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LA FAUTE DES ECOSSAIS

 

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Les Ecossais ont commis une faute. Ils ont laissé passer le train de l’indépendance. Celui-ci n’est sans doute pas près de repasser, pas avant une génération. C’est dommage.

 

Les Ecossais avaient pourtant là l’occasion de mettre fin à mille ans de soumission aux Anglais. Ils avaient l’occasion de venger William Wallace, de terminer l’œuvre entamée par Robert Bruce et de laver les horreurs de Cromwell. Ils ont choisi de rester des sous-Anglais.

 

Les Ecossais ont préféré écouter les sirènes des unionistes. Ceux-ci ont joué à fond la carte de la peur et cela a marché. Il paraît que l’Ecosse ne pouvait être un Etat viable. Que dire alors de la Slovénie, de la Tchéquie ou de la Slovaquie, alors que celles-ci ne disposent pas de la manne pétrolière ?

 

Les Ecossais auraient dû se méfier : qui étaient les partisans du non ? Les banquiers de la City et les patrons des multinationales ; les politiciens de Londres, travaillistes, conservateurs et libéraux s’embrassant ridiculement comme des folles ; les eurocrates de Bruxelles affolés à l’idée que leur Union européenne qui préfère les immigrés allogènes aux peuples d’Europe puisse éclater ; et même le locataire de la Maison Blanche (de quoi je me mêle ? qu’il s’occupe de ses blacks et de ses chicanos avant de s’occuper de nos affaires !). Sans parler de ces affreux Orangistes qui ont eu l’impudence de procéder à un défilé lourd de menace et d’intimidation, dimanche à Edimbourg : les Ecossais auraient dû demander à leurs cousins irlandais ce qu’ils pensent de ces salopards.

 

Les Ecossais croient y avoir au moins gagné en autonomie. Mais on connaît la perfide Albion : les « maudits godons » étaient prêts à se prostituer pour sauver le Royaume Uni. Et les promesses n’engagent que ceux qui y croient… Il y a du cocu dans l’air.

 

Les Ecossais ont joué contre les patries charnelles d’Europe. S’ils avaient dit oui à l’indépendance, ils seraient devenus un formidable exemple pour les Catalans, les Basques, les Corses, les Bretons, les Flamands, les Alsaciens… Leur victoire aurait signifié le retour en force des peuples d’Europe sur le devant de la scène et la fin prochaine de cette Union européenne qui n’est qu’une machine à imposer le Nouvel Ordre mondial.

 

Les Ecossais ont perdu une bataille. Une autre se profile déjà à l’horizon : le 19 novembre, les Catalans d’Espagne décideront de leur sort. Et là, le rapport de forces sera différent. Il se peut fort qu’à l’aube du lendemain les Ecossais se mordent les doigts d’avoir laissé passer le train de l’indépendance.

 

Alain CAGNAT

TERRE ET PEUPLE

 

 

 

Commentaires

  • Je reçois régulièrement " T et P " et je suis depuis plusieurs décennies la trajectoire de Pierre Vial et de ses amis .
    Je me sens proche d'eux lorsqu'ils se prononcent pour un socialisme identitaire . Là où j'hésite à leur emboîter le pas , c'est lorsqu'ils reprennent le thème des " patries charnelles ".
    Excellent certes , mais sa mise en pratique démantèlerait la totalité des Etats en Europe et ailleurs .
    Qui plus est je ne peux accepter leur condamnation des " Orangistes " , l'un d'eux , et non des moindres , ayant été
    Enoch POWELL .

  • J'aime beaucoup Alain Cagnat, la meilleure plume de la revue Terre et Peuple. Nous n'avons rien à perdre, bien au contraire, avec le réveil des peuples européens et de leurs identités. Elles sont les meilleures protections contre l'uniformisation voulue conjointement par les jacobins et les apôtres du NOM (souvent les mêmes !). Si l'état-nation "un et indivisible" des jacobins pouvait nous protéger des conséquences mortelles du mondialisme, cela se saurait. Au contraire, il en est aujourd'hui le principal supplétif.
    Les régions sont des réservoirs de résistance identitaire qu'il serait inconséquent de brimer au nom d'une identité française monolithique voulue par Paris, et en cours de mutation voulue par la mise en place organisée du grand remplacement.
    Il reste à organiser politiquement, au sein de la Nation, l'existence de régions vivantes et largement maîtresses des décisions qui les concernent (hormis les domaines régaliens). Cela s'appelle le fédéralisme.
    C'est très mal parti en France !

  • Une chanson ecossaise bien d'actualite, pour ceux qui ont vote oui:
    https://www.youtube.com/watch?v=WQOuyP1pCJc

  • Merci, Nelly, pour cette complainte.

  • Les Ecossais se sont faits avoir par les mondialistes, comme d’habitude ! Ils ont eu peur de leur ombre ! Tant pis pour eux

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