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Villers-Cotterêts : plus qu’un succès électoral, une victoire politique prophétique…

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Communiqués / 31 mars 2014

Communiqué de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d’expression Président exécutif du SIEL

Villers-Cotterêts s’est donnée hier au Front national. Située aux confins de l’Aisne, cette ville de 10 000 habitants était dirigée depuis 2008 par le socialiste Jean-Claude Pruski. Confirmant sa percée du premier tour, le candidat frontiste Franck Briffaut a remporté la mairie de haute main avec 41,53% des suffrages exprimés, contre 34,66% pour le sortant socialiste et 23,08% pour la liste menée par l’UDI Jean-Claude Gervais.

Au-delà de ce beau succès électoral, cette victoire revêt une portée éminemment symbolique.

Davantage que les frontières qui cernent son territoire, plus encore que les individus qui composent son peuple, la France se singularise par le rayonnement de son verbe : rien ne résume mieux l’être français que sa magnifique langue, forgée au fil des siècles, qui lui est intimement consubstantielle. Plus que toute autre cité, la commune de Villers-Cotterêts exprime la force de cette identité culturelle.

Dans le vénérable château situé au coeur de cette localité, François Ier apposa sa signature en août 1539 au bas de la célèbre ordonnance éponyme, qui généralisa l’usage du français dans tout le royaume : avec cet acte fondateur, toujours en vigueur, le français est devenu la langue officielle de la France. En cette ville naquit aussi, le 24 juillet 1802, le célèbre écrivain Alexandre Dumas : « Je suis lié à Villers-Cotterêts, petite ville du département de l’Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noue, où mourut Demoustiers, à deux lieues de la Ferté Milon, où naquit Racine, et à sept lieues de Château-Thierry, où naquit la Fontaine», écrit-il dans ses mémoires.

Evoluant dans un espace linguistique qui abrite 220 millions de locuteurs francophones et regroupe 77 pays à travers le monde, la langue française demeure l’un des rares pare-feu qui permet encore à notre pays de se prémunir contre le nivellement culturel que lui impose la mondialisation.

Aujourd’hui dirigée par un maire FN, Villers-Cotterêts doit être le laboratoire des ambitions culturelles de Marine Le Pen. La nouvelle municipalité frontiste doit faire du château Villers-Cotterêts, en concertation avec l’Etat, le lieu emblématique de la défense et de la promotion universelle de la langue française car en y installant demain la « Maison de la Francophonie », notre pays se doterait enfin d’un espace culturel exemplaire qui incarnerait la puissance du rayonnement linguistique de la France.

La politique municipale du Front national et du Rassemblement Bleu Marine doit servir aussi de levier d’action, partout où cela est possible, pour défendre et valoriser localement les intérêts de la France et ceux de son peuple.

Commentaires

  • Merci,chère Gaëlle de mettre en avant ce succès à Villers-Cotterêts. Il en fut peu question lors des soirées électorales.Encore eût-il fallu que les "journalistes" de service (commandé) eussent quelque idée de cette ordonnance,ô combien fondatrice de notre France.
    Ce communiqué de monsieur Ouchikh (kabyle) et dont j'ai fait connaissance sur un plateau de TV où il était invité (à l'époque où le directeur du festival d'Avignon avait menacé (rien que ça!) de quitter la ville au cas où ... ) s'est très bien exprimé. Je sais qu'il oeuvre pour sauver la nécropole des rois de France de Saint-Denis.
    Le seul mot qui n'est pas approprié est (peut-être) celui de "laboratoire" !!!

    Amitiés

  • Le blason de Villers-Cotterêts :

    http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_ville_fr_Villers-Cotter%C3%AAts_%28Aisne%29.svg

  • Oui, Gaëlle, vous avez raison de souligner le côté symbolique et emblématique de cette victoire !

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