21/01/2015 – PARIS (NOVOpress)
Présentant mardi ses vœux aux journalistes, le Premier ministre n’a pas hésité à employer l’expression « d’apartheid territorial, social et ethnique » pour évoquer la situation catastrophique des banlieues françaises. Une expression à la fois anachronique et géographiquement inappropriée qui, non contente de montrer l’inculture de ceux qui nous gouvernent, abonde dans le sens de la culpabilisation de notre pays.
Ce n’est pas la première fois que Valls se hasarde à cette comparaison. En 2005 déjà, au lendemain des émeutes qui avaient mis à feu et à sang les banlieues, celui qui était alors maire d’Evry établissait ce parallèle douteux dans son livre La Laïcité en face. Depuis, il nous le ressert régulièrement, expliquant notamment en 2009, sur la chaîne Direct 8, « qu’un véritable apartheid s’est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l’occasion des émeutes de banlieues ». Mardi, le Premier ministre est donc revenu à la charge en déclarant que « ces derniers jours ont souligné beaucoup des maux qui rongent notre pays » et « qu’à cela, il faut ajouter toutes les fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle peu, (…) la relégation périurbaine, les ghettos, (…) un apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays ».
Des mots qui ont, bien sûr, suscité de vives réactions dans la classe politique. Ainsi le député UMP Philippe Gosselin, jugeant ces propos « vraiment excessifs », a-t-il rappelé que « les mots ont un sens » et que « la France aujourd’hui ne connaît pas l’apartheid que pratiquaient les dirigeants de l’Afrique du Sud ». Et de son côté, Florian Philippot a estimé pour le FN que le Premier ministre « a tenu des propos aussi irresponsables qu’insultants pour notre pays », ajoutant que Valls « ne peut ignorer que ses propos ne feront que jeter de l’huile sur le feu ».
« Renforcer les processus de victimisation »
En fait, comme le rappelait très justement le géographe Laurent Chalard, cité par le Figarovox, ces propos « sont particulièrement maladroits », parce que le Premier ministre « fait référence à un contexte historique et géographique très particulier (…) qui n’a strictement rien à voir avec la France et qui, si l’on suit sa définition stricto sensu, laisserait entendre que l’Etat français est responsable de cette situation, ayant volontairement “parqué” certaines populations dans des territoires réservés (nos grands ensembles étant nos bantoustans) et les empêchant de participer au reste de la vie de la société à travers une législation spécifique suivant l’origine ethnique des individus ». Une « interprétation erronée », ajoutait-il, qui « risque de renforcer les processus de victimisation et de déresponsabilisation déjà à l’œuvre parmi les personnes censées subir ce soi-disant apartheid ».
Franck Delétraz
Commentaires
Oui, bien sûr, le mot apartheid est considéré comme insultant vis à vis de la communauté noire en Afrique du Sud. C’est comme cela que ce principe est présenté en France. En réalité c’était une solution pour permettre aux peuples noirs de se développer par eux-mêmes et d’une façon indépendante des blancs. C’est ainsi qu’un état noir leur même été attribué : le Lésotho. Mais on vit depuis 70 ans sous un régime de mensonges, avec des lois qui interdisent de dire la vérité, et qui imposent un seul dogme, totalement contraire à la vérité des faits historiques !
Et le seigneur Valls ne se prive pas de surfer sur ces mensonges !
Toute la classe politique UMPS a récité à cette occasion son catéchisme anti blanc d' AFS. L' apartheid était" abject ", " monstrueux " etc.
Alors qu'elle sait qu'il n'y avait pas d'autre solution possible, l' état actuel de l' AFS le démontrant amplement ( massacres de blancs, obligeant ces derniers à vivre entourés de barbelés et de garde du corps pour ceux qui le peuvent ).
Les tensions dans les sociétés multiethniques, dont la France actuelle, ne découragent pas les menteurs , promoteurs des sociétés" arc-en-ciel ", comme ce maire " écologiste" connu pour sa grève de la faim qui lui a permis d'obtenir encore plus de subsides pour sa clientèle électorale, qui a osé avouer que son but était de faire de la France, et de toute l' Europe, une " Nation arc-en-ciel".
justement , le sieur Valls a raison au lieu de reléguer ces pauvres gens dans des "ghettos" , ses amis bien-pensants devraient les accepter dans leurs quartiers huppés , un peu de diversité sociale . . quand même . .!!
salutations.
ce type est grotesque et anti-français ! vivement que nous le "foutions" dehors ! Gauthier michel
Ce qui m'a également frappé - et qui est passé inaperçu - c'est la prononciation du mot "apartheid" à l'allemande (apartaillede)
au lieu de la prononciation néerlandaise (ou afrikaans) "aparteille'd". Ce n'est pas neutre et cela en dit long sur l'imbécillité sectaire du personnage !
Valls devrait s'intéresser au dernier pays pratiquant un authentique apartheid, la patrie de son coeur à qui il a juré fidélité éternelle, l'état d'Israël !
…ceci dit, un authentique apartheid au quotidien, c'est à dire un développement séparé, est la seule solution pour que notre race européenne ne disparaisse pas dans le métissage de masse ! Il est nécessaire, mais non suffisant et doit s'accompagner du combat politique pour arrêter la colonisation afro-maghrébine et envisager leur remigration.
Alors, vive un apartheid volontaire et militant !