Un homme a attaqué avec un tournevis un bébé de 18 mois lundi soir dans un supermarché de Deurne, près d’Anvers (Belgique). Poignardée au visage, l’enfant d’un an et demi est dans un état critique.
L’agression au tournevis qui a conduit une fillette d’un an et demi à l’hôpital lundi pose question. L’auteur présumé des faits, arrêté hier matin par la police anversoise à Deurne, est un autiste qui avait déjà été interné. Vu son passé violent, il était encadré et surveillé par un psychiatre. Le père de la victime ne comprend pas: « Comment laisse-t-on un tel individu courir dans la nature? »
Jean K., 52 ans, a rapidement été identifié et retrouvé par les forces spéciales grâce aux images de vidéosurveillance du Delhaize de Deurne où il a planté un tournevis dans l’oeil de Sterre, une petite fille de 18 mois, avant de fuir. [...]
Le malade n’est pas inconnu de la justice locale. En 2007 déjà, il avait été interné après une violente agression. Après plusieurs mois, il avait été autorisé à quitter l’institution, mais sous conditions. [...]
La maman avait le dos tourné au moment où l’agression, violente et rapide, qui s’est déroulée lundi soir. Elle cherchait un produit au rayon des fruits et légumes dans un supermarché lorsqu’elle a remarqué un homme penché sur la poussette de son enfant.
Un comportement étrange qui l’a « immédiatement fait réagir », a indiqué Fons Bastiaenssens, le porte-parole de la police d’Anvers. Ses cris ont en effet mis en fuite l’agresseur qui, dans sa course, a fait tomber un tournevis. C’est armé de cet objet qu’il venait de s’en prendre à sa fille d’un an et demi en la poignardant au visage.
Transportée en urgence et opérée dans la foulée à l’hôpital, la petite victime est toujours dans un état critique. Un homme de 52 ans, habitant le quartier où a eu lieu l’attaque, a été arrêté mardi avant d’être placé en garde à vue. Selon la presse belge, il serait passé aux aveux, expliquant avoir attaqué « au hasard ».
Transportée en urgence et opérée dans la foulée à l’hôpital, la petite victime est toujours dans un état critique.
FDS
Commentaires
"surveillé par un psy" , la belle affaire , c,est un enfermement à vie , sans possibilité de sortir un jour . .!!
cette petite fille , si elle survit ,risque d,avoir des séquelles.
dans quelle société de merde est-elle venue au monde . .!!
salutations.
Le nombre de malades mentaux potentiellement dangereux qui se baladent dans la nature est effarant. Par manque de place dans les établissements spécialisés mais aussi en raison d'une politique médicale prônant le droit du malade ,des criminels étant déjà passé à l'acte ou bien dans la probabilité de le faire sont laissés libres de leurs mouvements. Les CHS sont des lieux dans lesquels circulent drogues ,alcool et où la prostitution ,ne serait-ce que pour obtenir une cigarette ,est monnaie courante. Les Unités pour Malades Difficiles ,par manque de place ,ne sont plus en mesure d'accueillir les patients dangereux. Par "respect du secret médical" ,les familles d'accueil ne sont pas totalement informées du passé de la personne qu'elles hébergent. Patients et personnels des hôpitaux psy sont confrontés à la violence d'une minorité de gens sans que les psychiatres ,du haut de leurs nuages , eux-mêmes à l'abri des risques et adeptes de l'alliance thérapeute-patient ,ne remettent en question leurs méthodes ineptes. Les agressions envers le personnel soignant "de contact" (infirmiers ,aides-soignants ,agents de service) sont courantes. Ce tableau n'a rien d'éxagéré mais reflète la terrible réalité.
Ce que vous écrivez est la vérité même, la triste vérité qui peut aboutir à des tragédies horribles. L'autisme est une maladie mentale encore mystérieuse, je crois, qu'on ne sait pas soigner. Il ne faut pas que ces personnes puissent circuler librement : on voit le drame qui est arrivé dans ce supermarché, l'enfant de 18 mois est grièvement blessée au visage et peut-être défiguré à vie, la pauvre petite, par ce malade mental qui donnait le change à son psychiatre.
@ Gaëlle Mann
Le pire ,c'est que les psychiatres ne peuvent même évoquer que leur patient avait donné le change. Les autistes ne sont pas accessibles à ce genre de dissimulation.