Selon le classement publié mercredi et comme chaque année par le magazine américain Forbes, le président russe Vladimir Poutine devance désormais Barack Obama et se hisse à la la première place « des personnes les plus puissantes au monde » en 2013. Le président du parti communiste chinois Xi Jinping arrive en troisième position (celle de M. Poutine l’année dernière) , le pape François, qui y fait son apparition pour la première fois, est quatrième, la chancelière Angela Merkel cinquième. Première personnalité non politique de ce classement, l’homme d’affaire Bill Gates est sixième, loin devant François Hollande qui passe de la 14ème à la 18 ème place, loin derrière le Premier ministre David Cameron (onzième). Autre habitant du vieux continent, le très mondialiste Mario Draghi, président de la banque centrale européenne (BCE) figure dans ce « top ten » à la neuvième place. Si ce type de classement est par définition toujours sujet à caution, difficile de ne pas approuver le jugement porté par Forbes pour expliquer la première place occupée par le président russe : « Poutine a renforcé son contrôle sur la Russie, et tous ceux qui ont observé le jeu autour de la Syrie ont saisi le glissement de pouvoir vers Poutine sur la scène internationale »
Au-delà, et ce paramètre échappe certainement à un magazine américanocentré et très libertarien comme Forbes, Vladimir Poutine incarne aussi, notamment aux yeux de nombreux Français et Européens, un défenseur et un gardien des valeurs traditionnelles, de notre civilisation helléno-chrétienne qui sont bien évidemment aussi celles de la Troisième Rome. Le site Medias-presse-info le rapportait très justement, citant le journaliste Pavel Bykov, « La loi russe sur l’interdiction de la propagande homosexuelle auprès des mineurs a porté un coup au leadership moral de l’Occident. (…). La Russie est allée à contre-courant du mainstream politique occidental. Une forte opposition à un élargissement (…) des droits de l’homme existant aussi en Occident, la Russie a montré que d’autres approches étaient possibles . Et Eric Zemmour expliquait qu’il voyait Poutine « comme une espèce de résistant au nouvel ordre politiquement correct, que ça soit sur la Syrie, que ça soit sur l’homosexualité ».
Et ce même site rapportait aussi un extrait du discours prononcé par le chef d’Etat russe lors de la réunion en septembre dernier du Club Valdaï dans la capitale russe. »Un autre sérieux défi pour l’identité de la Russie est lié aux événements se déroulant dans le monde » déclarait M. Poutine. « Ici, il y a un aspect de politique étrangère et un aspect moral. Nous pouvons voir comment certains pays euro-atlantiques sont en train de rejeter leurs racines, y compris les valeurs chrétiennes qui constituent la base de la civilisation occidentale. Ils nient les principes moraux et toutes les identités traditionnelles : nationale, culturelle, religieuse et aussi sexuelle. Ils mettent en œuvre des politiques qui rendent égales les familles nombreuses et les unions de même sexe, la croyance en Dieu et la croyance en Satan. »
Nous sommes loin ici, des propos de Barack Obama cet été sur la chaîne de télévision NBC, où il avait expliqué que « s’opposer aux revendications du lobby homosexuel violait la morale de base qui devrait transcender chaque pays ! » Pourtant, affirmait pour sa part M. Poutine, »Les excès du politiquement correct sont tels que des gens parlent sérieusement de proposer des partis politiques qui ont pour objectif de promouvoir la pédophilie » notait encore le dirigeant russe.
