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Braquages de bijouteries. "Si j'avais une arme aujourd'hui..."

La garde à vue du bijoutier niçois qui a abattu mercredi un des braqueurs de son magasin a été prolongée de 24 heures. Veuve après un braquage violent et de nouveau cambriolée depuis, Monique Bouquignaud, bijoutière à Cambrai depuis près de 37 ans, témoigne de la situation des commerçants.

La garde à vue du bijoutier niçois qui a abattu mercredi un des braqueurs de son magasin a été prolongée de 24 heures, a indiqué mercredi le parquet de Nice, annonçant par ailleurs qu'"un suspect" avait également été placé en garde à vue dans le cadre du braquage.

Agé de 67 ans, ce père de famille était jusque-là inconnu des services de police et de la justice, selon son avocat Franck de Vita. Antony Asli, le jeune homme de 18 ans, abattu par le bijoutier alors qu'il s'enfuyait à scooter avec son complice après leur braquage à main armée, était, de son côté, défavorablement connu de la justice, a précisé le procureur.

A lire aussi : Le père du braqueur tué à Nice : "Il a été tiré comme un pigeon"

"Il y a urgence dans la profession"

"Il faut que nous réagissions, explique à TF1 Monique Bouquignaud, elle-même bijoutière à Cambrai, dans le Nord. Il y a urgence pour la profession, déjà depuis de nombreuses années, mais aujourd'hui il y a urgence pour tous les commerçants qui possèdent un tiroir-caisse." Sa bijouterie qui existe depuis 37 ans a subi deux braquages. Le premier, il y a deux ans, a coûté la vie à son mari. Le second date de juin dernier. Les malfaiteurs ont failli la tuer et l'ont laissée avec de graves séquelles physiques. 

"Aujourd'hui, par rapport à ce qu'ils ont fait, tuer mon mari, ce qu'ils m'ont fait à moi, je ne suis pas sûre de ma réaction, avoue Monique Bouquignaud. Si j'avais une arme aujourd'hui, je suis presque sûre que je m'en servirais", confesse-t-elle. Selon Monique Bouquignaud, la situation des bijoutiers s'est détériorée. "A l'époque, on savait qu'il y avait des risques, mais ils étaient beaucoup moins importants que maintenant, avait-elle dit sur 7 à 8. Nous n'avions qu'une simple porte et nous n'avions pas de caméras".

TF1 News

Commentaires

  • Pour sauver la vie de son mari et la sienne, je suis sure qu'elle se serait servie d'une arme.. ( pas presque sure!)

  • Ce ne doit pas être aux braves gens d'avoir des ennuis avec la Loi.
    Il faudrait modifier la Loi sur la légitime défense.

  • Le père du "pigeon" semble oublier que le premier pigeon fut le bijoutier, un fils crapuleux n'est pas un pigeon, mais une plaie pour la société.

  • la loi républicaine actuelle , n,est plus celle d,hier !!!
    les honnêtes citoyens ne peuvent ni se défendre , ni étre protégé par les autorités compétentes , et ne parlons pas de la justice taubirienne et autre syndicat de la magistrature . .!!!
    salutations.

  • N'empêche quand vous voyez ça, et que des gens s'expriment à la télé en disant "il faut voir si il était vraiment en légitime défense" c'est écœurant...
    Je souhaite beaucoup de courage à ce bijoutier, et à tous les commerçants qui se lèvent tôt et qui ne comptent pas leurs heures pour gagner leur vie, et qui continuent malgré la folie de cette société.

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