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MH17 : les débris de l'avion parlent sur les circonstances de sa chute

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 Publié le 22.07.2014, 14h39 | Mise à jour : 17h34

 

 

 

                                

Les débris de l'avion comportent pour certains de multiples petits impacts. Les experts américains tentent d'élucider les circonstances de la chute de l'appareil.  | LP/YANN FOREIX

                
 

 

 

Preuves capitales, les débris du MH17 pourront en dire long sur la chute de l'appareil, dans l'est de l'Ukraine. Depuis plusieurs jours, les experts l'affirment avec certitude : lorsqu'il a chuté de 10 000 mètres dans l'est de l'Ukraine, le 777 de la Malaysia airlines a été la cible d'un missile sol-air de long portée, de type «buk». <btn_noimpr>
Ce mardi, des spécialistes américains tentent de donner davantage de détails sur la manière dont ce dernier a touché l' qui transportait 298 passagers. Ils attestent la thèse évoquée depuis plusieurs jours, selon laquelle un missile SA 11 aurait frappé l'appareil. De fabrication russe, autopropulsé et guidé, le projectile nécessite un lourd dispositif au sol.  

L'avion touché par de «nombreux petits impacts»

Le New York Times cite un expert des questions de défense,  Reed Foster, qui a travaillé à partir de clichés de débris du vol MH17. Ces bouts de carcasse de l'appareil ont été pris en photos par des journalistes à quelques kilomètres du site principal du crash, en Ukraine. Sur les images, on aperçoit des bouts de ferraille criblés de petits impacts. Pour le spécialiste Reed Foster, cité par le NYT, «au vu du contour des impacts et des boursouflures sur la peinture, ce sont des petits éclats qui ont touché l'avion de l'extérieur». Il détaille : les petits impacts pourraient prouver qu'il n'y a pas eu «scission» de l'appareil, mais que l'avion a été touché par de multiples petits éclats d'obus. 


Un débris du vol MH17, dans un champ à l'est de l'Ukraine, près de la frontière russe. 

Les SA 11, qui peuvent toucher leur objectifs à plus de 22 000 mètres et contiennent jusqu'à 20 kilos d'explosifs, peuvent en effet intercepter la cible dans un premier temps. Une fois l'objectif en ligne de mire, le missile peut alors exploser dans les airs à plusieurs mètres de la cible sur laquelle il envoie alors une pluie d'éclats d'obus, à une distance de 30 à 90 mètres. Les multiples projectiles envoyés auraient alors pu endommager les parties de l'appareil, à l'image des ailes et du moteur puis entraîner sa chute. Un hypothèse confirmée par plusieurs experts cités dans le Financial Times. Les experts précisent toutefois que la thèse ne peut pas encore être validée, l'expertise ayant été effectuée seulement sur quelques débris de l'appareil. 

A la tristesse des proches des 298 victimes s'ajoutent désormais la colère. Tous veulent connaître les circonstances du drame qui ont coûté la vie aux touristes ou experts à bord du vol MH17.     

L'identification des corps pourra parfois prendre «plusieurs mois»
«Dès qu'une victime sera identifiée, la famille sera informée en priorité, et personne d'autre. Parfois cela peut aller très vite, parfois cela peut prendre des semaines ou même des mois», indique Mark Rutte, Premier ministre Néerlandais. Les dépouilles devraient être transportées mercredi prochain par avion. Pour l'heure, la majorité des victimes sont arrivées à Kharkiv, en territoire loyaliste, les rebelles ayant finalement autorisé leur évacuation dans un train réfrigéré.

LeParisien.fr

Commentaires

  • Effectivement les américains sont les spécialistes des bombes à fragmentation ! Au fait, ils n’ont pas trouvé de l’uranium appauvri ? Pourtant ce sont les spécialistes de ces bombes surtout quand il s’agit de bombarder des civils !

  • Le bla-bla amerloque est continuel, ils savent tout et ne mentent jamais ;o)

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