La dernière publicité du bijoutier Chaumet, où l'on voit deux femmes sur le point de s'embrasser, a apparemment choqué les habitants du Pecq, selon la mairie qui a décidé de censurer l'affiche.
Capture d'écran de la publicité du bijoutier Chaumet censurée par la mairie de Le Pecq. Les deux femmes ne sont en fait qu'une seule personne: l'actrice Marine Vacth du film Jeune et Jolie, représentant le mythe de Narcisse.
Censure sur demande. La dernière publicité du bijoutier Chaumet, où l'on voit deux femmes sur le point de s'embrasser, a été censurée par la Mairie UMP du Pecq, rapporte Le Parisien.
La maire de cette commune des Yvelines, Laurence Bernard, aurait demandé à l'entreprise JC Decaux de retirer les affiches de la ville après plusieurs plaintes d'habitants.
"Ils nous ont dits que cela les gênait que les enfants soient soumis à cette image, que ça les choquait et les embêtait aussi de répondre à des réflexions des enfants à ce sujet", explique la mairie, citée par Le Parisien, qui rappelle que "le rôle de la municipalité est de faire régner l'ordre public".
"Retirer ces affiches est d'une violence grave contre les personnes homosexuelles. On ne va pas gommer notre existence, notre quotidien, sous prétexte que ça ferait peur à certains parents", explique de son côté Flora Bolter, coprésidente du centre Lesbien Gay Bi Trans (LGBT) Ile-de-France.
Attaquant l'argumentation de la mairie, Flora Bolter explique que "la nation est censée être garante du vivre ensemble. La mairie aurait plutôt dû demander aux habitants ce qui les choquait dans cette affiche pour en discuter et apaiser les angoisses".
Marine Vacth de Jeune et Jolie
Même son de cloche du côté de SOS Homophobie pour qui "supprimer cette publicité, c'est donner raison à ceux qui sous-entendent qu'un baiser entre deux femmes est moins bien qu'un baiser entre homme et femme".
Les deux femmes sur la photo ne sont en fait qu'une seule et même personne: l'actrice Marine Vacth du film Jeune et Jolie de François Ozon. La campagne, baptisée Double Je, joue avec le mythe de Narcisse, explique encore le Parisien.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/publicite-deux-femmes-sur-le-point-de-s-embrasser-la-mairie-censure_1547240.html#8o7xY1hioessodrt.99
Commentaires
Deux remarques:
1° "homosexualité" est un terme forgé au XIXe siècle par un écrivain et non par un médecin. A l'époque, les médecins parlaient d'inversion sexuelle. C'est assez différent, il semble clair que le mot "homosexuel" est euphémisant par rapport à "inverti sexuel".
2° Les phobies ont été décrites au XIXe siècle toujours par des médecins. Ils en ont décrit des dizaines dont certaines très connues (agoraphobie, claustrophobie,...). On ne voit pas en quoi ces phénomènes médicaux devraient relever de la Police ou de la Justice (ainsi la prétendue" homophobie").
@ Louis-Ferdinand: votre commentaire me semble un peu hors sujet... dans la mesure où les habitants du Pecq qui se plaignent de cette affiche LGBT ne sont pas atteints d'homophobie, mais trouvent simplement cette affiche choquante sur les panneaux Decaux (abribus), et ils ont raison! Leurs enfants n'ont pas à subir le lobby rose, l'inversion sexuelle, la vue de deux lesbiennes prêtes à s'embrasser sur la bouche.
Gaelle, vous avez remarqué l,inversion: la Flora parle de violences graves envers les . . .!! alors que cette violence s,excerce à l,encontre de de la population . .!!
salutations.