Une réunion publique à caractère électoral, organisée par le Front National, se tenait hier soir à la salle de la Cité dans le centre de Rennes. Cette réunion avait lieu dans le cadre des élections municipales auxquelles le FN participera en présentant une liste menée par Gérard de Mellon. Cette réunion était animée par ce dernier, Gilles Pennelle, secrétaire départemental, et Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du Front National.
Une rumeur disait depuis plusieurs semaines que cette réunion parfaitement légale et légitime serait empêchée par ces grands défenseurs de la liberté que sont les nervis ‘’antifas’’. Chose promise, chose due ; hier soir les ‘’antifas’’ étaient de sortie mais ils n’étaient pas seuls : des membres du parti trotskyste NPA, du Parti de Gauche, d’EELV (écologistes) et du parti socialiste étaient à leur côté. Selon la préfecture, la contre manifestation aurait rassemblé au maximum six cents personnes mais d’autres sources parlent de deux cents personnes, ce qui semble plus proche de la vérité.
Cette contre manifestation, qui aurait pu rester pacifique et respectueuse des opinions des uns et des autres, a tourné à l’émeute : affrontement avec les forces de l’ordre, jets de pavés et de projectiles divers, bris de nombreuses vitrines et incendie d’une voiture. La police a été contrainte d’agir très vigoureusement pour interdire l’accès des émeutiers à la salle de la Cité. La réunion a pu se tenir mais de très nombreux sympathisants et membres du FN n’ont pu accéder à la salle du fait de l’émeute.
Cette émeute illustre une bien triste réalité : l’intolérance profonde de l’extrême-gauche et d’une partie importante de la gauche qui ne supportent pas la contestation de leurs idées. Depuis 1968, nous subissons à Rennes comme dans de nombreuses autres villes ce qu’il faut bien appeler une forme de terreur qui peut prendre la forme d’agressions physiques ciblées comme celle qui a eu lieu la semaine dernière à la faculté Rennes 2 et au cours de laquelle plusieurs personnes ont été aspergées d’ammoniaque par un commando d’extrême-gauche. Cette situation est d’autant plus insupportable que de nombreuses municipalités de gauche ferment les yeux sur l’existence des bandes d’’’antifas’’ qui sont à l’origine de cette terreur.
Nous avons connu dans les années qui ont suivi 1968, à Rennes comme dans de nombreuses autres villes, une situation de tension créée par les forces de gauche ; cette tension s’était atténuée mais depuis que leur déclin idéologique se fait sentir de manière très palpable (sur tous les sujets importants tels que l’immigration, le protectionnisme, le mariage des homosexuels, l’Union Européenne, l’euro, …..) la population est en opposition avec celle des forces de gauche dans des proportions allant de 55 à 80% selon les sujets), il semble bien que les forces de gauche se radicalisent parce qu’elles perdent pied (toutes tendances confondues, elles ne bénéficient plus que de 35% des intentions de vote). Leurs promesses ne font plus rêver grand monde ; les gauches ont perdu l’électorat ouvrier, elles sont en train de perdre l’électorat catholique et peut-être même l’électorat musulman. Quant aux classes moyennes qui constatent la baisse de leur niveau de vie consécutive à la mondialisation et à la politique monétaire européenne, elles ont commencé à migrer vers le Front National.
La contestation des poncifs et des lubies d’une gauche qui est de plus en plus clairement l’idiot utile des multinationales n’est plus une contestation portant sur l’économie comme cela fut le cas depuis la guerre mais une contestation de l’ensemble de l’idéologie de la gauche dont les ingrédients essentiels sont l’individualisme, le mondialisme, la négation de toutes les différences et l’idée d’un monde totalement uniforme et sans frontières (c’est très exactement ce dont rêvent les milliardaires et les multinationales).
La gauche et l’extrême-gauche essaient désespérément d’empêcher la contestation de s’étendre ; elles ont tort et, de plus, elles perdront la partie. Les Bretons, pas plus que le peuple français dans son ensemble, ne se laisseront museler par des idéologues fanatiques.
B. Guillard
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Commentaires
Toutes ces manifestations gauchistes se font avec l’assentiment du gouvernement, quand elles ne sont pas carrément téléguidées par lui ! Ce gouvernement veut créer des troubles à l’ordre public pour museler toute véritable opposition : il ne tolère que la fausse opposition de l’UMP pour se partager le pouvoir avec ce parti !
La gauche et l'extrême-gauche sont peuplées à 99 % de crétins ou paresseux et de 1% de "troskistes " qui les manipulent.
Ce qui est extraordinaire c'est que les crétins pensent lutter contre les multinationales alors qu'ils sont leurs soldats
Je trouve que les rivières ne débordent pas encore assez au pays des gauchiasses.
anonyme , ces abrutis que vous citez , je doute qu,ils ont une lucidité sur ces multinationales et autres cercles Occultes qui dirigent en sous-main , leur enfumage doit étre profond et bien ancré dans leur cerveau . . .!!
salutations.