27 Févr. 2015, 23h23 | MAJ : 28 Févr. 2015, 01h04
Il se promenait avec une jeune femme sur le Grand Pont de pierre, juste à côté du Kremlin, quand un homme tirant d'une voiture l'a abattu de quatre balles dans le dos. L'opposant russe, Boris Nemtsov, a été tué par balles à 55 ans en plein centre de Moscou dans la nuit de vendredi à samedi.
Selon son porte-parole, Vladimir Poutine a aussitôt réagi, estimant «que cet assassinat brutal portait les marques d'un meurtre commandité et avait tout d'une provocation». Le président russe a également demandé au Comité d'enquête, au ministère de l'Intérieur et au FSB (ex-KGB) d'enquêter. «C'est une terrible tragédie pour tout le pays», a pour sa part déclaré l'ancien ministre des Finances de Vladimir Poutine, Alexeï Koudrine.
«Devant moi, je vois le corps de Boris»
«Une voiture s'est approchée, quelqu'un a tiré des coups de feu, dont quatre l'ont touché dans le dos, causant sa mort», selon le ministère de l'Intérieur. «Pas moins de six ou sept coups de feu ont été tirés sur Boris Nemtsov par un inconnu circulant en voiture», a précisé un responsable du Comité d'enquêtes.
Plusieurs personnes ont été témoins de la scène, dont un proche de Boris Nemtsov, l'opposant Ilia Iachine. «Devant moi, je vois le corps de Boris. Il y a beaucoup de policiers autour», a-t-il confié à l'agence de presse Ria Novosti. Un important dispositif policier a été déployé sur les lieux, dont les accès ont été bloqués.
Ancien vice-Premier ministre de Boris Eltsine, libéral, Nemtsov était une figure de l'opposition russe. Très critique à l'égard du pouvoir en place, il appelait le parti de Vladimir Poutine, «le parti des voleurs», dénonçant notamment la corruption des élites. Il avait récemment confié à la presse que sa mère était très inquiète, estimant que le président russe pourrait le faire tuer.
Cofondateur, avec Boris Nemtsov, du mouvement libéral Solidarnost, l'ex-champion d'échec Garry Kasparov s'est dit «anéanti», multipliant sur Twitter les messages cinglants à l'égard du pouvoir en place. Se remémorant l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaya en 2006, il accuse directement Vladimir Poutine, estimant que le président russe a «des océans de sang sur les mains».
LE PARISIEN
Commentaires
Sa dégaine ne m'inspire pas confiance . Est-ce vraiment un Russe ?
Pour que l'Occident s'émeuve , il doit y avoir anguille sous roche .
Les libéraux , où qu'ils soient doivent , être considérés comme des ennemis et traités en conséquence .
- libéral = serviteur de la finance apatride ( à éliminer ) .
Une provocation en effet ... nous savons qu'au contraire de Poutine, ses adversaires antlantistes ne reculent devant rien, la mort des autres leur est indifférente comme il le prouvent tous les jours.
Quel avantage pour Poutine, dont la popularité en Russie est très grande, comme l'ont prouvé le résultat des élections et les sondages ensuite, d'éliminer ce type d'opposant assez obscur ? c'est absurde.
Cela sent le coup monté grossier contre Poutine. Le cadavre de Nemtsov est encore chaud que Garik Kimovitch Vaïnstein (Weinstein) dit Boris Kasparov n'a pas tardé à réagir, ce qui n'est pas une surprise !
A qui profite le crime ? Certainement pas à Poutine ! Au contraire ! Mais la bien pensante occidentale a déjà trouvé son criminel comme on le verra dans les jours à venir.
Qui pourrait avoir intérêt à créer le chaos en Russie ? Kiev ? Washington? Oui, pour le plus probable, mais aussi dans le camp nationaliste russe jusqu'au-boutiste.
Restons calmes et vigilants sur ce qui apparaîtra sans doute comme un false flag commandité de l'extérieur contre la Russie.
cet individu ne devait pas représenter un grand danger pour Poutine , mais les commanditaires de cet assassinat resteront dans l,ombre . .!!
salutations.
Kasparov-Weinstein est anéanti ! "Poutine a des océans de sang sur les mains" ...
Et s il faisait un petit retour en Israel et pas très loin dans la région, il verrait où sont les "océans de sang" et de larmes. Ses amis ont choisi l insignifiant Nemtsov, qui n avait pas la bonne fortune d etre aussi bien "en cour" que lui-meme. Mais qu'il se rassure, si cela devait servir le NOM, ce dernier n'hésiterait certainement pas à liquider aussi le grand Weinstein.