Après les deux bijoutiers de Saint-Tronc et des Pennes-Mirabeau et le buraliste de Marseille, voilà que ce sont désormais les particuliers qui dégainent plus vite que leur ombre. Un couple de Martégaux ne s’en est en effet pas laissé compter, mercredi soir, quand il a vu surgir deux individus encagoulés et gantés, munis d’une arme de poing.
Un des malfaiteurs a voulu pénétrer dans leur pavillon situé traverse des Tabourets, après avoir escaladé un grillage, puis parcouru quelques mètres dans le jardin. Repérant le manège de ces intrus, le propriétaire, âgé de 56 ans, s’en est allé chercher dans une remise une arme de poing en sa possession. Mais ses agresseurs étaient déjà parvenus à maîtriser sa femme, âgée de 58 ans. L’homme ne s’est pas démonté. Il a fait usage de son arme à deux reprises.
Une situation qui a dû faire suffisamment peur aux braqueurs pour qu’ils jugent plus nécessaire de prendre leurs jambes à leur cou que de maintenir plus longtemps leur otage. L’enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Marseille. Elle devra déterminer si le propriétaire a tiré au hasard ou s’il a réellement voulu abattre l’un de ses agresseurs. Aucun blessé n’est à déplorer.
Les traditionnels relevés de police technique et scientifique ont été effectués sur la scène de crime. Le couple de victimes doit être longuement entendu, afin de préciser les circonstances de ce vol à main armée à domicile, qui aurait pu très mal se terminer.
La Provence
Commentaires
Oui. Tout est parti de là.
Toute la stratégie.
Ce n'est pas le seul événement de ce type dans l'Histoire récente.
Nous connaissons la musique, et savons identifier les compositeurs et chefs d'orchestres.
@ raul, je pense que ce commentaire est pour la note Nine Eleven, qui n'est pas une enième vidéo sur les attentats du 11 Septembre, comme on peut en juger...
Amitiés
" Mais ses agresseurs étaient déjà parvenus à maîtriser sa femme"
"Maîtriser ", les policiers maîtrisent les malfaiteurs, on maîtrise les fous. Ce terme n'est jamais employé pour qualifier les actes d'agression de malfaiteurs. Renversement des situations : les malfaiteurs maîtrisent les victimes.
Et l'agressé n' a pas le droit de se défendre, il doit attendre d'être assassiné. Il n' a pas le droit de tirer volontairement sur un individu qui le menace d'une arme, qui menace de tuer un otage, non il n'a que le droit de tirer à côté du malfaiteur.
Evidemment, cela aurait moins bien sonné de dire que les agresseurs retenaient tout bonnement l épouse prisonniere par la violence ... Inversion des valeurs, inversion accusatoire.
Oups.
Bien vu, Gaelle.
On connaît la suite : c’est ce couple qui sera mis en prison et les agresseurs seront laissés libres ! Et ils auront besoin d’un excellent avocat pour démontrer que le mari n’a pas voulu abattre leurs agresseurs, sinon ils en prendront pour au moins 20 ans pour avoir voulu sauver leur peau. C’est beau la France, la République, la démocratie !