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Jean-Marie Le Pen renvoie "la faute politique" sur des "dirigeants du FN"

 

Accusé d'avoir commis une "faute politique" par sa fille, le président d'honneur du Front national revendique sa qualité d"'homme libre" et se défend d'être "antisémite", lundi matin sur RMC.

               
David Namias
Le 09/06/2014 à 8:49
Mis à jour le 09/06/2014 à 10:42
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Jen-Marie Le Pen, dimanche au micro de BFMTV se defendait d'être antisémite. (BFMTV)

Jean-Marie Le Pen, dimanche au micro de BFMTV se défendait d'être antisémite. (BFMTV)

"Je ne savais pas que Patrick Bruel était juif". "S'il s'était appelé Moshe... Je ne savais pas que c'était une qualité artistique", a confié à RMC Jean-Marie Le Pen, qui était l'invité lundi matin de Jean-Jacques Bourdin.

Le président d'honneur du Front national s'expliquait à propos d'une vidéo diffusée sur le site internet du FN et depuis retirée, dans laquelle il proposait, goguenard, de faire "une fournée la prochaine fois" en parlant d'artistes publiquement hostiles au FN, dont le chanteur et acteur Patrick Bruel.

Antisémite, Jean-Marie Le Pen?

Pour le président d'honneur du Front national, l'accusation d'antisémitisme constitue "le crime parfait". "Trouvez une place dans ma carrière qui soit antisémite", lance-t-il. Jean-Marie Le Pen se demande "sous quelle influence" sont ceux, notamment Louis Alliot ou Florian Philippot, qui "ont déclenché une agression" à son égard. La figure historique n'en démord pas, "95% des gens sur Internet" et les réseaux sociaux donc, le soutienne. 

S'il y a faute politique, c'est avant tout celle "commise par quelques dirigeants du FN qui ont donné de la consistance à une fantasmagorie de mes adversaires", fustigeait encore Jean-Marie Le Pen interrogé par Jean-Jacques Bourdin lundi matin.

Collard distingue la "forme insupportable", du fond

Gilbert Collard qui a réagi, lundi sur RMC, tient à distinguer la forme et le fond. Sur le fond, l'avocat "ne le croit pas antisémite". En revanche, il trouve la forme du propos "insupportable". Il s'agit selon lui "dans le meilleur des cas d'une maladresse inouïe pour un homme politique de cette expérience". "Que cherche-t-il? Que veut-il? Nous nuire?", s'interroge Gilbert Collard.

L'avocat a aussi demandé à ce que soit sifflée la fin de "la récréation".

 

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