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C’était un onze mars : l’assassinat du colonel Bastien-Thiry

 

Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants.

Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.
Il avait organisé l’attentat manqué du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livré l’Algérie française aux mains des égorgeurs et liquidé le camp nationaliste en France.
Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin). Un très bon livre est d’ailleurs sorti l’année dernière sur ce sujet.

Bastien-Thiry marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.

Contre-info.com

Commentaires

  • On retrouve derrière le refus de sa grâce par De Gaulle, la mesquinerie de ce dernier, une faille indélébile dans la stature du "grand homme".
    On le savait depuis le traitement infligé au Mal Pétain ! Bastien-Thiry avait cette qualité supérieure que Dominique Venner appelait "de la tenue" (c'est davantage que "de la classe", qu'il avait manifestement aussi !)

  • Encore une victime de plus de De Gaulle!
    Sans oublier Brasillach et la fin indigne de notre Marechal..

    Puis, le 14 septembre, la police arrête le colonel Bastien-Thiry qui avoue être l’organisateur de l’attentat. Ancien polytechnicien, ingénieur militaire à l’aéronautique, chevalier de la Légion d’honneur, catholique intégriste, l’homme de 35 ans revendique la légitimité du tyrannicide contre « cet homme ruisselant de sang français (qui) représente la honte de la France ». Lors de son procès, il déclare : « Nous n’avons pas agi par haine de De Gaulle mais par compassion pour les victimes de De Gaulle et pour sauvegarder des vies humaines innocentes, sacrifiées par un pouvoir tyrannique. (..) C’est à partir de la constatation selon laquelle le général de Gaulle est coupable des crimes de forfaiture, de haute trahison et de complicité de génocide que nous avons agi conformément aux possibilités que donne la loi. Nous croyons que cette action était juste car les mobiles de cette action sont ceux que dictent la morale, le droit et la raison humaine. (…) » . Il est condamné à mort par la cour militaire de justice, le 2 février 1963 et fusillé au fort d’Ivry le 11 mars.."
    http://memoires-algeriennes.com/les-attentats-de-l-oas-contre-de-gaulle/

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