Plus dure sera la chute...
A Athènes, Alexia Kefalas
Athènes s'attendait à une victoire de la chancelière allemande mais peut-être moins au « triomphe de la reine de l'austérité » comme le titre en une le quotidien de centre gauche TA NEA. Les commentaires les plus acerbes fusent à l'aube du troisième mandat d'Angela Merkel, car cette victoire nette n'arrange ni le gouvernement grec, ni sa population. De surcroît, si l'Europe était absente de la campagne électorale allemande, la chancelière a lancé à plusieurs reprises, que l'Allemagne «ne devait pas cesser de mettre la pression sur la Grèce pour la mise en oeuvre des réformes en cours». Or le programme d'austérité et de réformes, imposé à la Grèce par l'Union Européenne et le Fonds monétaire international depuis trois ans, en échange de prêts de plusieurs milliards d'euros, est de plus en plus difficile à appliquer. Les objectifs et les échéances sont intenables. Les manifestations contre la mutation forcée de quelque 25 000 fonctionnaires, sont quotidiennes, les recettes fiscales peinent à rentrer et le vaste programme de privatisation est au point mort.
Au même moment le taux de chômage des actifs Grecs reste le plus élevé d'Europe, avec 27,3%, et la paupérisation brutale de la société a engendré, entre autres, la monté du fascisme. L'orthodoxie budgétaire en Europe et surtout en Grèce, sera pourtant une réalité avec la victoire d'Angela Merkel, comme l'estiment nombre d'analystes. «Ce sera l'Allemagne contre l'Europe» peut-on lire dans la presse grecque ce matin qui précise que la chancelière aura la main mise sur l'avenir de l'Europe, tant monétaire, que bancaire ou de la défense. Certains experts voient dans la position allemande une hypocrisie européenne. Depuis le début de la crise, l'Allemagne a, en effet, perçue plus de 40 milliards d'euros d'intérêt des prêts octroyés à la Grèce alors que l'efficacité des réformes est de plus en plus contestable. En octobre 2009, le PIB grec s'élevait à 120%, quatre ans plus tard et des dizaines de cure de rigueur après, il est à plus de 180%. Ces résultats expliquent sans doute que moins de 10% des Grecs affirment que la politique d'Angela Merkel a un impact positif sur l'Europe et de facto sur la Grèce.
Athènes s'attendait à une victoire de la chancelière allemande mais peut-être moins au « triomphe de la reine de l'austérité » comme le titre en une le quotidien de centre gauche TA NEA. Les commentaires les plus acerbes fusent à l'aube du troisième mandat d'Angela Merkel, car cette victoire nette n'arrange ni le gouvernement grec, ni sa population. De surcroît, si l'Europe était absente de la campagne électorale allemande, la chancelière a lancé à plusieurs reprises, que l'Allemagne «ne devait pas cesser de mettre la pression sur la Grèce pour la mise en oeuvre des réformes en cours». Or le programme d'austérité et de réformes, imposé à la Grèce par l'Union Européenne et le Fonds monétaire international depuis trois ans, en échange de prêts de plusieurs milliards d'euros, est de plus en plus difficile à appliquer. Les objectifs et les échéances sont intenables. Les manifestations contre la mutation forcée de quelque 25 000 fonctionnaires, sont quotidiennes, les recettes fiscales peinent à rentrer et le vaste programme de privatisation est au point mort.
Au même moment le taux de chômage des actifs Grecs reste le plus élevé d'Europe, avec 27,3%, et la paupérisation brutale de la société a engendré, entre autres, la monté du fascisme. L'orthodoxie budgétaire en Europe et surtout en Grèce, sera pourtant une réalité avec la victoire d'Angela Merkel, comme l'estiment nombre d'analystes. «Ce sera l'Allemagne contre l'Europe» peut-on lire dans la presse grecque ce matin qui précise que la chancelière aura la main mise sur l'avenir de l'Europe, tant monétaire, que bancaire ou de la défense. Certains experts voient dans la position allemande une hypocrisie européenne. Depuis le début de la crise, l'Allemagne a, en effet, perçue plus de 40 milliards d'euros d'intérêt des prêts octroyés à la Grèce alors que l'efficacité des réformes est de plus en plus contestable. En octobre 2009, le PIB grec s'élevait à 120%, quatre ans plus tard et des dizaines de cure de rigueur après, il est à plus de 180%. Ces résultats expliquent sans doute que moins de 10% des Grecs affirment que la politique d'Angela Merkel a un impact positif sur l'Europe et de facto sur la Grèce.
Le Figaro - 23/09/13
Commentaires
Ce que l'homme de la rue ne comprend pas , en Grèce comme ailleurs , c'est que l'Allemand ne sera pas mieux traité que lui par ceux auprès desquels Frau Dr. Merkel va chercher ses ordres .
Tout l'Occident va accéder au Tiers-Monde , progrès considérable dont nous ne manquerons pas de remercier les professionnels de la démocratie .
Un seul programme pour les pays européens : dépouiller les financiers apatrides et leurs complices , leur faire rendre gorge .
Des camps de rééducation pour cette vermine !
La "Crise" grecque est une FuMIsterie de première, provoquée comme par amusement par des initiés délictueux.
Il y a un bon résumé dans la vidéo d'Etienne Chouard et Myret Zaki " les dessous d'un hold-up historique"
Plus il y aura de personnes informées , plus il y aura aussi de saines réactions contre ces criminels cosmopolites.
Merkel doit le savoir et joue la comédie par obéissance à ces initiés.(idiote utile sans doute ).
Est-ce que les Grecs vont avoir enfin le courage de se révolter ? Comment-peut-on les aider à se libérer de cette dictature de Bruxelles ?
abad , il faudrait d,abord que les Français en aient aussi le courage . . .!!!
la montée du fascisme , absolument drôle , car il avalé son bulletin de naissance , avec le trépas de son fondateur . .!!
salutations