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Pas de bonnets rouges pour Minute ? Ca se complique...

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13/11/2013 – 16H00 Lorient – (Breizh-info.com) – La couverture de Minute mettant en scène Christiane Taubira fait décidément couler beaucoup d’encre. Après les réactions indignées de la classe politique – le Premier ministre a saisi le procureur de la République de Paris afin qu’une procédure soit engagée pour « injure publique à caractère racial » – c’est au tour d’un fabriquant de bonnets d’annoncer, selon Le Télégramme, qu’il refusera toute commande en provenance de cet hebdomadaire. Un refus de vente motivé pour des raisons politiques, ce qui est strictement prohibé par la loi. Et qui pourrait entraîner à son tour des poursuites pénales, mais cette fois à l’encontre du fabriquant de bonnets.
« Ce sera non ». Interrogé par le quotidien brestois,  Farès Hamida, le jeune chef d’entreprise natif de Landivisiau qui produit des bonnets de toutes les couleurs dans son usine située à Guidel (Morbihan) est catégorique. Pas question de livrer des bonnets rouges à Minute. Le service abonnements de l’hebdomadaire, qui a promis aux nouveaux abonnés de leur adresser le célèbre couvre-chef  - « made in France » of course – en guise de cadeau, avait en effet passé commande à la compagnie Vantis  d’une trentaine d’exemplaires. Alerté par des amis, Farès Hamida a décidé de ne pas honorer cette commande.

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« Vu d’où je viens, je suis obligé de refuser la commande. », affirme ce jeune patron au Télégramme. Natif du Finistère, ne reniant pas ses origines algériennes, Farès Hamida se « considère comme Français, avec un nom à consonance maghrébine. Voilà. » L’affaire aura-t-elle des suites judiciaires ? Ce n’est pas impossible. En effet, selon les dispositions de l’article 225-2 du code pénal, lorsque le refus de fournir un bien ou un service est motivé par certains éléments précis tenant à la personne contractante, les sanctions sont aggravées. Sont ainsi  visés tous les refus motivés par l’origine du demandeur, son appartenance à une nation, une race, une religion déterminée, de même que les discriminations liées au sexe, au nom, à l’apparence physique, à l’état de santé, au handicap, aux orientations sexuelles, aux mœurs, aux opinions politiques. Lorsqu’une telle discrimination est prouvée, elle peut être punie d’une amende de 45 000 € et de trois ans d’emprisonnement. Affaire à suivre.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2013, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

Commentaires

  • Farès Hamida : encore un qui a surfé sur les gaz de shit ;o)

  • "Ils" font beaucoup de ramdam là où il n' y a rien, mais quand la mère de la petite Marion qui s'est suicidée suite à des harcèlements particulièrement odieux dans une école de la Ripoublique, ces tristes sires la ferment courageusement, jamais cette maman n'a reçu la moindre marque de sympathie, le sinistre de l'éducation Vincent Paillason, ne répond pas aux lettres à lui adressées, il s'en fiche, pourvu qu'on laisse tranquilles les racailles auteurs de cette affreuse saloperie, qui plus est, ces étrons agissent encore comme si rien n'était arrivé, alors qu'une armée de chasseurs ne serait pas de trop pour nettoyer notre Patrie définitivement, du haut en bas.
    (Nora Fraisse sur Europe 1)

  • Ce n’est pas grave : s’ils n’ont pas de bonnet, qu’ils donnent des bananes à leurs abonnés !

  • Made in France... Il faudra dorenavant un autre label de qualite:"Fabrication Francaise FDS" afin d'eviter ces petits problemes.

  • que le sieur Hamida refuse le contrat , c,est son affaire . .!!
    il y a sûrement d,autres qui sont prêt à prendre le marché , question de pragmatisme . .!!!
    les états d,âme de ce citoyen nous importe peu . .!!!
    salutations.

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