La police arrête les auteurs d'un vol très violent devant la gare Saint-Charles
Photo valérie vrel
Ils sont peut-être une quinzaine, dans le centre-ville, à se comporter comme des prédateurs, capables de tout. Adolescents, personnes âgées : personne n'échappe à leur cupidité et à leur lâcheté, tant ils s'attaquent surtout à des personnes vulnérables.
La semaine dernière, deux de ces agresseurs sans foi ni loi ont sévi à proximité de la gare Saint-Charles (1er). Leur terrain de chasse favori, tant ils peuvent s'attaquer à des touristes, peu méfiants et parfois fortunés. Mais cette fois, ils n'ont pu échapper à la police.
Le Groupe de voie publique (GVP) du secteur centre les a interpellés, entre Noailles et le secteur du Racati (1er). Les fonctionnaires attendaient cette arrestation avec d'autant plus d'impatience que leurs auteurs présumés s'étaient comportés comme de véritables sauvages.
Tout avait commencé par une agression presque traditionnelle. Un vol à la portière, comme il s'en est déjà produit des dizaines, voire des centaines, depuis que le secteur est assidûment fréquenté par les touristes. Mais très vite, tout avait dérapé.
Une scène d'une rare violence
Les victimes ? Un couple venu de Corse, un homme et une femme de 70 et 69 ans. La voiture à peine arrêtée au feu rouge, les deux voleurs étaient passés à l'action. Le passager avait brusquement ouvert la portière pour tirer la passagère par les cheveux et l'extirper de l'habitacle. La retraitée, fermement accrochée à son sac à main, n'a pas facilement lâché l'affaire.
Alors le jeune homme s'est acharné. Il a commencé par lui taper la tête contre le bitume. Puis, voyant sa victime toujours agrippée à son bien, l'a attaquée avec un cutter, lui entaillant profondément la main. Le mari est intervenu à son tour. Il a réussi à faire fuir les deux agresseurs, dans un ultime élan protecteur.
La scène, d'une rare violence, avait été filmée par les caméras du Centre de supervision urbain (CSU). Le lendemain, le scooter des suspects était localisé par les fonctionnaires du CSU qui livraient l'info à la police nationale. Les deux jeunes hommes, âgés de 16 et 18 ans, bien connus pour des agressions similaires, étaient interpellés dans la foulée par le GVP centre.
Après 48 heures de garde à vue, les deux ont été écroués aux Baumettes et à l'établissement pénitentiaire pour mineurs de la Valentine.
Commentaires
Dans un Pays ou l'anarchie est reine ( au profit de la vermine) il n' y a plus de lois à respecter.
Celui qui le peut, doit avoir sur lui de quoi se défendre, une racaille en moins, c'est un peu de propreté en plus.
Les pervers qui tiennent notre Nation, méritent d'être installés publiquement : Haut et Court, pour haute trahison.