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Economies sur la Défense: Marine Le Pen demande un "moratoire immédiat"

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La présidente du FN Marine Le Pen a demandé mardi 11 novembre, jour de commémoration de l'armistice de la guerre de 1914-1918, un "moratoire immédiat" sur...

La présidente du FN Marine Le Pen a demandé mardi 11 novembre, jour de commémoration de l'armistice de la guerre de 1914-1918, un "moratoire immédiat" sur les mesures d'économie sur le budget de la Défense.

"Il faut d'urgence prononcer un moratoire immédiat sur les mesures de réduction actuellement prévues pour les années 2016 à 2018" a plaidé la dirigeante d'extrême droite lors d'une conférence de presse à Châlons-en-Champagne.

La ville a appris en octobre la dissolution du 1er Régiment d'artillerie de marine (RAMa) et de l'état-major de la 1ère Brigade mécanisée, qui emploient près de 1.000 personnes dans la préfecture de la Marne, où vivent quelque 45.000 habitants.

Mme Le Pen s'y est opposée et a tancé l'ancien ministre UMP Benoist Apparu : "Le député-maire de Châlons est mal placé pour attribuer le malheur de sa ville au seul PS. Si l'UMP avait gagné l'élection de 2012, Châlons aurait certainement subi le même sort, à moins qu'une ville de garnison socialiste ait été choisie."

Mme Le Pen a demandé à ce que la Défense soit "indépendante, et liée à une diplomatie indépendante, indépendante de l'UE et de l'Otan. Il faut revenir à un pourcentage minimum de 2% du PIB affecté à la Défense (...) et une fois ce niveau atteint, le sanctuariser", a-t-elle préconisé.

"Il faut réviser la Loi de programmation militaire et prévoir une augmentation des crédits budgétaires de 1,5 à 2 milliards (d'euros) chaque année par rapport au chiffre prévu. Ce premier rattrapage permettrait de stabiliser les ressources en volume puis d'amorcer une hausse de nos efforts de Défense vers les 2% de PIB", d'après elle.

Pour l'eurodéputée, qui craint un "désarmement de la France", "cette hausse permettrait d'éviter aussi la baisse des effectifs, d'éviter les retards dans les grands programmes d'armement, d'améliorer le taux de disponibilité des matériels et d'assurer l'entraînement des combattants".

Mme Le Pen a décrit une situation noire pour l'armée française, qui à force de "déshabillages progressifs", risque d'être "ravalée au rang de force d'intervention supplétive au service d'intérêts différents de les nôtres".

Elle a réitéré sa proposition, déjà faite en 2012, d'une "garde nationale" - constituée de "50.000 hommes, mobilisables rapidement pour renforcer notre sécurité" - et qui "pourrait être constituée de militaires et d'appelés dans le cadre d'un service militaire renouvelé".

Ces appelés ne seraient pas rémunérés : "Prendre quelques semaines de la vie d'un jeune pour le former à défendre l'intégrité du territoire ou protéger sa nation ou ses compatriotes, c'est légitime."

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Commentaires

  • Sans oublier un autre moratoire urgent, celui de la fausse dette publique, escroquerie venue de la Fed ( principalement), mais aussi, demander, exiger, le remboursement de toutes les sommes escroquées aux Nations ; après tout, il y en a qui remonte le temps sans fin pour retrouver de vieux soldats Allemands et faire payer leur Pays, faisons de même avec nos voleurs sans pudeur.

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