Publié le 23.10.2013, 22h40 | Mise à jour : 24.10.2013, 00h11
Dans son nouvel ouvrage «La Récréation», l'ex-ministre de la Culture Frédéric Miiterrand raconte les coulisses de son mandat sous Nicolas Sarkozy, son petit faible pour François Fillon et un petit mot avec Laurent Wauquiez l'«allumeur». | LP / YANN FOREIX
Dans un nouvel ouvrage baptisé «La Récréation», l'ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand dévoile les coulisses de l'ère Sarkozy sous laquelle il a officié entre 2009 et 2012. La teneur de ces 700 pages de confessions reprenant des impressions notées sur le vif pendant son mandat se veut badine et souvent croustillante, à en croire certains extraits à paraître ce jeudi dans l'hebdomaire Le Point.
Laurent Wauquiez, «cet allumeur»...
On y apprend également que Laurent Wauquiez, ancien ministre du Budget et figure de proue de la jeune génération de l'UMP, a déjà testé «son pouvoir de séduction sur (lui)pour se distraire». «Cet allumeur de Laurent Wauquiez me fait passer un petit papier au conseil des ministres, raconte l'auteur. Il est assis en face de moi. Il a écrit : "Pourquoi tu me regardes avec cet air langoureux ?" Il doit s'ennuyer». Et cela semble marcher : «C'est effectivement un beau gars dans le genre qu'on regarde dans les vestiaires après un match de foot et à qui on parle de filles en pensant éventuellement à autre chose», avoue l'ex-locataire de la rue de Valois.
Celui qui fut également directeur de la Villa Médicis à Rome (Italie) a rarement été avare en confessions de ce genre. En mai 2012, dans un entretien accordé à France Culture dans son bureau au soir de son exercice ministériel, il commentait : «Tiens voilà Manuel Valls et son physique de beau ténébreux, il est beau gosse Manuel Valls».
Pas de vie amoureuse rue de Valois
Dans cette interview, l'ex-ministre reconverti au journalisme culturel sur France Inter faisait aussi part de «l'absence totale de toute vie amoureuse» qui découlait de sa fonction. «Compte tenu de mes caractéristiques (son homosexualité et son libertinage, ndlr), je ne voulais pas imposer cela à mes officiers de sécurité», avait-t-il expliqué. Et d'ajouter : «Je n'ai pas de liaison régulière (…) Ca n'aurait pu être que des aventures... Je ne peux pas les avoir chez moi parce que j'ai mon fils (adoptif) et je ne veux pas lui imposer ça. Ça peut difficilement se passer au ministère». Il avait néanmoins admis avoir eu «trois ou quatre petites escarmouches, mais vraiment très clandestines», mais ce n'était «pas satisfaisant». Cet «univers «aseptisé, rude, presque asexué» est très bien retranscrite dans «La récréation», note le Point.
Dans un tout autre registre, Frédéric Mitterrand avait livré des détails sur son intimité dans «La Mauvaise vie», livre autobiographique publié en 2005. Il y relatait notamment ses amours tarifées avec des «garçons» au cours de ses voyages en Thaïlande. Des passages sulfureux dont le Front national s'était servi quatre ans plus tard pour décrédibiliser le ministre fraîchement nommé, en lui demandant de démissionner «par respect de la morale et des principes républicains».
LeParisien.fr
Commentaires
et Hollande, le trouve t,il à son goût ??? sinon il peut se rabattre sur un de ces ministres . . .!!
sacré Frédéric , incorrigible dragueur . . .!!!
salutations.
Quel dégénéré, le Freddo ;o)
C'est vraiment pas beau les vieilles tapettes !!! Voilà ce que Sarko a choisi un jour comme ministre !...et tout est à l'avenant en pire sous Hollande ! On croit qu'on a déjà touché le fond de la décadence, mais chaque jour le fait reculer un peu plus !
Et moi, je suis frappee par la laideur de Frederic Mitterrand!
Dirk: toujours plus bas, plus sale, plus répugnant...
C'est bien à contre-coeur que je poste de pareils articles, mais il faut rester informé tout de même.
Un Edouard d' Angleterre s' est vu empalé "analement" par une tige de fer : même sort pour Fredy l' inverti ?
il y a "enfin" le mariage pour tous.........GAUTHIER M