11 avril 2014
William F. Jasper expose que, de Gazprom aux siloviki [composés des responsables des ministères et des services chargés de la défense et de la protection de l’ordre public : le ministère des Affaires intérieures (MVD), le ministère de la Défense (MO), le Service fédéral de Sécurité (FSB)], dans la Russie de Poutine, les grandes entreprises sont tenues par d’anciens hauts responsables du KGB[1]. Les anciens apparatchiki constituent les sphères supérieures du pouvoir russe.
À Kiev, cette réalité est représentée, dans l’ombre, par George Soros. Ces dix dernières années, comme dans des dizaines d’autres nations, le milliardaire a versé des millions de dollars à des organisations non-gouvernementales (ONG) ukrainiennes, dans le but de transformer ce pays en une société « plus ouverte et démocratique ».
Soros derrière l’ONU
Contre-info.com
Commentaires
Un article bien documenté sur le grand complot mondialiste et la malfaisance de Soros (Sauron !), le milliardaire apatride dont la cible prioritaire en Europe est la même que celle des dirigeants US : le "containment", ou encore mieux, la dissolution de la Russie pour s'approprier un jour les colossales richesses de son sous-sol (dissolution nécessitant un travail de fond préalable sur le développement de la pourriture occidentale, cf.: Pussy Riot, etc.).
Les banques juives "anglo-saxonnes" ont massivement financé le bolchevisme naissant, jusqu'à, et y compris, Staline qui n'aurait pas gagné la guerre sans les dizaines de milliers de chars et de camions envoyés par les USA via l'Iran.
Aussi, lorsqu'on lit : "William F. Jasper pense que la politique de Poutine a pour objectif de jeter l’Ukraine dans les bras des Occidentaux.", on est dans le délire. Les grandes règles de la géopolitique - et tout simplement l'action visible aujourd'hui sur le terrain, prouve le contraire absolu. Poutine est au contraire prêt à une guerre si la moindre base de l'Otan s'installait en Ukraine ! Les "raisonnements" en vase clos de certains esprits tordus sont difficilement compréhensibles !
On ne pourra rien contre le fait qu'après la chute du communisme, la totalité des responsables russes ait été formée dans les institutions soviétiques. Cette génération passera, et il faut s'en accommoder en attendant. Certes Poutine est un ancien du KGB, mais aujourd'hui, qui osera prétendre qu'il est resté un bolchevique ? Poutine est le leader patriotique d'un immense pays qui refuse de se faire démanteler par l'Occident et par ses propres oligarques au service de cet occident.
Un peu moins de russophobie et de poutinophobie et un peu plus de géopolitique sérieuse sont nécessaires pour se faire une idée saine des enjeux dans cette partie de l'Europe.