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Le chef de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini, veut un Etat palestinien

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«Je serais heureuse si, au terme de mon mandat, l’Etat palestinien existait.» A quelques jours de sa première visite en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, la nouvelle chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, nommée pour un mandat de cinq ans, fait part de ses ambitions pour le Proche-Orient dans une interview commune à six quotidiens européens dont «Le Monde».

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Interrogée sur la décision récente de la Suède de reconnaître la Palestine, la Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, entrée en fonction samedi dernier, rappelle que l'Europe ne peut parler d'une seule voix sur le sujet car il s'agit là d'«une compétence des Etats membres». «Mais je compte, bien sûr, utiliser le potentiel politique de l’Union dans cette région», ajoute-t-elle, justifiant son premier déplacement à Jérusalem et Gaza en fin de la semaine. 

«L’important pour moi n’est pas que d’autres Etats, européens ou non, reconnaissent la Palestine, poursuit l'Italienne dans cet entretien à la presse. «Je serais heureuse si, au terme de mon mandat, l’Etat palestinien existait», affirme-t-elle. Sa stratégie ? Une «approche concertée» avec les pays arabes, «le Liban la Jordanie, l’Irak, la Libye etc.. (...) incluant la question de la Palestine».

Sept pays de l'UE ont reconnu l'Etat palestinien

En attendant, la reconnaissance de l'Etat palestinien est loin de faire l'unanimité au sein de la communauté internationale. En Europe, sept pays membres de l'UE l'ont déjà reconnu. Mais Israël y est vivement opposé et les Etats-Unis, pays allié, jugent cette reconnaissance «prématurée». De son côté, ne se prononce pas sur la position de la , se contentant de souligner que «la communauté internationale deva bien, à un moment, reconnaître l'État palestinien»



Lundi, une porte-parole de Federica Mogherini avait expliqué que sa visite devait «souligner la priorité donnée à cette région par l'UE et sa volonté de jouer un rôle de stabilisation, de reconstruction et de faire revivre le processus de paix». Ce que confirme la successeur de Catherine Ashton, estimant que l’UE a, sur ces dossiers, un avantage sur les Etats-Unis : une «meilleure capacité de compréhension (...) et la possibilité de les influencer». Mais «nous entendons collaborer avec eux», assure-t-elle, alors que le secrétaire d'Etat américain a rencontré lundi à Washington le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat afin de tenter de revenir à la table des négociations, laissées en suspens en avril.

LeParisien.fr  - 04 11 14

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