Les européistes du marché technocratique jouent sur la peur
Raoul Fougax
le 09/05/2014
Le pouvoir socialiste français redoute plus que tout une poussée du Fn aux européennes et que ce parti anti-Europe de Bruxelles ne devienne le premier parti de France. Cette inquiétude hexagonale est partagée par de nombreux pouvoirs européens à la solde du mondialisme financier qui craignent eux aussi une poussée populiste, c’est à dire une sanction démocratique des peuples.
Comme on ne peut tout de même pas supprimer l’élection, il faut tenter de la manipuler. La stratégie des « soumis » à Bruxelles a été clairement exprimée par le président Hollande au cours des cérémonies du 8 mai. C’est la stratégie de la peur que les démocrates autoproclamés reprochent paradoxalement systématiquement à leurs adversaires anti-systèmes.
"Attention, une victoire populiste provoquerait une situation qui pourrait détruire la construction européenne et nous ramener à une époque où le nazisme et la guerre seraient à nouveau possible", voila le discours récurent. Avec en prime la perspective d’une faillite des nations qui voudraient sortir de la zone euro ou la réaménager. L’Europe, c’est donc la paix, sauf pour la Serbie bien sûr et peut-être pour l’Ukraine.
Cette référence permanente aux années d’avant guerre et au conflit mondial marche-t-elle encore ? On a du mal à le croire et pourtant on peut le craindre. Cette Europe qui ressasse une vision manichéenne du passé est la preuve en tout cas que cette construction administrative n’a pas de vision politique d'avenir. Le passé commun des démocraties occulte la communauté d’avenir. Mais ces démocraties qui, en Europe, doivent tant aux Américains ne peuvent ignorer ce qu’elles doivent également au totalitarisme stalinien. Le débarquement dont le 70ème anniversaire permet un déferlement de propagande n’a été possible que grâce à Stalingrad et une barbarie rouge qui a déferlé sur l’Allemagne puis sur une grande partie du continent européen. C’est pourquoi Poutine sera, malgré l’Ukraine, invité aux cérémonies du débarquement. Poutine qui récupère Staline sans état d’âme dans des fêtes de la victoire, démonstration de force pour prouver que la Russie n’est pas un tigre de papier. Certes ce n’est plus l’Urss, mais c’est une puissance nucléaire considérable avec laquelle il ne faut pas jouer imprudemment.
Autour de l’Ukraine, propagande patriotique russe, autour des élections européennes, propagande des alliés d’hier, les propagandes se valent. La propagande démocratique n’est pas supérieure à celle du Kremlin, elle est même, au niveau des causes de la défaite du Reich, plus éloignée de la vérité historique. Agiter le spectre de la guerre mondiale pour faire peur aux électeurs, diaboliser ceux qui refusent l’Europe système capitaliste est tout de même le degré zéro du projet européen.
Il ne faut pas hésiter à voter contre cette Europe…. Car ceux qui ont gagné la guerre n’ont jamais voulu que la paix sur le continent se transforme pour les peuples en un asservissement à une ploutocratie internationale non élue. L’Europe a peut-être été libérée, elle a sûrement besoin de l’être à nouveau…il y a toujours des totalitarismes à combattre, même ceux camouflés et plus sournois que les autres.
METAMAG
Commentaires
Saline, sans nul doute était un criminel de grande envergure, cependant entre 1941 et 1945, on peut estimer qu'il a défendu sa patrie contre l'impérialisme allemand...
"Ceux qui ont gagné la guerre....." doivent savoir avant tout pourquoi les guerres ont été faites, sachant que la finance cosmopolite a provoqué deux guerres mondiales après la création de la monstrueuse "FED" en 1913, et en 1919 un honteux traité de Versailles très humiliant pour l'Allemagne, portant ainsi les germes de la guerre suivante ( ce qui était prévu comme l'a bien raconté Benjamin Friedman, présent à ce traité).
Il faut savoir aussi que Hitler fut soutenu dès la prise de pouvoir en Allemagne par l'argent de qui " vous savez ".
(Eustace Mullins, Anthony Sutton)
turigol,
feu Henry Ford , décrivait bien aussi la situation , dans son ouvrage .
encore un , s,il était toujours de ce monde finirait sur le bûcher de la bien-pensance.
salutations.
Si d' aventure nous parvenions à les capturer de Barroso à Raide dingue en passant par papa Schultz , Con Bandit et Van Fripouille , cela devra se faire sans pitié au prix de terribles purges .