V.F. | 03 Janv. 2015, 09h46 | MAJ : 03 Janv. 2015, 10h46
Capture d'écran Google Street View
Au cri d’«Allaouh Akbar», un homme de 23 ans en garde à vue s’est jeté sur un policier pour tenter de l'étrangler à mains nues, vendredi après-midi, dans l’enceinte de l’hôtel de police de Metz (Lorraine).
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Le policier a eu la vie sauve grâce à l’intervention de ses collègues.
Selon le site du journal l'Est Républicain qui rapporte l'information, le jeune homme était placé en garde à vue depuis le vendredi matin au commissariat central de Metz pour une banale histoire de vol commis dans le quartier de la gare. L’homme, qui pourrait avoir des antécédents psychiatriques, «paraissait très calme» au moment où il a commis son agression, en début d'après-midi, rapporte le quotidien régional.
«Il s’en est fallu de quelques secondes»
Le gardé à vue a demandé à se désaltérer et, lorsque le policier a ouvert la porte de sa geôle, «il lui a sauté dessus», déclare le commissaire Dominique Rodriguez, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de Moselle. L'homme aurait crié au moment de l'agression «Allaouh Akbar» selon une note transmise, vendredi soir, à la direction centrale de la police nationale, révèle l'Est Républicain. Par chance ,un autre policier a pu secourir son collègue à terre lorsqu'il a vu la scène sur les images de vidéosurveillance du commissariat.
Le policier étranglé s'en sort avec cinq jours d'interruption temporaire de travail. «D’après le médecin qui l’a vu, il s’en est fallu de quelques secondes», assure Michaël Philippart (SGP Police FO) au quotidien régional. L'agresseur est poursuivi pour violences aggravées et a été placé à l'hôpital spécialisé de Jury.
Le 20 décembre, Bertrand Nzohabonayo, 20 ans, a été tué le 21 décembre par des policiers qu'il avait agressés au couteau à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire). Des sources proches de l'enquête avaient rapporté que ce jeune homme converti à l'islam, qui n'était pas fiché par les services spécialisés, avait également crié «Allaouh Akbar» au moment des faits.
Le Parisien