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Israël cesse le conflit à Gaza en raison des menaces de l'EI, Al Qaïda et du Hezbollah dans la région

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31/08/2014 à 09:00 - Mis à jour à 08:59

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi à la télévision qu'Israël avait accepté de cesser les hostilités à Gaza pour garder des ressources face à d'autres menaces régionales potentielles.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu © Reuters

"Nous avons combattu 50 jours et nous aurions pu combattre 500 jours, mais nous sommes dans une situation où nous avons l'Etat islamique aux portes de la Jordanie, Al-Qaïda dans le Golan et le Hezbollah à la frontière avec le Liban", a déclaré M. Netanyahu lors d'un entretien à la télévision publique israélienne diffusé samedi soir. "Nous avons décidé de ne pas nous embourber dans Gaza, (...) nous avons décidé de nous limiter à notre objectif: ramener le calme aux citoyens d'Israël", a-t-il ajouté.

 

Après plusieurs trêves unilatérales ou bilatérales avortées, les deux camps ont fini par s'entendre mardi sur un cessez-le-feu illimité mettant un terme à 50 jours de guerre qui ont fait 2.143 morts côté palestinien et 71 côté israélien.

 

Benjamin Netanyahu a appelé le président palestinien Mahmoud Abbas, avec qui il affirme que les "contacts sont réguliers", à faire un choix entre des négociations de paix avec Israël ou le Hamas, avec qui il a formé un gouvernement d'union début juin. "Les Palestiniens doivent comprendre qu'ils doivent choisir entre la paix ou le Hamas", a-t-il ajouté. De nouveaux pourparlers doivent avoir lieu dans un délai d'un mois entre Israéliens et Palestiniens.

 

Depuis sa réconciliation en avril avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) dominée par le Fatah de M. Abbas, le Hamas est revenu au premier plan dans le jeu politique palestinien, provoquant la colère d'Israël qui a refusé de reconnaître la légitimité du gouvernement d'union palestinien formé début juin. "Nous n'avons aucun problème à ce que l'Autorité palestinienne prenne le contrôle de Gaza, nous avons un problème si le Hamas tente de prendre le contrôle de la Judée-Samarie (le nom donné par les Israéliens à la Cisjordanie occupée NDLR)", a déclaré le Premier ministre israélien lors d'une autre interview accordée à la deuxième chaîne de télévision et également diffusée samedi soir.

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