P.Th. | Publié le 04.12.2013, 17h41 | Mise à jour : 18h54
Luc Jousse, maire UMP de Roquebrune-sur-Argens (Var), a déploré que les secours soient arrivés assez «tôt» pour éteindre un incendie qui avait pris dans un camp de gens du voyage. | Capture écran vidéo Courrier du Var
Les Roms sont pour lui «un cauchemar». Luc Jousse, maire UMP de Roquebrune-sur-Argens (Var), investi par l'UMP en vue des municipales de mars prochain, ne s'en cache pas. Devant la centaine de personnes qui assistaient à la réunion publique du conseil de quartier des Issambres le 12 novembre dernier, l'élu a ainsi déploré que les secours soient arrivés assez «tôt» pour éteindre un incendie qui menaçait un camp de gens du voyage.
Las, un membre du public a enregistré l'intervention et le site internet Mediapart la diffuse ce mercredi.
«Je vous rappelle quand même que les gens du voyage, que dis-je, les Roms, m’ont mis neuf fois le feu. Neuf fois des départs de feux éteints par le SDIS», commence Luc Jousse. Et de poursuivre : «Le dernier, ils se le sont mis eux-mêmes. Vous savez ce qu’ils font : ils piquent des câbles électriques et après ils le brûlent pour récupérer le cuivre et ils se sont mis à eux-mêmes le feu dans leurs propres caravanes ! Un gag ! Ce qui est presque dommage c’est qu’on ait appelé trop tôt les secours !»
«Les Roms, c'est un cauchemar»
Ce disant, le maire UMP provoque... une salve de rires dans la salle. «Là, il pousse...» lâche une femme, visiblement amusée. Luc Jousse, lui, insiste. «Les Roms, c'est un cauchemar. C'est un cauchemar.» «Nous avons une décision d'expulsion des Roms. Nous l'avons ! J'ai gagné au tribunal. Eh bien le sous-préfet ne fait rien...», se plaint-il encore. Contacté par Mediapart, l'élu n'a pas souhaité réagir à la diffusion de ses déclarations.
Son dérapage n'est pas sans rappeler le précédent de Gilles Bourdouleix. Alors que 150 caravanes de gens du voyage s'étaient installées, fin juillet, sur un terrain de sa commune, le député-maire UDI de Cholet (Maine-et-Loire) avait estimé que «Hitler n'en a(vait) peut-être pas tué assez». Il a depuis été exclu de son parti. Plus récemment, mi-septembre, le maire UMP de Croix (Nord), Régis Cauche, avait pour sa part assuré que si un de ses administrés commettait «l'irréparable» envers un Rom il lui apporterait son «soutien».
Début septembre, la question rom avait fait irruption dans l'actualité, devenant le premier grand thème d’affrontement des élections municipales. De nombreux élus, dont la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'étaient emparés du débat. Dans la foulée, l'affaire Leonarda avait encore un peu plus échauffé les esprits.
«Je vous rappelle quand même que les gens du voyage, que dis-je, les Roms, m’ont mis neuf fois le feu. Neuf fois des départs de feux éteints par le SDIS», commence Luc Jousse. Et de poursuivre : «Le dernier, ils se le sont mis eux-mêmes. Vous savez ce qu’ils font : ils piquent des câbles électriques et après ils le brûlent pour récupérer le cuivre et ils se sont mis à eux-mêmes le feu dans leurs propres caravanes ! Un gag ! Ce qui est presque dommage c’est qu’on ait appelé trop tôt les secours !»
«Les Roms, c'est un cauchemar»
Ce disant, le maire UMP provoque... une salve de rires dans la salle. «Là, il pousse...» lâche une femme, visiblement amusée. Luc Jousse, lui, insiste. «Les Roms, c'est un cauchemar. C'est un cauchemar.» «Nous avons une décision d'expulsion des Roms. Nous l'avons ! J'ai gagné au tribunal. Eh bien le sous-préfet ne fait rien...», se plaint-il encore. Contacté par Mediapart, l'élu n'a pas souhaité réagir à la diffusion de ses déclarations.
Son dérapage n'est pas sans rappeler le précédent de Gilles Bourdouleix. Alors que 150 caravanes de gens du voyage s'étaient installées, fin juillet, sur un terrain de sa commune, le député-maire UDI de Cholet (Maine-et-Loire) avait estimé que «Hitler n'en a(vait) peut-être pas tué assez». Il a depuis été exclu de son parti. Plus récemment, mi-septembre, le maire UMP de Croix (Nord), Régis Cauche, avait pour sa part assuré que si un de ses administrés commettait «l'irréparable» envers un Rom il lui apporterait son «soutien».
Début septembre, la question rom avait fait irruption dans l'actualité, devenant le premier grand thème d’affrontement des élections municipales. De nombreux élus, dont la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'étaient emparés du débat. Dans la foulée, l'affaire Leonarda avait encore un peu plus échauffé les esprits.
LeParisien.fr
Commentaires
Le lynchage en règle a commencé pour ce maire ! Comme ils se régalent les petits putois des journaux télévisés !
Le problème, ce ne sont surtout pas ces Roms qui mettent systématiquement le feu dans leurs camps, mais les "dérapages" bien innocents d'un obscur maire de province excédé par l'impuissance du pouvoir à régler cette question de nuisance !
Les Bedos père et fils peuvent sans la moindre gêne calomnier gravement Marine, ça, ce n'est pas un "dérapage", mais de l' "humour" normalisé politiquement correct.
Le totalitarisme cache de moins en moins ses méthodes d'intimidation pour museler le peuple !
Dirk, on n'en peut plus!
Je vais mettre la vidéo de Bedos.Elle est si abjecte et si bête aussi que j'avais hésité, mais je vois qu'il faut montrer leurs méthodes, qui sont accusations insensées, en plein délire de haine suante!
Non, Marine n'a rien de Hitler! Ca se saurait! A court d'arguments, ils sortent le Chancelier... Misérables!
Il est tant que les Varois se lèvent face à l'invasion !
Et si la situation était renversée suite aux déclarations logiques de ce maire.
Qu'il se présente à la Présidentielle, pour voir, si tous les chemins mènent à Rome, les roms peuvent mener aux élections, la France n'en peut ni n'en veut plus.