Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Des loups entre eux

 

Synthèse sur l’affaire du "trésor nazi"

Tout ce qu’il faut savoir sur l’affaire des 1 406 œuvres découvertes dans l’appartement munichois de Cornelius Gurlitt, deux semaines après la divulgation de l’affaire par le journal allemand Focus. Six experts viennent d’être nommés par l’État fédéral et la Bavière. Seules 25 œuvres ont été rendues publiques.

L’affaire du trésor nazi, tel que la presse a fini par la surnommer, est complexe à plus d’un titre. Et elle n’a pas fini de soulever les questions. Sous la pression des médias, des associations juives, de l’opinion internationale et du département d’État via l’ambassade américaine à Berlin, le gouvernement allemand a affirmé vouloir accélérer les recherches d’éventuels ayants droit. L’État fédéral et la Bavière ont convenu de la création d’un groupe d’au moins six experts alors qu’une seule historienne était active jusqu’à présent. On ne sait si des membres de groupes de restitution juifs y figureront. [...]

[La maison d’enchères Lempertz] continue de focaliser les regards. The New York Times par exemple ne s’est pas fait faute de rappeler l’implication de l’enseigne dans la plus grande escroquerie en matière de falsification d’œuvres d’art en Allemagne depuis 1945 : l’écoulement de tableaux du célèbre faussaire Wolfgang Beltracci. Il y a un an Lempertz a été reconnue coupable à ce propos de « manquement au devoir de diligence » par le parquet de Cologne. [...]

Pourquoi le Congrès juif mondial veut-il faire monter la pression ?

Le président du Congrès juif mondial a appelé Berlin. Il réclame la publication d’un inventaire complet des œuvres concernées. « S’il ne se passe rien, nous ferons monter la pression », a-t-il ajouté. Déjà, une pétition circule sur l’Internet. Treize des pièces de la liste des 25 communiquées du fonds Gurlitt viennent d’être revendiquées comme ayant appartenues à Fritz Salo Glaser, avocat juif de Dresde (le ville de Hildebrand Gurlitt) qui a survécu à la déportation et est mort en 1956… L’avocat de sa belle-fille se demande quand et comment ces treize œuvres sont sorties de la collection. Pendant l’époque nazie ou après, quand la famille a vendu pour payer nourriture et logement. Dans ce cas serait-ce un cas de spoliation postwar ?

Comment et pourquoi Anne Sinclair est-elle mêlée à l’affaire Gurlitt ?

Auparavant d’autres héritiers potentiels s’étaient encore plus rapidement manifestés. Comme Anne Sinclair, petite-fille de Paul Rosenberg, collectionneur et galeriste, grand marchand de Picasso entre 1918 et 1939. En 1939, ce dernier avait dû fuir à New York en laissant beaucoup de ses biens. L’avocat d’Anne Sinclair réclame au moins Femme assise de Henri Matisse [photo en tête d’article]. Une des rares toiles dont l’image sur écran a été brièvement montrée lors de la conférence de presse du 5 novembre, à Augsburg.

Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr

 

E&R

Commentaires

  • Avec eux c’est toujours les mêmes embrouilles. Ils étaient dans la misère, dans leur ghettos, avaient tous les tableaux de la création !

  • Ces tableaux qui valent des millions de dollars ne sont peut-être que d'habiles reproductions! Sont-ils sérieusement expertisés?
    Curieuse affaire, encore...

    (Les tableaux et œuvres d'art n'entrent pas dans la déclaration ISF, même les plus coûetux, les plus célèbres...)

  • Je me disais aussi : la Rosenberg cherche à prendre sa commission ;o)

Les commentaires sont fermés.