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Baby Loup : les masques de la voilée

 

Baby loup : les masques de la voilée - L’étrange combat de Fatima Afif

 


L’étrange combat de Fatima Afif



Jean Ansar
le 25/06/2014
« A Rome conduis-toi comme un romain ». Il n’y a rien à ajouter à cette formule définitive. En tout cas pas de voile en France dans le cadre de la vie publique et du contact avec des non-musulmans.

La Cour de cassation a confirmé mercredi le licenciement pour faute grave d'une salariée voilée de la crèche Baby Loup, selon un communiqué de la haute juridiction. Comme l'avait préconisé le procureur général Jean-Claude Marin, la Cour, qui avait examiné l'affaire en assemblée plénière, a rejeté le pourvoi de la salariée. Cette pantalonnade, si l’on ose dire, aura tout de même duré 6 ans. 6 ans d’exploitation par ceux qui, au nom de la liberté, veulent détruire notre façon de vivre. C’est le seul problème posé.

Ils ont trouvé tout de même dans Fatima Hatif un drôle de symbole. Devenue directrice adjointe, de cette crèche, Fatima Afif est absente pendant six ans pour congé maternité puis parental. A son retour en 2008, elle fait savoir à son employeur qu'elle ne souhaite plus rester et demande une rupture conventionnelle que la crèche refuse : si elle veut partir, il lui faut démissionner. C'est à la suite de ce refus qu'elle revient travailler voilée alors qu'elle sait, puisqu'elle a participé à la rédaction du règlement intérieur, que les signes religieux sont interdits au sein de la crèche. Elle est licenciée.

 
Fatima Afif se rend aux prud'hommes et réclame 80 000 euros de dommages et intérêts. Elle avait également saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations ( Halde ).  L'arrêt de la Cour de cassation du 19 mars 2013 avait annulé son licenciement. La cour estimait notamment que l'obligation de « neutralité philosophique, politique et confessionnelle » du règlement intérieur de la structure ne pouvait justifier ce licenciement pour « faute grave ». Selon elle, le licenciement constituait « une discrimination en raison des convictions religieuses » intervenue dans une « crèche privée ». Puis le 27 novembre 2013, nouveau rebondissement, la cour d'appel de Paris avait « résisté » à la Cour de cassation en confirmant le licenciement. Elle estimait que la crèche pouvait être qualifiée « d'entreprise de conviction en mesure d'exiger la neutralité de ses employés ».

Le débat ne doit pas être faussé

On ne peut soutenir qu'il s'agit d'un conflit portant sur la défense des libertés d'une salariée face à un employeur, alors qu'il s'agit en réalité d'un conflit qui met en lumière une pression communautaire sur le monde du travail. Cela pose la question de savoir ce que représente le voile comme manifestation d'un poids communautaire qui ainsi peut peser sur les libertés individuelles et le libre choix des personnes, des parents et en plus de leurs enfants ? Fatima aura cependant remporté une victoire, la médiatisation de son cas aura tué la crèche.

Aujourd'hui, à cause de cette saga judiciaire et de ses retombées, la crèche, dont le budget annuel est de 1,2 million d'euros, totalise aujourd'hui quelque 200 000 euros de dettes. La CAF, le conseil général et la préfecture n'ont pas honoré leurs engagements en temps et en heure, selon la crèche. Faute de solution rapide, Baby-Loup sera en cessation de paiement en septembre. La structure est financée à 80% par des institutions publiques. Comment résister à la subversion islamique avec de tels garants de la laïcité faiblissant dés qu’ils pensent pouvoir être accusés d’exclusion ou de racisme. Un dégât collatéral bien plus important que le cas de Fatima.

Nul doute qu'il sera fait une lecture politique de la décision de la Cour de cassation. L'épilogue de ce long feuilleton judiciaire dira si l'exécutif doit se saisir du sujet. Le gouvernement et le Parlement prendront les décisions qu'ils voudront. Mais « s'ils estiment une loi nécessaire, nous recommandons de prendre le temps », suggère Jean-Louis Blanco, président de l'Observatoire de la laïcité, dans les colonnes de Libération. « Ce n'est pas parce qu'une femme porte le foulard qu'elle est intégriste, radicale, antilaïque ou antirépublicaine », ajoute-t-il. « D'une manière générale, il faut que l'on comprenne mieux le phénomène. Et la réponse n'est pas forcément la laïcité. Il y a des problèmes de ségrégation, de discrimination, de racisme et d'intégration ».

Certains décidément font semblant de ne pas comprendre ou sont indécrottables….. ou complices.
 
METAMAG

Commentaires

  • Son but était évidemment d'obtenir une rupture conventionnelle. Leur religion c'est alloc akbar. L'état de leurs pays en dit assez long sur eux.

  • On peut imaginer que ses rejetons vendent du afif ;o)

  • " ce n,est pas parce qu,une femme porte le voile qu,elle est . . .etc . . etc . ." et j,abonde dans le sens : ce n,est pas parce que des individus drapés dans les couleurs Algériennes lors de match de baballe , brûlent des voitures , bus et autres joyeusetés de ce genre , qu,ils n,aiment pas la France . . .!!
    la connerie n,a vraiment pas de limites . . .!!
    salutations.

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