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Marseille : le rideau tombe sur Kenny Tissus ..

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Aujourd'hui

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En 1970, le même magasin...

 

 
Marseille / Publié le mardi 24 septembre 2013 à 06H13
 

L'emblématique enseigne de la rue de Rome va fermer ses portes après avoir fêté ses 50 ans d'existence. Le gérant évoque son ras-le-bol

 
 

Même les couleurs chatoyantes des étoffes au rabais n'y font rien. L'atmosphère qui règne chez Kenny Tissus, l'emblématique enseigne du 13, rue de Rome, est pesante et prend à la gorge.

Un petit poste radio crache le vieux tube des Everly Brothers, Bye bye love and happiness. Traduire : l'amour et la joie, c'est fini. Comme une prémonition.

Au bout de cinquante ans d'existence, qui l'auront vu devenir le lieu incontournable du textile marseillais, le commerce va baisser le rideau. Stéphane Buccino, le gérant, assiste aux dernières heures de son magasin, derrière sa caisse, les yeux embués de larmes. "J'aurais pu continuer, je n'ai pas l'âge de la retraite, mais je suis à bout de nerfs. Les travaux du tramway, qui m'ont fait perdre 70 % de ma clientèle, m'ont achevé. J'ai connu l'époque prospère des années 80, où les gens se mettaient sur leur 31 pour se rendre rue de Rome. C'était à la fois populaire et chic. On faisait l'équivalent d'un million d'euros de chiffre d'affaires !" se remémore le quadragénaire, qui a hérité de son parrain la gérance du magasin, en 1997.

Les menottes au poignet du "boss"
"En tant que patron, j'ai connu les années galère. On a vu la rue se paupériser progressivement, la délinquance monter en flèche. Jamais je n'aurais pensé devoir un jour défendre mon commerce de mes poings. C'est pourtant ce que j'ai dû faire, souvent. Me battre pour éviter qu'on me vole", poursuit-il, amer.

C'est pourtant lui, le "boss" de Kenny Tissus, qui s'est un jour retrouvé les menottes aux poignets. "Jusqu'à la fin des années 2000, nous avions le droit d'exposer nos tissus dans la rue, d'avoir des étals. Puis la municipalité nous l'a formellement interdit. Alors qu'à Noailles, rue Vacon notamment, il y a des tissus pleins les trottoirs ! Face à cette concurrence déloyale, je suis entré en résistance, en continuant d'exposer les miens. Après plusieurs avertissements, la police est venue m'arrêter, sous les yeux de mes clients et de mes employés. Je m'en souviendrai toute ma vie", lâche Stéphane Buccino, la gorge nouée.

"C'est une page de mon existence qui se tourne"
À ses côtés, Betty, la vendeuse. Présente depuis 1981, elle sanglote tout en servant les ultimes clients. "C'est une page de mon existence qui se tourne. Kenny Tissus, c'était une grande famille, balbutie-t-elle. Mais je ne perds pas mon emploi. Le repreneur a accepté de me garder."

Le repreneur en question possède déjà quelques enseignes de prêt-à-porter sur la rue de Rome, et ne devrait pas innover en ouvrant une nouvelle boutique de...prêt-à-porter masculin, baptisée Route 66.

Rien de très rock'n'roll, lorsqu'on sait que la boutique proposera des marques à la mode (italiennes, notamment), dont on peut aisément dénicher les versions contrefaites dans les rues adjacentes. Des vêtements confectionnés avec des tissus nettement différents des belles étoffes  de Kenny...

 

La Provence

 

NdB:  Le "Grand Remplaçement" des  commerces marseillais...  un exemple parmi d'autres dans cette ville défigurée par l'immigration de masse.

 

 

 

Commentaires

  • Lors de mon dernier passage dans la ville , j'ai revu l'hôtel de la Canebière où nous descendions en famille avant de prendre l'avion pour Alger ...il y a une soixantaine d'années . C(rstt aujourd'hui fort délabré .
    Je me suis dirigé vers le Consulat de Chine . En entrant j'ai rencontré un groupe de quatre étudiantes de Shanghaï . Elles s'adressaient au Consul, lui demandant de les tirer de misère . Elles avaient loué une voiture et près du Vieux Port un groupe de voyous maghrébins - non , des "compatriotes "- les attaquèrent en plein jour et les dépouillèrent de leur argent et de leurs papiers .
    En sortant je rencontre une nouvelle étudiante qui avait eu le même genre de mésaventure .
    Devinez ce que devient la France qu'ils imaginaient " romantique " ..
    Et ils ne manquent pas d'ajouter que ces problèmes sont faciles à résoudre . Les méthodes à employer sont celles qu'aucun de nos hommes politiques ,'évoque .
    Il faut leur enseigner les Droits de l'Homme à ces pauvres Chinetocs !

  • Merci, Gaëlle, pour ces deux photos qui sont l’illustration exacte de la disparition de la France et des Français, disparition voulue et organisée par nos propres dirigeants que le peuple français élit dans un total aveuglement et une criminelle inconscience.

  • @ albert: le consulat de Chine, non loin de chez moi, est fort éloigné de la Canebière. Il se situe dans une petite rue calme, bordée de villas anciennes, perpendiculaire au 2ème Prado, dans le 8e arrondissement. Un endroit très bien choisi.

  • Cher abad, tout ce que dit cet article est exact. Je connais ce magasin où j'ai acheté du tissu d'ameublement. Le choix était grand et la vendeuse aimait son métier. Mais on sentait déjà que c'était la fin quand on se retrouvait à l'extérieur... la population n'était plus la même à partir de 2000.

    Le Grand Remplacement commençait à être visible.

    Comme ILS sont coupables!

    La rue de Rome est devenue d'une grande tristesse: sale, grise...et dangereuse.

  • pour ceux et celles qui sont guére convaincus du plan du grand remplacement , il suffit de visionner des reportages sur la France des années 60/70 , la flagrance vous saute aux yeux !!
    aveugle celui ou celle qui ne veut pas voir , et les idiots (es) utiles , sans compter les collabos ne manquent pas . .!!!
    salutaions.

  • @Gaëlle : "...la population n'était plus la même à partir de 2000."
    Vous avez parfaitement raison c'est vers 2000 que tout s'est accéléré : Shengen, l'euro etc.

  • @ téléphobe: j'ai quelques repères pour Marseille, tout au moins.

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