Était fait ici très certainement allusion à l’autorisation accordée par une Cour des Pays-Bas à la création du PNVD, Parti pour l’amour fraternel, la liberté et la diversité qui prône l’abaissement de l’âge de consentement à un acte sexuel de 16 à 12 ans, la légalisation de la pornographie infantile et celles des relations sexuelles avec les animaux. Selon un rapport des Nations Unies publié il y a quelques années il y aurait plus de « 750 000 prédateurs sexuels connectés en permanence sur internet » dans le monde
En France même, constate Bruno Gollnisch, les monstrueuses déviances pédophiles ont trouvé au sein des merdias des oreilles complaisantes si ne n’est des relais prosélytes. Nous l’évoquions déjà sur ce blog en 2010 au moment de l’affaire Polanski et des attaques menées contre Benoit XVI par le lobby progressiste. Avant que Serge July dans Libération ne fasse un tardif mea culpa en avouant que son journal a « légitimé des pratiques parfois criminelles », un cinéaste comme Romain Goupil, socialiste, ancien membre de la Ligue communiste révolutionnaire, déclarait : « J’ai envie de dire: oui, je suis pédophile! » Nous gardons aussi en mémoire « l’expérience » décrite par Daniel Cohn-Bendit dans son livre Le grand bazar dans lequel il évoquait explicitement les « caresses » qu’il donnait, et les attouchements qu’il recevait au milieu des années 70 dans un jardin d’enfants auto-géré de Francfort… ; les confessions de feu Michel Polac, ex chroniqueur de l’hebdomadaire scato-gauchiste Charlie-Hebdo, qui dans son récit autobiographique Journal , évoquait son expérience homosexuelle et pédophile.
Nous n’oublions pas non plus qu’en 1977 le journal Le Monde publia une pétition en faveur d’inculpés maintenus en détention provisoire pendant trois années dans une affaire de pédophilie. Les signataires, icônes de Saint-Germain-des-Prés, s’appelaient Louis Aragon, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Francis Ponge, André Glucksmann, Bernard Kouchner, François Chatelet, Patrice Chéreau, Philippe Sollers, Félix Guattari, Jack Lang…
En avril 2010, l’écrivain et éditeur Denis Tillinac avait pris la défense de Benoit XVI, accusé par un « milieu » tentant de faire diversion, d’avoir couvert par son silence des agissements pédophiles dans l’Eglise: « je crois que l’on s’en prend à ce pape parce qu’il est un intellectuel et parce qu’il avance une analyse critique et radicale de la modernité ».« De BHL à Onfray en passant par Finkielkraut, aucun n’y résiste. Benoît XVI est le seul vrai rebelle de la modernité. C’est cela que l’on tente de lui faire payer. Et en particulier un certain système médiatique qui a trouvé toutes les indulgences à Roman Polanski, qui a été condamné pour pédophilie, ou à Frédéric Mitterrand, qui en a fait l’apologie dans un livre. Il y a enfin, et particulièrement en France, un vieil anticléricalisme qui ne demande qu’à prospérer sur de telles polémiques ».
C’est bien cette offensive proprement subversive, cette promotion permanente d’un matérialisme prospérant sur l’inversion des valeurs que dénonçait le président de la fédération de Russie devant le Club Valdaï, invitant les Européens à la résistance. » Les gens, dans certains pays européens, sont embarrassés ou ont peur de parler de leur appartenance religieuse. Des jours fériés sont abolis ou nommés différemment ; leur essence est cachée, tout comme leur fondement spirituel. Et on essaye avec agressivité d’exporter ce modèle partout dans le monde. Je suis convaincu que cela ouvre une voie directe à la dégradation et au primitivisme, résultant en une profonde crise démographique et morale. »
Si François Hollande, les ministres du gouvernement Ayrault, l’UMP à Paris par la voix de NKM se sont officiellement félicités de la tenue des « Gay Games » à Paris en 2018 -voir notre article en date du 9 octobre-, les Etats -Unis apportent aussi leur pierre à cette promotion du lobby LGBT en France. Le 19e festival du film gay lesbien bi trans & +++ de Paris qui s’est tenu en octobre fut financé par la Mairie de Paris, la Région Ile-de-France et le Ministère de la Culture via la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Grande première le logo de l’Ambassade des Etats-Unis figurait comme partenaire de ce festival .
« Il est devenu habituel que l’ambassade des Etats-Unis pavoise aux couleurs arc-en-ciel le jour de la gay pride locale. Et certains ambassadeurs américains vont plus loin et s’affichent ouvertement dans ces défilés du lobby homosexuel ». Pas de quoi choquer non plus les atlantistes de l’UMP, et les girouettes clientélistes comme Jean-François Copé qui après avoir défilé contre le mariage pour tous , affirme n’avoir jamais été oppsoé au mariage homo! Il est vrai que Christine Boutin affirmait déjà il y a quelques années, pour bien les connaître que « tous les leaders de l’UMP sont favorables au mariage homosexuel. » Laisser faire, laisser passer, le dogme intangible de la droite couchée…