la Fondation Danielle Mitterrand à défendre la cause des femmes violées. Ce que j’ai vu et entendu à l’hôpital du Docteur Mukwege dans le Kivu est révoltant, nous devons tous agir pour que cessent ces actes de barbarie. J’espère que ce médecin congolais aura le prix Nobel. J’ai aussi des projets dans d’autres parties du monde.
Et en France ?
Je m’investis en faveur de l’enfance maltraitée. Je me suis rendue dans de nombreux foyers d’accueil d’enfants. Avec le sénateur PS André Vallini et des experts, nous demandons que l’enfance maltraitée devienne grande cause nationale en 2014. Entre un et deux enfants meurent chaque jour en France, sous les coups d’un parent, cela n’est pas supportable.
Comptez-vous créer votre propre fondation comme les précédentes premières dames l’ont fait ?
Pour le moment, ce n’est pas un sujet. Chacun sait que je suis au côté de l’enfance vulnérable. Et peu m’importe la nationalité d’un enfant qui souffre. Je préfère mettre mon énergie au service de belles associations ou fondations qui existent déjà, comme la Chaîne de l’espoir qui permet à des enfants maliens ou syriens d’être opérés et sauvés en France. Je soutiens également depuis des mois le Secours populaire et j’accompagnerai 5 000 enfants à Cabourg, le 28 août, pour la journée des « oubliés des vacances ». Je me réjouis que Jean-Marc Ayrault, à son tour, ouvre les portes de Matignon à 300 de ces enfants (demain). Nous n’en ferons jamais assez pour eux. Julien Lauprêtre, président du « Secours pop » depuis plus de cinquante ans, fait indéniablement partie des belles personnes que j’ai rencontrées.
Comprenez-vous la polémique qui se développe à propos du coût jugé excessif du site Internet de Carla Bruni (410 000 €) lorsqu’elle était à l’Elysée ?
Je ne veux pas l’alimenter. Mais j’ai du mal à comprendre que certains, à droite, me reprochent encore, ne serait-ce que ma présence dans les voyages officiels comme le protocole le prévoit.
On vous a parfois blâmée pour vos prises de positions. Sur le mariage pour tous, notamment. Vous maintenez ?
Bien sûr, j’ai plutôt l’habitude d’assumer ce que je fais et ce que je suis. En quoi serait-ce un problème de soutenir une réforme voulue par le président ? L’égalité n’est pas seulement une priorité, c’est une nécessité.
LES VACANCES
En 2012, vous étiez à Brégançon avec François Hollande. Cet été, vous passez vos vacances à la Lanterne. Pour quelles raisons ?
Valérie Trierweiler. L’an dernier, François venait d’être élu et nous sommes allés, deux semaines, tout naturellement là où tous les présidents de la Ve République séjournaient l’été. Sans nous poser de question et sans que cela fasse polémique. C’est un endroit très beau, mais où il est difficile de conserver un peu d’intimité. Nous n’aimons ni ne recherchons l’exhibition. La moindre sortie se transforme en bain de caméras et peut donner l’impression que nous cherchons à nous exposer. Ce n’est pas notre conception de la vie de couple, que nous protégeons du mieux possible. La Lanterne a l’avantage d’être près de Paris. C’est aussi un lieu qui apporte toute la quiétude nécessaire à laquelle chacun a droit. De plus, l’endroit est doté de la logistique indispensable à un chef d’Etat qui veut rester réactif.
On dit que le Président s’ennuie pendant ses vacances ?
Je ne vois pas comment il pourrait s’ennuyer avec sa charge de travail! On lui a fait un faux procès l’été dernier en lui reprochant de s’accorder trop de temps libre, alors qu’il passait la plus grande partie de la journée dans son bureau de Brégançon. Pas un jour sans qu’il ne soit au téléphone avec des chefs d’Etat, le Premier ministre ou des ministres dont certains sont venus au Fort. Cette année, il a prévu, en plus de ces rendez-vous téléphoniques, de répondre lui-même à quelques lettres de Français. Il en reçoit cinq mille par mois, c’est beaucoup, mais il tenait à en lire le plus grand nombre. Nous profiterons de ce temps court et précieux pour être ensemble, tout simplement. Et pendant qu’il travaillera, j’en profiterai pour lire ou faire du vélo!
Certains se demandent, s’il ne serait pas plus simple, finalement, de vendre le Fort qui reste inoccupé la plupart du temps…
Brégançon fait partie du patrimoine français. C’est un lieu tellement chargé d’histoire! A l’Elysée, une réflexion est en cours pour l’ouvrir plus systématiquement aux Français ou d’y accueillir des chefs d’Etat étrangers.
UN AN À L’ÉLYSÉE
On dit que l’Elysée isole. Ressentez-vous la même chose ?
Je crois que le Président vient de démontrer une fois de plus qu’il ne voulait pas se couper des Français. Il adore aller à leur rencontre. Quant à moi, j’essaie de garder les pieds sur terre. Etre mère d’ados, je vous assure, empêche de se couper des réalités! Quand je pars une semaine en vacances avec mes enfants, comme ce fut le cas en Grèce en juillet, je réserve et je paie moi-même sur Internet, comme beaucoup de Français qui ont la chance de partir. Si j’ai tenu à garder mon emploi et mon indépendance financière, c’est bien pour assumer ma vie familiale et n’être à la charge de personne. J’ai bien conscience que tout cela est inhabituel pour une première dame.
