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Les résultats définitifs du Brevet des collèges 2013 viennent d'être publiés.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des collèges possibles…

Brevet des collèges
Le 27 mars 2014
      
         

Les résultats définitifs du Brevet des collèges 2013 viennent d’être publiés par la DEPP (Direction des études, de la prospective et des performances – défense de rire, ça existe vraiment). Un cru aussi bon que l’an dernier puisque 84,7 % des collégiens ont décroché le diplôme qui atteste de leur maîtrise du « socle commun ». Il y a bien entendu encore des progrès à faire, notamment pour ce qui est des inégalités en fonction de la classe sociale, mais même les plus défavorisés sont 75,3 % à réussir. À la lecture de ces chiffres, on peut se demander la raison des lamentations de certains (devrais-je faire mon mea culpa ?) sur la baisse de niveau des écoliers français. Seuls 15 % ne maîtrisent pas le « socle commun de compétences et de connaissances » en fin de scolarité obligatoire. Il devrait être facile de s’occuper de cette fraction en difficulté puisque les autres maîtrisent les fondamentaux. Quand on maîtrise la culture commune, on doit pouvoir se débrouiller dans la suite de ses études avec un peu de travail.

Le problème est que si l’on regarde d’un peu plus près les chiffres, ils sont près de 40 % à ne pas avoir eu la moyenne à l’épreuve finale en français et plus de 50 % en mathématiques. La moitié des collégiens n’ont pas la moyenne dans ces deux matières fondamentales. Malgré tout, 70 % de ceux-là décrochent le Brevet. Sans doute l’épreuve finale est-elle trop difficile (l’essentiel des coefficients de l’examen provient du contrôle continu)… À moins que l’Éducation nationale ne considère qu’il n’est pas indispensable à la culture commune de maîtriser la langue de notre pays et les bases des mathématiques.

Il se peut bien qu’elle ait raison puisque les taux de réussite aux baccalauréats, trois ans plus tard, sont quasiment identiques à ceux du Brevet des collèges. À se demander s’il ne vaudrait pas mieux envoyer les collégiens directement à l’université. Ils y échoueraient plus tôt, ce qui leur permettrait de se réorienter plus vite. Au passage, quelle économie, de supprimer le lycée ! Tant qu’à être absurde, autant que ce soit rentable.

Pierre van Ommeslaeghe, professeur de Philosophie

BOULEVARD VOLTAIRE

Commentaires

  • Elle n'est pas idiote la proposition de Van Ommeslaeghe !
    Du moment que les élèves aient subi avec succès la rééducation imposée par Peillon, représentant des Loges, le reste est détail ! Une jeunesse instruite et maitrisant les fondamentaux : français, histoire, mathématiques, philosophie est un obstacle au grand remplacement de peuple et au mondialisme. Les défenseurs du Système le savent ! Il ne faut surtout plus que les Français de souche puissent réfléchir de manière libre et indépendante !

  • Quand est-ce que nos enseignants comprendront que donner un diplôme à tout le monde, c’est ne le donner à personne, car un tel diplôme perd toute sa valeur et ne représente plus rien ?
    Ce qui fait la valeur d'un diplôme, c'est la sélection des meilleurs!
    C’est tromper ces enfants que de leur faire croire qu’ils ont obtenu un vrai diplôme. J’ai honte pour mon pays qui ose organiser une telle escroquerie ; et je plains les enfants d’être victimes de cette mascarade : ils ne sont pas encore adultes et voilà qu’ils découvrent qu’ils sont déjà l’objet d’une lamentable tromperie !

  • Les diplômes si libéralement distribués dans certains démocraties occidentales font rire .
    Personne ne les prend plus au sérieux . Les Suisses eux-mêmes commencent à murmurer .
    Seuls les heureux détenteurs de titres délivrés par nos Grandes Ecoles scientifiques sont encore respectés .
    A ceux qui ne voudront mettre en évidence que la responsabilité des émeutiers de Mai 68 dans ce désastre , je voudrais rappeler que l'expression " prolétariat de bacheliers " employée par Maurice Barrès avait été empruntée par l'auteur des " Déracinés " à Bismarck , lequel n'ignorait pas le testament de Richelieu .
    Un grand texte , un peu négligé de nos jours .
    - un véritable examen professionnel m' a été imposé avant de m'engager aux Editions en Langues Etrangères à Pékin . Même scénario quelques années plus tard pour Radio-Beijing .
    Et je pourrais continuer .

  • Les parents qui le peuvent, doivent faire comprendre à leurs enfants que le diplôme est devenu un vrai canular, et les encourager à faire des recherches personnelles avec l'aide d'adultes mis en colère par cette destruction programmée du savoir, les "tabliers en peau de cochon " y sont pour beaucoup, manipulés eux-mêmes par les hommes de l'ombre les plus dangereux.
    Si les enfants comprennent cette mise en garde, ce sera un net progrès, il y a un endroit où la discussion se fait bien : à table, tout simplement.
    Il est impératif d'apprendre aux enfants un vocabulaire qui semble compliqué mais qui ne l'est pas en réalité, quand on sait des mots utilisés dans des ouvrages, disons "ésotériques" , tout le monde peut s'y retrouver, mais il faut faire l'effort.(çà marche, je le sais par expérience).

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