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Que je sois condamné ou pas n’a aucune espèce d’importance…

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Bien entendu, on peut se tromper sur la vérité. Mais comment la mettre à l’épreuve, si son expression est interdite ? Y a-t-il ou non Grand Remplacement ?
Ecrivain
Fondateur du NON
 
 
      

Je me suis trompé la semaine dernière, en écrivant que mon procès devant la 7e chambre de la cour d’appel de Paris, pour le discours « La nocence, instrument du Grand Remplacement », avait lieu le 3 février. En fait, c’est le 5, demain jeudi, à 13 h 30. Les gens s’étonnent que je n’aie pas d’avocat. Ceux qui sont bien disposés à mon égard s’inquiètent de ma défense, et demandent comment je compte l’assurer. Mais ma défense n’est pas du tout ma préoccupation centrale. Certes, il serait bien embêtant pour moi d’être encore une fois condamné, d’autant que je n’ai pas un sou vaillant, et que lesdites idées m’ayant déjà coûté tous mes éditeurs, et donc mes revenus assurés, les amendes sont une espèce de double peine, en l’occurrence. Mais là n’est pas la question. À l’échelle de l’histoire, et c’est bien de cela qu’il s’agit, même s’il peut paraître un peu mégalomane de le souligner, que je sois condamné ou pas n’a aucune espèce d’importance.

La question est de savoir si ce que j’ai dit était ou non la vérité. Je sais bien que toute vérité n’est pas bonne à dire. Je sais bien aussi qu’il n’est pas toujours licite de l’émettre. Mais nous ne parlons pas ici de petites vérités concernant des personnes, qui peuvent être légitimement, et surtout légalement, juridiquement protégées par le sceau du secret. Je ne suis pas un tenant de la liberté d’expression absolue. Cependant je vois mal que le droit d’exposer la vérité, ou ce qu’on estime l’être, puisse avoir des limites dès lors qu’il s’agit du destin des peuples, de l’histoire des nations, de la survie des civilisations. Ce n’est pas seulement un droit : c’est le plus absolu des devoirs.

Bien entendu, on peut se tromper sur la vérité. Mais comment la mettre à l’épreuve, si son expression est interdite ? Y a-t-il ou non Grand Remplacement ? Y a-t-il ou non, sur des portions croissantes du territoire national, changement de peuple et, par voie de conséquence inévitable, de civilisation ? Ces changements sont-ils souhaitables ? Ces changements sont-ils souhaités par le peuple indigène ? L’immigration de masse a-t-elle son agrément ? La question ne lui a jamais été posée et tout est fait pour qu’elle ne le soit jamais. Cette tragédie, la mise à mort d’une des plus hautes et des plus douces, des plus aimables civilisations que la terre ait portées, est perpétuée dans le silence de la répression, et tout est fait pour que ce crime soit maquillé en suicide, la victime étant plongée dans l’hébétude, comme une vieille femme dont des vautours se disputeraient l’héritage.

Je vois par la presse, autant dire dans un miroir embué du souffle de la mort, où tout est approximatif et vague, distordu comme un bâton plongé dans un marais un jour de brouillard, que Mme Marion Maréchal-Le Pen « avalise la théorie du Grand Remplacement de l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus, tout en prenant ses distances avec ses aspects racialistes et complotistes ». Mais évidemment, combien de fois faut-il le répéter (dix millions de fois n’y suffiraient pas si les médias remplacistes ont décidé de ne pas le savoir), le Grand Remplacement n’est pas une théorie (plût au ciel que…), il se présente en termes de civilisation, il n’y est nulle part question de complot et ce pauvre Machin Truc n’est même pas un écrivain d’extrême droite.

Être un écrivain d’extrême droite, c’est tout un ensemble, comme on dit. C’est une culture qui n’est pas la mienne, des références qui me sont complètement étrangères. Tout ce qui me vaut ce beau qualificatif, c’est de hurler que notre pays est confronté à la crise la plus grave de son histoire : la substitution ethnique et civilisationnelle. Je ne suis pas le seul : Raspail, Millet, Houellebecq à présent – nous voilà déjà quatre, parmi les écrivains. Je ne trouve pas mal que la vieille littérature, que cette nation a tant aimée et tant reniée, soit encore là pour tâcher de la tirer de sa torpeur, avant qu’il soit tout à fait trop tard. Les juges vont-ils la faire taire ?

 
BOULEVARD VOLTAIRE
 
 

Commentaires

  • Ci-après, copie du commentaire que j'ai envoyé ce jour sur Bd Voltaire (16 avis +). Je l'ai dupliqué pour qu'il réapparaisse au début des commentaires. Ce procès sera un test sur la liberté de parler du grand remplacement en France !

    "Monsieur Camus,
    Vous êtes porteur du combat le plus vital, l'ultime, celui du Grand Remplacement. Tous les autres sont secondaires ! Un peuple peut survivre à un génocide (je ne vais pas faire un dessin!), à un changement de régime politique, de monnaie, de religion, voire de langue. Il ne peut résister au véritable génocide que constitue son remplacement et sa dilution dans un métissage de masse irréversible avec des peuplades exotiques et parasites sous-douées dans tous les domaines.
    Notre vieille Europe est le continent blanc. Son peuple de souche a 40 000 ans d'existence. Il a marqué l'histoire de l'humanité plus que n'importe quel autre peuple.
    Les remplacistes sont en train de le détruire sous nos yeux en quelques décennies.
    Il n'y a pas de quartier possible avec ces assassins. Ils ne sont pas des adversaires politiques, mais des ennemis à traiter comme tels !
    Que l'expression plaise ou non, ce combat est par essence "racialiste" (ce qui n'a rien à voir avec un quelconque "racisme" de supériorité), mais peu importent les concepts.
    Les Français et Européens de souche lucides seront derrière vous jeudi, Monsieur Camus, les poings serrés. Notre combat ne fait que commencer !
    J'ai beaucoup de respect pour votre courage !"

  • Cher Dirk: vous avez très bien fait ! l faut absolument soutenir Renaud CAMUS !
    Vous avez vu cette "mise à mort sociale": tous les éditeurs refusent ses écrits!
    C'est beaucoup plus que scandaleux. C'est le signe de la FIN DE LA FRANCE.
    Ce n'est pas le tout d'être édité, la question est d'être DIFFUSE en librairie ou sur Internet. Et c'est là que la censure la plus féroce s'exerce ! Et il y a les procès qui vous ruinent rapidement.

    Renaud CAMUS est un grand écrivain brisé.
    Mais il va renaître tel le phoenix: patience!
    Les choses ne peuvent en rester là, c'est impossible.

  • bien que nous sommes sur le chemin de la décadence comme l,ancienne Rome , il faut effectivement garder l,espoir , mais je pense que de terribles évènements se produiront dans l,avenir , avant la renaissance . . .!!
    salutations.

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