Lu sur ...
«Ils m'ont arraché jusqu'à mon alliance… Nous nous étions pourtant mariés en mai dernier à Mossoul. Nous pensions que la vie nous souriait. Aujourd'hui nous n'avons plus rien. Travail, maison, bijoux, argent et même la voiture avec laquelle nous avons fui, nous avons dû tout laisser, tout abandonner. Au dernier contrôle nous avons été dépouillés. Nous avons fini notre route à pied.» Dans l'église Sainte-Barbara - fondée au IVe siècle - du village de Karemlesh, à trente kilomètres à l'est de Mossoul dans le nord de l'Irak, Mavwa Matte, 20 ans, racontait, mardi 29 juillet 2014, le drame qui l'a frappée avec son mari, George Basm, 24 ans, le 17 juillet dernier. La jeune chrétienne concluait: «Nous devions tout simplement nous convertir à l'islam, mourir, ou déguerpir…» Autour d'elle, une assemblée de réfugiés déprimés, qui ont tous vécu la même histoire.
Chacun retient son souffle. Tous sont à la fois désespérés et plongés dans une attente immense. Volés, ils n'ont plus rien, mais témoignent d'une dignité extraordinaire. Dans un coin de l'assemblée, le père Attala Majeed, 30 ans, glisse: «Ce qui s'est passé à Mossoul avec les djihadistes sunnites ne s'était jamais produit depuis 1800 ans. Impensable: il n'y a plus de messe à Mossoul.» Même l'évêché a été transformé en quartier général des groupes islamistes… L'évêque a dû tout quitter… Lire la suite.
Commentaires
silence "étrange"des pays chrétiens : comme les States , l,Allemagne , et autres pays européens, plus promptes à dénoncer les malheurs des musulmans , comme quoi être chrétien à notre époque n,est plus une "valeur sûre".
à qui profite le crime ??
salutations.
Ils etaient heureux sous Saddam Hussein..
Que sont-ils alles faire en Irak? Semer le trouble, comme partout ailleurs!
Les Français, chez eux, ont aussi un calvaire à décrire, ils ont aussi fort à faire, la R'la coule de partout.