Dans Notre Avant-Guerre, Robert Brasillach avait écrit :
"Pour nous, nous n'avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d'une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu'importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n'empêchera pas ce qui a été d'avoir été."
Un peu plus tard, le 5 février 1945 au soir précisément, il écrivait le dernier des Poèmes de Fresnes : "Aux morts de février" :
"Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de février".
Commentaires
Voilà 80 ans, le gouvernement français faisait tirer sur des patriotes français ! Et on en est toujours là aujourd’hui! Avec la ripoublique, c’est toujours la même chose :
TOUS POURRIS !
PS : Brasillach nous livre là un splendide poème.
Brasillach, de sa prison de Fresnes
JE NE SAIS RIEN
Voila quatre jours que je suis enfermé,
Quatre jours que je raye le calendrier
Quatre jours que je ne sais rien.
Un à un, parce qu'il le faut bien,
Au dehors, c'est le bruit de la ville,
A chaque minute claque un coup sourd.
Les mitrailleuses roulent comme des sacs de billes,
Cela dure depuis quatre jours.
Mais il y a aussi des enfants qui jouent,
Et d'autres bruits inconnus et lointains
Mais ma fenêtre est fermée.
Je ne sais rien.
Quelquefois je pense que c'est le canon
Ou un mortier, je ne m'y connais pas très bien.
La rue s'emplit du bruit des chars ou des camions
Peut-être s'en vont-ils. Est-ce la fin ?
Mais non, tout recommence comme dans un rêve,
Tout s'enchaîne et rien n'a de fin.
Une voix tout-à-l'heure a annoncé une trêve,
Il me semble du moins, car je ne sais rien.
Quand je suis passé dans la ville, à midi,
L'autre jour, il y avait du soleil dans les rues,
On avait mis des drapeaux sur les mairies,
Des garçons passaient avec des brassards inconnus.
Depuis, je ne sais plus rien de ce qui se passe,
Sauf ce qui, à travers ces murs, me revient.
J'entends sans cesse les voitures d'incendie qui passent,
La nuit, le ciel est rouge.
Je ne sais rien.
Me voici seul comme je ne l'ai jamais été.
Robinson construisant son monde entre ces quatre murs.
Ceux-là que j'aime ? Où sont les miens ?
Dieu les garde de la fureur.
Je ne sais rien.
22 août 1944.
FRESNES
Toujours cette intacte émotion à l'évocation du 6 février 45.
L'extrait de Notre Avant-Guerre témoigne de cette intelligence sensible de R.Brasillach sur ce qui se passa le 6 février 34. Nous n'en sommes pas loin ....
Merci,Gaëlle,pour notre mémoire de France.Nous en sommes dépositaires.
une occasion sûrement manquée , mais feu le colonel de la Rocque n,a pas suffisamment fait bouger ses troupes, la raison est resté sans réponse .!!
une pensée aussi pour feu ce grand poète , que fût Brasillach .
n,en déplaise aux bien-pensants .
salutations.