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Voltaire et l'homosexualité (Wikipédia)

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(1694-1778)

 Dans le Dictionnaire Philosophique, Voltaire qualifie l'homosexualité (ou ce qu'il appelle pédérastie ou Amour Socratique) d'« attentat infâme contre la nature » (encore faut-il lire la phrase entière, "Comment s’est-il pu faire qu’un vice, destructeur du genre humain s’il était général ; qu’un attentat infâme contre la nature, soit pourtant si naturel ?"), d'« abomination dégoûtante », ou encore de « turpitude ». Il écrit notamment:

« Sextus Empiricus & d’autres, ont beau dire que la pédérastie était recommandée par les loix de la Perse ; qu’ils citent le texte de la loi, qu’ils montrent le Code des Persans ; & s’ils le montrent, je ne le croirai pas encor, je dirai que la chose n’est pas vraye, par la raison qu’elle est impossible ; non, il n’est pas dans la nature humaine de faire une loi qui contredit, & qui outrage la nature, une loi qui anéantirait le genre humain si elle était observée à la lettre. »[81]

Daniel Borrillo et Dominique Colas, dans leur ouvrage L’Homosexualité de Platon à Foucault, ont un jugement très critique envers les positions de Voltaire: « Voltaire aborde la question dans son dictionnaire philosophique sous le chapitre Amour nommé socratique d’une manière si légère et si violente qu’il semble avoir été écrit par un théologien du Moyen Âge plutôt que par un philosophe de la Raison. »[82] Voltaire ne fait toutefois aucune référence à la Bible, à la différence de l'article "Sodomie" de l'Encyclopédie paru en 1765. Par ailleurs l'article du Dictionnaire philosophique a été très développé dans les Questions sur l'Encyclopédie (à partir de 1770).

Selon Roger-Pol Droit, « Pareil acharnement est d'autant plus curieux qu'il est difficile de l'imputer au climat de l'époque (…). La plupart des philosophes des Lumières sont d'ailleurs plus que tolérants envers les partenaires de même sexe. Au contraire, Voltaire n'a cessé de juger ces mœurs contre nature, dangereuses, infâmes. »

Wikipédia

Commentaires

  • Voltaire était parfaitement au fait des tendances de Frédéric II . Il exploita aussi longtemps que possible son ami le roi de Prusse . Quand celui-ci entendit ses ministres lui répéter avec insistance que l'entretien du Philosophe revenait cher , beaucoup trop cher , il lui fallut s'en séparer .
    Congédié , la grande âme de Voltaire recourut aux pires calomnies ... Il lui arriva de frapper juste .
    Ce n'était pas ce qui lui importait . Il voulait nuire . C'est tout .
    La Justice ! A d'autres ...

  • Voltaire ne fait que dire ce que tout le monde pense. Aujourd’hui si un Voltaire osait l’écrire, il serait immédiatement envoyé en prison par les lobbies : c’est ça la liberté de penser d’aujourd’hui !

  • Gaelle,
    Decidement, Voltaire vous tient a coeur;-)

  • @ nelly: non, pas spécialement... Je voulais vérifier des dates sur Wikipédia et j'ai déroulé... J'ignorais son opinion sur l'homosexualité et elle m'a paru intéressante à connaître après le vote de la loi Taubira...

  • ... et le "dérapage" d'Alain Delon à ce sujet... (voir vidéo)

  • Prendre Voltaire comme symbole de ces satanées "lumières" qui n' existent que dans le cerveau spongieux et donc malade des gauchistes , prouve l' immense bêtise des luministes : un homme féroce à la plume acide détestant les iodés et les barbares (muzz notamment et les gros nez) .

  • Arouet ne risquait rien.
    Il faisait partie des frangins ( loge des neuf soeurs).

  • Il fut le plus important des Philosophes , non qu'il ait pensé de façon originale mais parce qu'il a toute sa vie agit à la tête d'une secte .
    Le grand penseur des Lumières , ce ne fut pas lui . Le pitoyable J-J ne pouvait prétendre à un titre quelconque ,si ce n'est à celui de pensionnaire des " petites maisons " .
    Diderot était certes très sympathique mais brouillon , incertain .
    Le phare des Lumières , un phare qui éblouit tant que personne n'a su le découvrir pour ce qu'il était , un précurseur génial de notre Gobineau , ce fut
    le Comte de Boulainvilliers .
    Avec lui pour la première fois une évidence s'impose : la lutte des races .
    Bien d'autres certes étaient sur la bonne voie : le duc de Saint-Simon , le Régent lui-même .
    Et ce qu'il faut retenir de Voltaire s'inscrit dans cette lignée .
    J-J : rien à retenir . Un fou . C'est tout !

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