Non, messieurs dames des Restos, vous n’avez pas le monopole du cœur. Moi aussi, j’ai un cœur qui bat, comme le vôtre.
C’est la trentième campagne de l’institution coluchéenne. Les médias bien comme il faut vont donc copieusement nous rebattre les oreilles avec ces « milliers de bénévoles qui, dans toute la France, etc. ». En 2014, on n’a pas le droit d’être contre les Restos. Ce droit, je le prends quand même. Au risque de bouleverser les âmes pleurnichardes, au risque de me faire traiter de grand Satan, je suis philosophiquement, radicalement contre. Les Restos gèrent la pénurie, nous ramollissent l’existence, nous font accepter ce que la France est devenue.
Car c’est une litanie insupportable : comme chaque hiver depuis le creux fondateur de la mitterrandie, le record de colis et de repas sera battu. Et comme chaque début de saison, l’association tirera la sonnette d’alarme : « Sans une action politique volontariste et très rapide pour encourager les dons agricoles, les Restos ne pourront plus faire face à l’augmentation du nombre de personnes à aider », dixit le site. Devant l’incroyable augmentation du nombre de familles « dans la rue ou en insécurité alimentaire », les Restos posent la question « Avons-nous épuisé notre capacité d’indignation ? » Ils ne demanderont jamais pourquoi l’État ne ferme toujours pas les frontières et continuent d’importer des pauvres. Mieux vaut laisser chanter les « Enfoirés », donner deux ou trois piécettes, verser une larmichette devant la photo de Coluche et passer à autre chose. Les pauvres, c’est vite chiant.
Le cinéma populaire, bien-pensant et gauchisant, va rejouer son remake crasseux. En banlieue, en ville, dans la plus rase campagne, le local des Restos va se remplir alors que les premiers flocons menacent. On aura partout les mêmes scènes, des familles restées en rade de la mondialisation heureuse, des gamins qui serrent dans leurs mains le paquet de papillotes, la mère de famille qui reçoit sa boîte de petits pois-carottes le sourire triste. Des bénévoles me le racontent souvent, il y aura aussi la famille musulmane qui refuse des aliments pour cause de « non-halalité ». Passons.
Le problème est profond. Il faut en finir avec cette honte des Restos du Cœur. Abolir cette mascarade. La France pourrait, devrait pouvoir se passer de cette triste épopée. Un gouvernement fort aurait la possibilité de relancer sainement l’économie, de crucifier ce moloch qu’est le chômage de masse. Il faudrait, pour cela, sortir de la mélasse européiste, retrouver la souveraineté, la confiance en nous. Redonner une vitalité au peuple, ne plus l’abandonner à cette humiliation quotidienne de la mendicité organisée. Le peuple français ne mérite pas ça. Le peuple français ne mérite pas les Restos du Cœur !
Joris Karl
BOULEVARD VOLTAIRE
Si moi, Française depuis des générations qui ont travaillé pour la France, ont fait la guerre, n'ont jamais été en prison, moi continuellement appauvrie par les impôts, taxes, etc... j'allais aux Restos du cœur, on ne me donnerait pas une carotte: je me ferais refouler!
Commentaires
Malheureusement, ceux qui vont aux restaurants du coeur ne sont pas toujours les plus pauvres.. Les plus pauvres sont fiers et n'osent pas se montrer.. n'osent pas avouer leur pauvrete!
Les autres profitent sans vergogne de la naivete des Restos du Coeur...
Mais j'espere quand meme que quelques malheureux y trouvent leur bonheur...
Je viens de répondre sur Bd Voltaire :
Tout à fait sur la même longueur d'onde que Joris Karl !
En règle générale, plus un sou pour ce type de "générosité" à l'aveugle, tant que les frontières seront des passoires pour les traîne savates d'Afrique ou du Maghreb !
La solidarité et la générosité ? D'accord, mais exclusivement pour des compatriotes de ma race bien identifiés et méritants.
Les "Restos du coeur" sont un pur produit du Système (comme Coluche !). Ils empêchent les pauvres de se révolter, ils donnent des frissons d'indignation facile aux bobos (qui ne donnent pas un rond). Derrière les Restos du coeur, il y a toute la gauchiasserie des "Enfoirés" ...bien nommés !
Le misérabilisme devient doctrine d'Etat . J'y souscris bien sûr car le sage hurle avec les loups .
Je propose d'examiner un remède aux malheurs publics .
Fabius , Le bon docteur Kasher , l'irrésistible Jack Lang , enfin tout notre Gotha d'avant-garde ne devrait-il pas soulager les malheurs qu'il cause .
Je propose l'expropriation des expropriateurs
Qu'en dit le peuple ?
@Gaelle
Vous recevriez plutôt une patate.
En réalité, ces prétendus restos-du-cœur ne font qu’aggraver la pauvreté en France ; d’ailleurs, ils le reconnaissent eux-mêmes : chaque année, il y a de plus en plus de gens à secourir ! D’abord c’est une forme d’impôt supplémentaire pour les idiots qui donnent à ces restos, et c’est autant que l’état ne fera pas et au lieu de secourir les pauvres, il détourne l’argent correspondant de nos impôts : l’état se sucre ainsi sur la misère des gens. En plus, on sait que pour beaucoup c’est l’occasion de s’en mettre plein les poches : les soi-disants bénévoles et les soi-disants assistés : on sait qu’une bonne partie d’entre eux revendent les marchandises qu’on leur a distribué gratuitement. Par exemple beaucoup d’immigrés les envoient directement dans leur pays !
A ce sujet je voudrais signaler ce que je viens d’apprendre à la radio ce matin. On y interrogeait une responsable du ‘Mont de Piété’, alias Crédit municipal. Elle nous expliquait que beaucoup de ses clients étaient des immigrés à peine arrivés de leur pays. J’en étais ébahi car à mon âge je ne sais toujourspas où est cet organisme et comment on s’y prend pour emprunter. Mais l’explication est immédiatement venue : c’est qu’on y prête des montants nettement au-dessus de la valeur des biens déposés ! Et ces immigrés (elle a cité à plusieurs reprises les Nord-africains et les Sri-Lancais) le savent : donc tout est organisé d’avance dès le départ de leur pays !
supprimer le budget consacré à l,AME , et le redistribuer aux pauvres petits blancs . .!!
salutations.