L'un des assassins présumés du Français Hervé Gourdel, enlevé puis décapité en Algérie en septembre dernier, a été tué par l'armée algérienne, selon le ministre de la Justice, Tayeb Louh.
L'homme est mort au cours d'une opération anti-terroriste qui s'est déroulée à la fin du mois d'octobre.
«L'enquête préliminaire dans cette affaire a permis d'identifier un nombre de terroristes responsables de l'enlèvement et de l'assassinat du touriste français, parmi lesquels figure le terroriste éliminé par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP)», a précisé à l'agence APS le ministre algérien au cours d'une conférence de presse. En revanche, le ministre n'a pas précisé son identité ni les circonstances dans lesquelles il avait été tué.
Guide de haute montagne de 55 ans dans le sud de la France, Hervé Gourdel avait été enlevé le 21 septembre à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger. Le groupe islamiste Jund al-Khilafa («Les soldats du califat») avait revendiqué son enlèvement puis sa décapitation diffusée sur Internet. Selon le groupe, cet acte avait été commis en représailles à l'engagement de la France aux côtés des Etats-Unis dans les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak. Cet assassinat avait suscité une très vive émotion en France. Les drapeaux étaient restés en berne pendant trois jours. Le mois dernier, Hervé Gourdel a été fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
L'armée toujours à la recherche du corps d'Hervé Gourdel
Depuis cet assassinat, l'armée algérienne a lancé une opération d'envergure pour retrouver le corps du touriste français et localiser ses assassins dans le massif montagneux du Djudjura en Kabylie, à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger. De son côté, la justice algérienne a lancé des poursuites contre quinze personnes actuellement en fuite et soupçonnées d'avoir participé à l'enlèvement. Toutes algériennes, elles sont poursuivies notamment pour «création d'un groupe armé terroriste», «prise d'otage» et «assassinat avec préméditation». Parmi elles figure le chef de Jund al-Khilafa âgé de 37 ans, Abdelmalek Gouri, dit Khaled Abou Souleïmane.
Les Soldats du califat avaient surgi sur la scène jihadiste fin août en publiant un communiqué annonçant avoir quitté Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dénoncée pour sa «déviance», et fait allégeance à l'EI.
LeParisien.fr - 26 11 14
C'est bien vague comme information, deux mois plus tard...
Commentaires
C’est ce que prétend le gouvernement algérien : aucun indice ne vient confirmer ces dires. Il faut aussi rapprocher cette histoire du refus de l’Algérie de faire sous contrôle français des autopsies des moines de Tibérine ce qui en dit long sur la responsabilité du gouvernement algérien dans ces crimes. On sait que les moines ont été décapités comme le font les djihadistes, mais nos ministres n’ont jamais déclaré leur sentiment d’horreur dans ce cas-là !
L'islam tolère le mensonge, il n'est qu'un golem du talmud, son avorton.
l,opacité a toujours été le fait du gouvernement Algérien . .!!
salutations.