Vous avez traversé une première année difficile à l’Elysée. Avez-vous le sentiment d’avoir trouvé votre place dorénavant ?
J’ai dit que la première année avait été un temps d’apprentissage. Cette période m’a été nécessaire pour mieux appréhender mon rôle. J’ai rencontré plus d’une trentaine de premières dames du monde entier. Nous échangeons nos expériences, et c’est étonnant de constater que les problématiques sont toujours les mêmes. D’un pays à l’autre, les attentes comme les attaques sont strictement identiques. J’ai beaucoup appris au cours de ces échanges. Je m’investis, avec sincérité, tout en restant moi-même.
SON RÔLE DE PREMIÈRE DAME
Vous vous êtes rendue au Mali puis en République démocratique du Congo (RDC). Allez-vous continuer vos déplacements à la rentrée ?
Oui, je resterai engagée en faveur de ces deux pays. Concernant le Mali, nous avons récolté des centaines de kilos de livres et cahiers pour des écoles totalement démunies. Quant à la RDC, je continuerai, avec la Fondation Danielle Mitterrand à défendre la cause des femmes violées. Ce que j’ai vu et entendu à l’hôpital du Docteur Mukwege dans le Kivu est révoltant, nous devons tous agir pour que cessent ces actes de barbarie. J’espère que ce médecin congolais aura le prix Nobel. J’ai aussi des projets dans d’autres parties du monde.
Et en France ?
Je m’investis en faveur de l’enfance maltraitée. Je me suis rendue dans de nombreux foyers d’accueil d’enfants. Avec le sénateur PS André Vallini et des experts, nous demandons que l’enfance maltraitée devienne grande cause nationale en 2014. Entre un et deux enfants meurent chaque jour en France, sous les coups d’un parent, cela n’est pas supportable.
Comptez-vous créer votre propre fondation comme les précédentes premières dames l’ont fait ?
Pour le moment, ce n’est pas un sujet. Chacun sait que je suis au côté de l’enfance vulnérable. Et peu m’importe la nationalité d’un enfant qui souffre. Je préfère mettre mon énergie au service de belles associations ou fondations qui existent déjà, comme la Chaîne de l’espoir qui permet à des enfants maliens ou syriens d’être opérés et sauvés en France. Je soutiens également depuis des mois le Secours populaire et j’accompagnerai 5 000 enfants à Cabourg, le 28 août, pour la journée des « oubliés des vacances ». Je me réjouis que Jean-Marc Ayrault, à son tour, ouvre les portes de Matignon à 300 de ces enfants (demain). Nous n’en ferons jamais assez pour eux. Julien Lauprêtre, président du « Secours pop » depuis plus de cinquante ans, fait indéniablement partie des belles personnes que j’ai rencontrées.
Comprenez-vous la polémique qui se développe à propos du coût jugé excessif du site Internet de Carla Bruni (410 000 €) lorsqu’elle était à l’Elysée ?
Je ne veux pas l’alimenter. Mais j’ai du mal à comprendre que certains, à droite, me reprochent encore, ne serait-ce que ma présence dans les voyages officiels comme le protocole le prévoit.
On vous a parfois blâmée pour vos prises de positions. Sur le mariage pour tous, notamment. Vous maintenez ?
Bien sûr, j’ai plutôt l’habitude d’assumer ce que je fais et ce que je suis. En quoi serait-ce un problème de soutenir une réforme voulue par le président ? L’égalité n’est pas seulement une priorité, c’est une nécessité.
Le Parisien
Commentaires
"On lui a fait un faux procès l’été dernier en lui reprochant de s’accorder trop de temps libre, alors qu’il passait la plus grande partie de la journée dans son bureau de Brégançon. Pas un jour sans qu’il ne soit au téléphone avec des chefs d’Etat, le Premier ministre ou des ministres dont certains sont venus au Fort"
C'est sûr.
Petite surprise, en voiture, ce matin.
Une émission de RTL "Rendez moi mon portable", avait invité un grand paparazzi Français.
Sûr. Le Président est un homme occupé. Avec la charge de travail qu'il a, il parvient donc à échanger des sms avec un paparazzi? (le paparazzi a éffacé un message du président, l'animatrice le dit à l'antenne ...).
http://www.rtl.fr/emission/rendez-moi-mon-portable/ecouter/rendez-moi-mon-portable-du-11-aout-2013-7763697950
Minute.Seconde : 11.19
Minute.Seconde : 22.45
s,investir au profit de l,Afrique , ce n,est pas la premiére . .!!
mais je n,ai encore jamais vu une de ces dames qui s,investit auprés des enfants Serbes du Kossovo, par exemple . .!!
étonnant . . non ..!!!
salutations.
parvus, c'est la réflexion que je me faisais!!!
Elle va en Afrique parce qu'ON lui dit d'y aller. Autrement, elle s'en f.... !