Après 10 mois de captivité en Syrie, les quatre journalistes ont retrouvé ce week-end la liberté. Parmi leurs geôliers, certains parlaient français a confirmé dimanche le ministre des Affaires étrangères.
Pour le Front national, l'Etat doit avoir «une politique extrêmement ferme» vis à vis des Français partis faire le jihad en Syrie, ou qui ambitionnent d'aller combattre dans les rangs des jihadistes. On estime qu'ils sont plusieurs centaines.
«Leur retirer leur passeport»
Le vice-président du Front national, Florian Philippot, sur BFMTV ce lundi matin, préconise de leur retirer la nationalité française. «Il faut donner la possibilité de déchéance de la nationalité, quand il y a double nationalité» estime-t-il. «Leur retirer leur passeport, les surveiller. Il est temps d'ouvrir les yeux sur le phénomène.»
Selon lui, «le rôle de l'Etat ne doit pas être de les aider à revenir. L'Etat doit cesser par son discours diplomatique de donner le mauvais exemple. Lorsqu'il dit que les rebelles sont les gentils, un jeune qui se fait manipuler peut avoir le sentiment qu'il agit pour le bien. C'est la responsabilité de l'Etat français.»
Les «empêcher» de rentrer en France
La veille, sur France 5, le député FN du Gard, Gilbert Collard a suggéré que le gouvernement empêche les jihadistes français présents en Syrie de revenir en France. «Ce qui me préoccupe, c'est non seulement qu'ils y soient allés mais surtout qu'ils vont revenir.» Selon l'élu du Grad, il faut «les empêcher d'entrer» sur le territoire français à leur retour.
Pour Gilbert Collard, il s'agit d'éviter d'autres affaires Merah. «On va avoir quand même des gens qui sont partis faire une guerre sainte et qui arrivent sur le territoire français entraînés, équipés et qui vont être ingérables. J'attends que les services ne fassent pas comme dans l'affaire Merah, où ils ont abandonné les écoutes et les filatures trop tôt», a insisté l'élu frontiste.
Les ex-otages discrets sur la nationalité de leurs geôliers
«L'intérêt du renseignement est primordial: savoir qui part, savoir qui arrive et, en fonction des individus qui reviennent sur le territoire, organiser une surveillance pour qu'on n'ait pas des explosions à un moment inattendu, comme ça été le cas dans l'affaire Merah. C'est ce qui nous pend au nez, il faut quand même bien le savoir !», a-t-il prévenu.
Ce lundi matin sur Europe 1, Edouard Elias est resté discret sur la nationalité de ses geôliers. «J'imagine qu'il y avait des Français, je ne veux pas rentrer dans ces détails, ce n'est pas à moi de le faire, je ne veux pas faire de déclarations qui pourraient avoir des conséquences.»
LeParisien.fr
NdB: Ce ne sont pas des "détails", il y va de la sécurité intérieure de la France!
Commentaires
La propagande faite par nos médias contre le président syrien et son gouvernement n'y est pas pour rien.
De même que les mensonges de nos politiciens !
Mais il n'est pas dans leurs habitudes de reconnaître les conséquences de leurs déclarations et décisions. Sinon, ils devraient démissionner.
vu le nombre de volontaires qui reviennent de Syrie , pour organiser une surveillance , il va falloir des effectifs et des moyens .!!
quant à ceux qui parlaient en Français aux otages , on se doute bien qu,ils ne sont pas originaires de la Creuse ou d,une autre région de France ou de Navarre . .!!
le sieur Collard reste prudent dans ses propos . .!! mais il est vrai que le politiquement correct veille . .!!
salutations.