Frédéric Naizot | Publié le 22.07.2014, 21h34 22h14
Le tribunal de Pontoise a condamné mardi à de la prison ferme quatre hommes qui étaient jugés en comparution immédiate pour leur implication dans les violences qui ont éclaté dimanche à Sarcelles (Val d'Oise) lors d'un rassemblement propalestinien interdit.
Âgés de 20 à 28 ans, avec peu ou pas de casier judiciaire, trois d'entre eux ont été condamnés à des peines allant de trois à six mois de prison ferme pour des «violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique» et ont été immédiatement incarcérés. <btn_noimpr>
Pour «port d'arme prohibé», le quatrième a écopé d'une peine de trois mois d'emprisonnement, sans mandat de dépôt.
Kemal et Kayal, deux frères de Garges, âgés de 25 et 28 ans, ont été condamnés à six mois de prison, dont trois ferme. Ils étaient poursuivis pour avoir lancé une bouteille sur le commissaire de Garges. Tous deux ont été maintenus en détention.
Alan, 20 ans, de Garges, était poursuivi pour avoir jeté des canettes de bière et des bouteilles sur les policiers. Il a été condamné à dix mois de prison dont six ferme et incarcéré. Il devra en outre payer 300 € d'amendes aux deux policiers qui s'étaient portés partie civile.
Hadjaj, 28 ans, un père de famille de Pierrefitte (Seine-Saint-Denis), dont la famille vit à Sarcelles, a, pour sa part été condamné à trois mois de prison. Il ne dormira toutefois pas en prison et sa peine sera aménagée. Son travail «stable» lui a valu cette faveur.
Yacoup, 18 ans, de Sarcelles, avait profité de la confusion pour voler quatre paquets de cigarettes au bar tabac Le Régence. Qualifié à la barre «d'élève modèle» - il s'apprête à entrer en classe prépa -, il a été condamné à 400 € d'amende.
Trois mineurs présents sur les lieux des émeutes doivent être présentés au tribunal des enfants à Pontoise et à Paris.
Le Parisien
Âgés de 20 à 28 ans, avec peu ou pas de casier judiciaire, trois d'entre eux ont été condamnés à des peines allant de trois à six mois de prison ferme pour des «violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique» et ont été immédiatement incarcérés. <btn_noimpr>
Kemal et Kayal, deux frères de Garges, âgés de 25 et 28 ans, ont été condamnés à six mois de prison, dont trois ferme. Ils étaient poursuivis pour avoir lancé une bouteille sur le commissaire de Garges. Tous deux ont été maintenus en détention.
Alan, 20 ans, de Garges, était poursuivi pour avoir jeté des canettes de bière et des bouteilles sur les policiers. Il a été condamné à dix mois de prison dont six ferme et incarcéré. Il devra en outre payer 300 € d'amendes aux deux policiers qui s'étaient portés partie civile.
Hadjaj, 28 ans, un père de famille de Pierrefitte (Seine-Saint-Denis), dont la famille vit à Sarcelles, a, pour sa part été condamné à trois mois de prison. Il ne dormira toutefois pas en prison et sa peine sera aménagée. Son travail «stable» lui a valu cette faveur.
Yacoup, 18 ans, de Sarcelles, avait profité de la confusion pour voler quatre paquets de cigarettes au bar tabac Le Régence. Qualifié à la barre «d'élève modèle» - il s'apprête à entrer en classe prépa -, il a été condamné à 400 € d'amende.
Trois mineurs présents sur les lieux des émeutes doivent être présentés au tribunal des enfants à Pontoise et à Paris.
Des peines de prison avec sursis après les événements de Barbès
Trois prévenus sans casier judiciaire ont été condamnés mardi à des peines de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour leur participation aux émeutes survenues en marge d'une manifestation propalestinienne interdite samedi dans le quartier de Barbès.
Le tribunal n'a pas suivi les réquisitions du parquet, qui avait demandé, pour les trois, une peine de prison ferme.
Deux étudiants de 19 et 20 ans ont été reconnus coupables de violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en l'occurrence des jets de projectiles sur des policiers.Ils ont été condamnés respectivement à des peines de 4 et 3 mois d'emprisonnement avec sursis simple. Le troisième prévenu, un sportif professionnel de 27 ans, était également poursuivi pour violences, mais le tribunal a considéré que les faits n'étaient pas suffisamment caractérisés et l'a relaxé de ce chef. En revanche, ce pompier volontaire à la barbe taillée de près a été condamné à cinq mois avec sursis pour outrage et rébellion. Selon des témoignages de policiers, il avait résisté physiquement à son interpellation et proféré des insultes. Aucun de ces prévenus ne présentait d'antécédents judiciaires. Ils ont tous nié à l'audience, bien que des policiers les aient reconnus formellement comme étant les auteurs de caillassage. Le tribunal a demandé le renvoi du procès d'un quatrième prévenu, également poursuivi pour violences lors des mêmes événements, le temps de procéder à une expertise psychiatrique.
Trois autres prévenus devaient comparaître plus tard dans la soirée, toujours pour leur rôle lors des émeutes, lors de cette même longue audience de comparution immédiate.
Lundi, trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées par le même tribunal à l'encontre de prévenus interpellés en marge de la manifestation de Barbès.
Trois prévenus sans casier judiciaire ont été condamnés mardi à des peines de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour leur participation aux émeutes survenues en marge d'une manifestation propalestinienne interdite samedi dans le quartier de Barbès.
Le tribunal n'a pas suivi les réquisitions du parquet, qui avait demandé, pour les trois, une peine de prison ferme.
Deux étudiants de 19 et 20 ans ont été reconnus coupables de violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en l'occurrence des jets de projectiles sur des policiers.Ils ont été condamnés respectivement à des peines de 4 et 3 mois d'emprisonnement avec sursis simple. Le troisième prévenu, un sportif professionnel de 27 ans, était également poursuivi pour violences, mais le tribunal a considéré que les faits n'étaient pas suffisamment caractérisés et l'a relaxé de ce chef. En revanche, ce pompier volontaire à la barbe taillée de près a été condamné à cinq mois avec sursis pour outrage et rébellion. Selon des témoignages de policiers, il avait résisté physiquement à son interpellation et proféré des insultes. Aucun de ces prévenus ne présentait d'antécédents judiciaires. Ils ont tous nié à l'audience, bien que des policiers les aient reconnus formellement comme étant les auteurs de caillassage. Le tribunal a demandé le renvoi du procès d'un quatrième prévenu, également poursuivi pour violences lors des mêmes événements, le temps de procéder à une expertise psychiatrique.
Trois autres prévenus devaient comparaître plus tard dans la soirée, toujours pour leur rôle lors des émeutes, lors de cette même longue audience de comparution immédiate.
Lundi, trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées par le même tribunal à l'encontre de prévenus interpellés en marge de la manifestation de Barbès.
Le Parisien
Commentaires
un "élève modèle", la preuve il n,a pris que 4 paquets de clopes , au lieu de la caisse . . !! Mr le président, c,est de la faute à mon addiction au tabac , je te le jure sur le coran. . .!!
salutations.