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Nicolas Sarkozy : «Je ne peux pas ne pas revenir, c'est une fatalité» - 11 12 13

Nicolas Sarkozy, en mars dernier. Crédits photo : Virginia Mayo/ASSOCIATED PRESS

Selon l'hebdomadaire Le Point, l'ex-président perçoit son retour comme une «fatalité» et ne se prive pas pour critiquer son propre camp. Son entourage dément.

 

L'ancien président de la République ne fait semble-t-il plus mystère de sa volonté de revenir dans l'arène politique. Dans son édition datée de jeudi, Le Point reprend les mots que Nicolas Sarkozy prononce désormais ouvertement devant ses visiteurs: «La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité». Un désir que l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin et l'ex-président du Sénat, Gérard Larcher, ont eux aussi cru percevoir quand ils lui ont rendu visite, dans ses bureaux du 77, rue de Mirosmesnil, à Paris. Même son de cloche chez son ancien ministre de l'Ecologie: «Il veut revenir, ce n'est plus une révélation», confie Jean-Louis Borloo à l'hebdomadaire.

Ce n'est pas la première fois que les médias se font l'écho des spéculations sur l'ambition du prédécesseur de François Hollande. Selon un article d'Atlantico publié le 19 novembre dernier, Nicolas Sarkozy aurait confié à son ancienne équipe: «Les amis, la situation politique dépasse toutes nos espérances. J'espère que vous êtes prêts car d'ores et déjà, je vous le dis, c'est pour nous!». Quelques mois plus tôt, le magazine Valeurs actuelles reprenait lui-aussi les propos de l'ancien chef de l'Etat: «Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus “avez-vous envie?”, mais “aurez-vous le choix?” (…) Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d'y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu'il s'agit de la France.»

Selon l'enquête du Point, Nicolas Sarkozy ne se priverait par ailleurs pas pour attribuer les bons et les mauvais point à ceux qui occupent le terrain, notamment dans son propre camp: François Fillon serait ainsi qualifié de «traître», Laurent Wauquiez d'«ingrat», Xavier Bertrand de «boudeur» et Jean-François Copé de «Harlem Désir de droite».

 

Certains toutefois, comme Daniel Fasquelle, ne cachent pas leur enthousiasme: «Moi je suis plutôt heureux, et c'est le cas de beaucoup de Français et de députés, de savoir que Nicolas Sarkozy n'exclut pas la possibilité d'un retour», estime le député UMP cité par France Info. Selon un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine, 71% des sympathisants UMP souhaitent en tout cas que Sarkozy soit le candidat du parti pour la prochaine présidentielle. «L'homme dérange encore mais je pense que l'image négative va finir par s'estomper et il apparaîtra réellement comme un recours», affirme pour sa part le député de la Manche Philippe Gosselin, interrogé par la radio.

LE FIGARO

Commentaires

  • rien d,étonnant que nombre de sympathisants UMP aimeraient que leur ex-patron reprenne les rênes , vu que les sieurs Copé et Fillon ne présentent peu ou prou de programme de reconquête face au gouvernement actuel.
    les pauvres . . orphelins. .!!
    salutations.

  • "Je ne peux pas ne pas revenir, c'est une fatalité ".
    Oui ce sera fatal pour la France, ce genre de chaises musicales.

  • "c'est une fatalité." : Le nain au nez disgracieux se voit déjà en haut de l'affiche, il s'imagine que les veaux ont oublié !

  • Les guignols sont toujours de retour !

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